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Echec de l' Emsav, vers une troisième voix
Echec de l’Emsav et la nécessité d’une troisième voie. En Mars prochain, le mouvement breton (Emsav) aura l’occasion de démontrer doublement son inefficacité. 1- par les élections régionales. 2- par le procès fleuve des militants politiques qualifiés de terroristes. Élections régionales : théoriquement, les élections régionales devraient être très favorables aux partis régionalistes, autonomistes ou
pour Hervé Le Bévillon le 4/01/04 17:20

Echec de l’Emsav et la nécessité d’une troisième voie. En Mars prochain, le mouvement breton (Emsav) aura l’occasion de démontrer doublement son inefficacité. 1- par les élections régionales. 2- par le procès fleuve des militants politiques qualifiés de terroristes. Élections régionales : théoriquement, les élections régionales devraient être très favorables aux partis régionalistes, autonomistes ou indépendantistes. Il n’en sera rien, nous le savons déjà. Le mouvement politique breton n’a pas été capable de fonder une liste commune aux différents partis et mouvements. A moins d’une surprise de dernière minute, la Bretagne ne sera pas représentée à ce scrutin. La liste des Verts et des régionalistes de l’UDB, ne peut pas être considérée comme une liste bretonne. Les composantes de cette liste appelleront à voter pour le Parti Socialiste français au deuxième tour. Pourquoi cette situation Comment se fait-il que le mouvement breton ne soit pas capable de présenter une liste commune, basée sur des revendications simples et évidentes comme la langue bretonne, la réunification administrative et l’augmentation du pouvoir du conseil régional C’est comme ça. On ne sait pas pourquoi, mais c’est comme ça. Le Breton est masochiste. A sa décharge on peut relever que le mode de scrutin, digne d’un laboratoire de chimie, ne favorise que les partis forts. C’est à dire ceux qui peuvent se payer des campagnes publicitaires et monopoliser les chaînes de télévision, toutes situées à Paris, à l’exception de TV Breizh et de FR3 Bretagne. Cette dernière dépend exclusivement de son patron parisien, on peut donc penser que les représentants de partis français squatteront ses locaux rennais. La France a une curieuse notion de l’égalité. Aucun pays d’Europe n’oserait procéder de la sorte et aucun peuple « régional » ne l’accepterait. Le rendez-vous de 2004 est déjà raté. Le procès fleuve : le mot « terroriste » est à la mode. Qualifier les militants bretons de terroristes, les condamne d’avance. Ce n’est pas la première fois, mais cette fois-ci, il y a une victime. Faire sauter des préfectures ou des locaux des impôts n’est pas à proprement parler terroriser la population. On ne peut pas mettre dans le même sac les attentats du 11 septembre et ceux de l’ARB. Ça n’a rien à voir. Ce mot « terroriste » est un repoussoir et condamne d’avance l’accusé. Que certains attentats aient été manipulés, ou directement réalisés par des services secrets français ou autres, ne jouera qu’en la défaveur des accusés, car le représentant de l’état français ne cherchera surtout pas la vérité. En France, la parole de l’état EST la vérité. Que personne parmi les militants ne soit mis en examen pour avoir commis l’attentat de Quévert, ou une jeune Bretonne a laissé sa vie, ne dérange pas. Surtout pas l’accusation. L’instruction est close depuis longtemps. Elle est fondue dans le dossier du procès fleuve de Mars prochain. Personne n’est accusé, ou soupçonné d’avoir commis cet attentat. L’accusation indique clairement que la vérité ne doit surtout pas être connue. L’heure n’est plus aux attentats symboliques et encore moins aux non symboliques. Alors, que faire En Droit, la situation dans laquelle nous nous trouvons est illégale depuis 1789. La France a abrogé unilatéralement le contrat d’union entre deux pays distincts. En rompant le traité non abrogeable, la France a redonné son indépendance à la Bretagne. Nous avons le Droit pour nous. Rien de ce qui existe en Bretagne n’est légal, au niveau administratif, fiscal, justice, militaire …. Rien ! Doit on continuer à aller au massacre électoral ou judiciaire, en violant le droit français (illégal en Bretagne) ou doit-on utiliser le Droit Public International, celui qui nous donne raison Bien évidemment, jamais la France n’acceptera, d’elle-même, de revenir aux conditions du traité de 1532 et encore moins de reconnaître notre indépendance. Ce serait inutile et même très dangereux d’aller créer un gouvernement en exil. Il faut agir au vu et su de tout le monde, utilisant le Droit et en respectant le droit français, malgré son illégalité. Surtout ne pas donner prise à la répression. La seule voie qui nous reste est donc celle du Droit. La suppression de l’État Breton le 5 novembre 1789, par la dissolution des Etats de Bretagne est tout à fait illégale. Nous pouvons reconstituer les Etats de Bretagne, sans que l’état français ne s’y oppose ouvertement. Car, s’il le faisait, le débat concernant le viol de l’Edit de Vannes de 1532, aurait lieu en place publique et malgré tous les stratagèmes de notre encombrant voisin, la question sur l’indépendance serait posée au niveau état et non pas au niveau criminel. Ce qui fait une forte différence. En reconstituant les Etats de Bretagne on reconstitue l’État breton. Pour éviter les embûches et les pièges à loup, nous devons demander, poliment mais fermement le retour de la convention de 1532, ou, la signature d’une autre, plus adaptée au 21ème siècle . Cependant, le fond doit être le même : - Validation par les États de Bretagne de toute modification du fonctionnement breton, à quelque niveau que ce soit. - Administration bretonne avec pouvoir législatif interne. - Impôts, aucun impôt sans accord de l’assemblée bretonne. - Justice, aucun breton ne peut être jugé et/ou détenu en France. - Militaire, aucun breton ne doit être enrôlé dans l’armée française contre son gré. Bien sûr, au début, la France nous ignorera complètement. Nous émettrons des remontrances et des doléances avec les moyens modernes dont nous disposons grâce à la technologie, mais aussi, les lois françaises de la décentralisation, par exemple. Notre travail sera de faire sans cesse référence au contrat d’union par une politique de communication dynamique, tout en nouant des relations diplomatiques avec des pays neutres afin d’être reconnu comme Etat à l’ONU. Ce sera long. C’est clair. Ce n’est pas une entreprise pour impatients, nerveux et têtes brûlées. Il nous faut des gens sages et patients. Cette entreprise n’est pas pour nous, mais pour les générations à venir. Hervé Le Bévillon

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