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L’association de parents de l’école Diwan de Paris et le Comité de soutien se déclarent solidaires de Yannig Baron, président de Dihun, en grève de la faim depuis sept jours.
Nous nous reconnaissons dans les griefs présentés par Yannig Baron car nous éprouvons des problèmes similaires dans toutes les sphères de l’enseignement du breton pour nos enfants. Nous déplorons un manque de ressources, un manque de reconnaissance, un manque de dialogue, et plus globalement un manque de réelle volonté publique, au-delà des déclarations d’intention, en faveur de la langue bretonne.
Du breton, il en faut dans toutes les sphères de l’enseignement, que ce soit dans les écoles laïques comme la nôtre, les écoles publiques et les écoles confessionnelles. Yannig Baron, en mettant sa vie en danger par la grève de la faim qu’il entreprend à presque 70 ans pour l’enseignement du breton et en breton au sein des écoles catholiques, est cohérent avec les valeurs qu’il défend, au nom desquelles on doit « donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
La vingtaine de couples de parents de l’école Diwan de Paris et les quelque 120 adhérents du Comité de soutien saluent le courage de Yannig Baron et se déclarent solidaires de ce geste fort pour la langue bretonne, tout en déplorant qu’il faille en arriver à de telles méthodes pour se faire entendre. Nous attendons des réponses concrètes et surtout rapides aux demandes de Yannig Baron afin que cette grève de la faim cesse de mettre en péril la vie d’un militant dont la Bretagne aurait grand tort de se priver.
Au nom des parents d’élèves, Pascale Le Dosseur, présidente
Au nom du Comité de soutien, Claude Nadeau, présidente
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