
HUMOUR NOIR Didier Super présentera son nouveau spectacle "Ben quoi" Après avoir livré des concerts de punk déconnant, Didier Super se lance dans un nouveau spectacle solo 100% nouvelles chansons et 200% bon goût. Et attention, sa bêtise y atteint des hauteurs stratosphériques. Crétin, ambigu, méchant, insupportable, parfois même attachant, le
HUMOUR NOIR Didier Super présentera son nouveau spectacle \"Ben quoi\"
Après avoir livré des concerts de punk déconnant, Didier Super se lance dans un nouveau spectacle solo 100% nouvelles chansons et 200% bon goût.
Et attention, sa bêtise y atteint des hauteurs stratosphériques. Crétin, ambigu, méchant, insupportable, parfois même attachant, le personnage parvient à faire applaudir l'inacceptable” par un public médusé. “Vitriolesque” comme d'autres sont chevaleresques, il ne peut s'empêcher de carboniser les tabous, de saper les fondements du politiquement correct le plus élémentaire, de vomir la bonne conscience.
Son quinzième degré crée le malaise et bien sûr fait marrer car Didier Super est un artisan de la vanne à portée universelle, plus proche de Coluche et du Professeur Choron que de Stéphane Guillon ou Bigard.
Didier Super est un affreux. Il chante horriblement faux des horreurs inqualifiables, sur des musiquettes idiotes. Il a les mollets nus, le tee-shirt trop court, relevé sur des abdos anti musclés, d\'énormes lunettes, une tignasse ébouriffée, et il aime beaucoup prendre l\'air débile. Et il est remarquablement gênant. Le mauvais goût de Didier Super saisit, parce qu\'il s\'en prend à tout ce qui est politiquement correct, avec une niaiserie entraînante, une bonhomie lisse, parfaitement perturbantes. Il ne fait pas dans le message, il ânonne avec persévérance ce qu\'il est interdit aujourd\'hui de dire. Et on rit. De soulagement. Un rire qui se coince par moments, un rire qui se suspend, sur fond de stupéfaction. Il ose ? Oui, il ose. On a connu Coluche, on a connu Desproges, qui étaient tous deux parfois médusants, deux façons d\'être des dérangeurs. Didier Super leur est apparenté, mais il a choisi le registre de l\'idiotie, de la rengaine squelettique, du quinzième degré et demi, pour mieux pulvériser nos petits tabous consensuels (quel mot dégoûtant !), sans rien nous donner pour nous consoler, ou nous permettre de récupérer une bonne conscience. Il attaque à froid les vieux, les pauvres (« Y en a marre des pauvres, y font aucun effort pour devenir riches… c\'est facile de se plaindre quand on sait qu\'on est la majorité »), les handicapés (« Dis-moi, Didier Super, quand est-ce qu\'il y aura assez d\'handicapés pour remplir leurs places de parking, qui pour l\'instant restent toujours vides ? ») les jeunes, les homosexuels (« Mais y en a des bien », bis), les femmes, on en passe, tout ce qui fait l\'objet aujourd\'hui d\'une obligation de respect, il dynamite la fameuse sentimentalité qui dégouline partout, et qui n\'entre jamais en contradiction avec les causes réelles de ce qui est choquant, mais se contente de les déplorer. Il est redoutable. Toujours dans l\'excès froid. Toujours à dépasser la limite, avec flegme, sur ses ritournelles nulles. Et toujours à surveiller son public, qu\'il tutoie avec allant, et avec accent du Nord bien souligné (après tout, c\'est normal, il est de Douai). Il est choquant. Grossier. Parfois atroce. Humour noir, racisme ordinaire, pédophilie ordinaire, on ne sait pas bien sur quel pied danser, ça tombe bien, il ne s\'agit pas de danser, mais de faire jouer les obsessions du temps, de les dérouler en toute logique, ou d\'en taquiner l\'interdiction, en d\'autres termes, il est pleinement irrécupérable, Didier Super. Et c\'est peut-être bien là l\'essentiel. Le malaise qu\'il suscite, d\'autant plus net qu\'on rit franchement, c\'est sans doute celui que crée notre monde, cette indifférence pleurnicheuse qui s\'étale à la télévision, cette folie qui accepte de raconter indéfiniment les viols et meurtres et mises à mort des humains, entre deux pubs, entre deux jeux. On se retrouve comme à nu, dans la position du spectateur prêt à applaudir l\'insupportable, une histoire de bruit et de fureur, dite par un idiot qui refuse de chanter joli, et c\'est inconfortable, et c\'est réjouissant, et c\'est décapant. L'Humanité La chronique d\'Evelyne Pieiller Bonhomie lisse
Son site est le plus grand vecteur de contacts et de découverte de son projet. www.didiersuper.com Bref, on n'aime ou on n'aime pas, mais on ne reste pas indifférent !
Tarifs : Plein Tarif : 15€ ; Tarif réduit : 12€ ; Tarif jeune : 8€ ; Tarif abonné : 12€
Points de Vente : • A l'Espace Glenmor : du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, le samedi précédant le spectacle de 14h à 18h et le jour du spectacle à partir de 14h (dans la limite des places disponibles) NOUS NE PRENONS AUCUNE RESERVATION PAR TELEPHONE
• A Carhaix : Mairie, Hôtel « Noz Vad », Centre Leclerc • A Brest : Dialogues Musiques • A Quimper : Harmonia Mundi • A Rostrenen : Maison de la presse • Et aussi les réseaux France Billet et Ticket Net
Espace Glenmor Rue Jean Monnet - Kerampuilh 29270 Carhaix Tél : 02 98 99 37 50 E-Mail : com.glenmor@orange.fr
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