Les candidats et suppléants pour le canton de Vannes-Centre dans le cadre des élections départementales du 22 et 29 mars 2015 sont optimistes, l'avenir sera souriant : (voir le site)
« Notre Chance, l'Indépendance » invite les électrices et les électeurs à observer la situation en Europe. Sur l'arc atlantique comme dans toute l'Europe occidentale, plusieurs nations retrouvent progressivement leur souveraineté. Du nord au sud, elles sortent du marasme économique et des injustices sociales : en Écosse, au Pays de Galles, en Flandre, au Pays Basque (Euskal Herria : encore éclaté en plusieurs territoires à degrés d'autonomie différents et entre deux Etats liberticides), en Catalogne qui avance à grands pas…
Ces nations sont unies et solidaires dans leurs choix, elles dessinent une autre géopolitique, plus fière d'elle-même, affranchie de toute visée d'impérialisme économique. On peut mesurer chaque jour combien il est urgent de sortir de la spirale alimentée par des intérêts personnels et par l'égoïsme de la finance des États actuels, faisant des ravages à travers le monde.
Pour ces échéances départementales, nos candidats s'engagent sur un programme au service de l'emploi, du bien-être, du retour à l'éducation fondamentale pour tous, de la protection sociale, de l'aide aux personnes atteintes d'un handicap et en toile de fond, des principes axés sur un aménagement du territoire pensé sur le long terme, dans le respect du patrimoine naturel.
La fusion des départements et de la région annoncée par les élus parisiens ne doit pas mutiler le territoire historique et être un alibi pour diminuer plus encore le retour du produit de notre fiscalité (nos impôts) en Bretagne.
Actuellement, nos finances sont plus que jamais pillées : nos revenus sont sacrifiés dans des intérêts opposés aux nôtres. La diminution considérable des dotations aux collectivités territoriales (région administrative, départements, communes…) a eu pour effets
- la fermeture d'hôpitaux ;
- l'altération des transports et de leur coût (les liaisons insulaires en sont un exemple probant) ;
- le vieillissement des infrastructures ;
- la diminution des flux économiques ;
- l'abandon du soutien stratégique apporté à notre développement économique, dont notre réseau de PME ;
- un budget de loisirs rogné en priorité…
En somme, notre quotidien est menacé par des intérêts d'un autre âge, contre nous tous, et l'endettement que ces absurdes choix politiques génèrent.
La Bretagne et la France ont tout à gagner à devenir de bons partenaires voisins, à égalité avec les autres nations d'une Europe unie dans sa diversité.
Pour "Notre Chance, l'Indépendance", Bertrand Deléon.