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- Communiqué de presse -
Décentralisation : le parti socialiste veut-il le changement ?
Communiqué de l'Union Démocratique Bretonne du 17 juillet 2013 Kemennadenn Unvaniezh Demokratel Breizh d'ar 17 a viz Gouere 2013 Décentralisation : le parti socialiste veut-il le changement ? Si pour certaines politiques, le
Nil Caouissin Par Union Démocratique Bretonne / Unvaniezh Demokratel Breizh le 17/07/13 16:04
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Communiqué de l'Union Démocratique Bretonne du 17 juillet 2013

Kemennadenn Unvaniezh Demokratel Breizh d'ar 17 a viz Gouere 2013

Décentralisation : le parti socialiste veut-il le changement ?

Si pour certaines politiques, le gouvernement est soumis à de lourdes contraintes, du fait du poids de crise économique, de la tension des finances publiques... il en est d'autres où il a toutes les marges de man½uvre pour mener à bien ses engagements.

C'est le cas, très concrètement, du projet d'acte 3 de la décentralisation, annoncé comme la mère des réformes par le candidat François Hollande, la gauche gouvernementale, majoritaire à l'Assemblée nationale et au Sénat, dispose de tous les leviers.

Pourtant, en matière de décentralisation, le parti socialiste prépare un loupé historique !

En 1982, les lois Defferre ont été un acte de changement majeur dans l'organisation des institutions de la France. Un premier acte qui a desserré l'étreinte du jacobinisme sclérosant de la Vème république. Un premier acte qui en attendait d'autres...

En avril 2013, le gouvernement Ayrault propose un projet de loi de décentralisation au rabais et annonce un débat parlementaire en trois étapes, comme si on pouvait saucissonner la réflexion sur les institutions de la république. Ce projet très en-deçà des engagements et espérances suscite de très nombreuses critiques y compris chez les associations d'élus. Il semble ne contenter personne. Même le président de la république, au printemps, se montre insatisfait et déclare compter sur les parlementaires pour améliorer le projet...

Or, à ce jour, aucune évolution significative n'est en vue. Le débat parlementaire se focalise autour de la création des métropoles au profit des grandes agglomérations et en premier lieu celle de Paris. Comme si, le débat sur la démocratie en France se limitait à la question du rapport entre Paris et la province... ou à l'obtention d'un nouveau statut pour quelques grandes villes.

Pourtant, la France va mal !

La démocratie française est en souffrance. La crédibilité du politique vis-à-vis du citoyen est en berne. L'abstention aux élections ne cesse de croître... alors que progresse le vote Front National, de conviction ou de réaction.

Les politiques publiques semblent inefficaces à enrayer la montée du chômage, des inégalités sociales ou territoriales, de la pauvreté.

Les élus locaux constatent la baisse de leurs moyens d'action. Gelées depuis 2011, les dotations d'Etat aux collectivités locales seront réduites de 3 milliards entre 2014 et 2015.

La Cour des comptes, dans un rapport (juillet 2013) sur l'organisation administrative de l'Etat, dénonce le gaspillage de l'argent public, le chevauchement des compétences, l'absence de vision d'ensemble... et préconise de simplifier et clarifier.

Alors que tout pousse au changement, pourquoi si peu de volontarisme du gouvernement ?

De quoi, le Parti socialiste a-t-il peur ? Il vient de perdre 8 élections législatives partielles en quelques mois. Demain, l'absence de changement sera préjudiciable pour toute la gauche ...

Pour l'Union démocratique bretonne, l'heure n'est pas à la résignation.

Le centralisme français, est un système inégalitaire et sans perspective. Sortir de la crise oblige à des changements en profondeur et en premier lieu dans la gouvernance.

L'UDB a adressé aux élus de Bretagne et à l'ensemble des parlementaires un document mettant en avant "10 propositions pour réussir la décentralisation et vivifier la démocratie française" ( (voir le site)

Pour l'UDB, redorer le blason du politique, c'est commencer par faire ce qu'on a dit, par tenir ses engagements. L'UDB appelle les élus locaux à réagir, à interpeller le gouvernement et les parlementaires pour que le président de la république respecte son programme de campagne électorale.

Mona Bras,

Porte-parole de l'Union démocratique bretonne

(voir le site)

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