Sans précédent, déroute aux municipales du parti socialiste, échec cinglant du bipartisme aux Européennes, le président de la république, désavoué, dégringole dans les sondages… Cela étant, se disent-ils, il faut absolument reprendre la confiance des citoyens : le premier ministre y va de ses promesses fallacieuses ; le président peu inspiré promet qu'il maintient le cap ; le c½ur en lambeau, on voit pleurer sur écran le gardien des comptes de l'UMP où les fausses factures de présidentielle auraient abonder la campagne de 2017 déjà dans les tuyaux si l'on n'avait pas regardé de plus près !
Mais désormais promis, juré, ces pratiques illégales – mais tolérées depuis si longtemps - sont proscrites car de toute urgence, il faut créer de l'emploi, pour les vieux et pour les jeunes, un meilleur partage du gâteau commun pour les défavorisés ; les fonctionnaires, il faut mieux les payer… Non, impossible ! Que faire ? Par où commencer ? Tout est à faire !
C'est la panique!
Quant à s'occuper de la dette et réformer, c'est dit du bout des lèvres car les “grands”, élus et hauts fonctionnaires qui bénéficient des largesses du système… N'EN VEULENT PAS ! Car combien d'entre eux ont fait face à un métier ? Un salaire ?
Or, et pour faire court, l'État français est au clou parce que ces mêmes politiques ne réforment pas le millefeuille trop épais et dispendieux qui les entretient ! Mais ça, il ne faut pas trop le dire ! Juste promettre qu'on va le faire… mais le faire comment ? À leur façon ? Ou à celle que nous demandons ?
Bref, de catastrophe en Bérézina, nous voilà sous le triomphe du bulletin FN qui ramasse la mise du mécontentement abyssal des citoyens, même si en Bretagne, heureusement le vote breton a minimisé les extrêmes.
Mais dans cette situation, en pleine débâcle, les “p'tits chefs” continuent leur « p'tites combines”. On ne se débarrasse pas comme ça, si vite de ses vieilles habitudes ! À deux jours passés des élections, songez donc ! Car à vivre dans un autre monde, qui n'est pas celui du commun des mortels, un monde fait de votes à peine terminés qu'ils sont jetés à la poubelle ! Puisque les perdants gardent le pouvoir ! Où est le problème ? Alors se poursuit, le “ p'tit jeu”, en dépit du vouloir des électeurs, de la décision prise entre gens de bon aloi de voir se RÉALISER UNE AUTRE RÉALITÉ QUE CELLE DE LA BRETAGNE HISTORIQUE.
Cela les Bretons ne l'accepteront jamais !
Car avec le culot sans nom qui est le leur, coulent sur les ondes comme sur le papier, ces informations subliminales comme eau de pluie sur le plumage d'un canard :
“François Puillandre, président socialiste de Brest Métropole Océane prend la tête du Pôle métropolitain Loire-Bretagne y remplaçant Daniel Delaveau, ancien président de Rennes Métropole. (…) Cet ensemble, pour aider au développement économique, faciliter l'accessibilité au Grand Ouest, (…) regroupe les 5 grandes villes de Brest, Angers, Rennes, Nantes et St-Nazaire afin de (…) promouvoir les visées mondiales communes du territoire (…) lors de salons internationaux. ”
Tout baigne. Rien ne doit changer.
Ils aggravent leur cas ? Pardonnez-leur, ils ne le savent pas.
Et pourtant, c'est comme si le parti socialiste affichait : “votez FN.”
Sauf, le président de Bretagne administrative Pierrick Massiot qui s'investit dans un plaidoyer remarquable pour la Bretagne historique dans les deux quotidiens Ouest-France et le Télégramme ! Du jamais vu !