
« 9 sur10 des élus condamnés sont des cumulards » « Le miroir aux alouettes » Après le « faux-pas » des sénateurs socialistes du 18 janvier, lors du vote de
« 9 sur10 des élus condamnés sont des cumulards »
« Le miroir aux alouettes »
Après le « faux-pas » des sénateurs socialistes du 18 janvier, lors du vote de l'amendement concernant l'écrêtement des indemnités des élus en cumul de mandats, le « retour à la raison... » a eu lieu le 29 janvier avec le vote par les mêmes, de cet amendement.
Il est bon de rappeler que l'amendement voté stipule : « La part écrêtée du montant total de rémunérations et d'indemnités de fonction visé ne peut faire l'objet d'un quelconque reversement, même indirect. Celle-ci est reversée au budget de la collectivité ou de l'établissement concerné. »
Cela représente un petit pactole, pour 6 ans de mandats, d'environ 19 millions d'¤uros.
On ne devrait donc que s'en réjouir.
Cela devrait être de nature à faire cesser les abus en terme de clientélisme ou d'enrichissement indirect, certains n'hésitant pas à en faire bénéficier, auparavant leur propre famille. Vers la fin de l'écrêtement ? http://www.anticor.org/2013/01/18/vers-la-fin-de-lecretement/
Or ce vote est en fait une belle démonstration de la volonté des parlementaires de voir perdurer... le cumul de mandats cher au sénateur François Rebsamen, fin connaisseur en la matière. http://www.leparisien.fr/politique/politique-les-rois-du-cumul-08-02-2013-2550853.php
Aussi, faut-il prendre acte que les élus déclarent, en particulier les sénateurs, « non-élus du Peuple, » qui cumulent un mandat de parlementaire et un mandat dans un exécutif local, « n'avoir, comme lui, pour seule motivation que celle « de rester en contact avec le terrain. »
En pure logique ils devraient, pour démontrer leur altruisme, s’engager « à ne plus percevoir d’autre indemnité que celle qui leur est due, au titre de leur mandat dans l’exécutif de la Collectivité locale, à l’exclusion de toute autre. »
Chiche !
La loi votée concernant l’écrêtement est « un nouvel arbre qui cache la forêt. » Cela permet de remettre aux calendes l’étude d’un véritable statut de l’élu, proposé depuis 1989 qui prévoit, entres autres, le non cumul de mandats sur le principe « d’un homme un mandat, » de préciser le nombre maximum de renouvellement (2 au maximum) d’un mandat dans le temps. Ce qui est bien sûr ignoré par les porteurs de mandats. http://www.blanccestexprime.fr/news.php?item.223.5
Ce serait pourtant une manière d’oublier le double langage et de redonner toute son importance et sa légitimité à un mandat qui est une mission et non « un métier ! »
Ce serait de plus, respecter les « citoyens-contribuables » et de regagner un peu de leur confiance.
Le déficit dans ce domaine est, en effet, à l’image de celui de la dette de la France.
Abyssal...
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