A propos de la négociation du futur Contrat de projets 2007/2013, [quote=no]nous ne pouvons que nous féliciter que les grandes priorités de l'Etat pour la Bretagne rejoignent celles affichées par la Région[/quote], souligne Dominique de Legge, président du groupe UMP au Conseil régional de Bretagne. Jean-Yves Le Drian ne peut que confirmer cette analyse, .mais au lieu de s'en réjouir comme à son habitude il préfère proférer des accusations politiciennes contre l'Etat manipulant les chiffres et affirmant des contre vérités.
En comparant par exemple les montants du Contrat de Plan 2000/2006 à ceux proposés pour le Contrat de Projets 2007/2013, il feint d'oublier que 220M€ correspondant au volet routier du Contrat de plan qui s'achève ont été retirés du seul fait que la nouvelle loi de décentralisation a transféré cette compétence et les financements aux départements. Ensuite Jean-Yves Le Drian énumère tous les chapitres en baisse dans le Contrat de projet relevant du bout des lèvres les postes en progression. Mais au final la vérité est que la dotation par habitant à périmètre constant passe de 135€ à 165€ par habitant.
"Je constate à ce point de vue que la politique du guichet qu'il est si prompt à pourfendre quand il s'agit des aides de la région aux communes et aux associations bretonnes serait parée de toutes les vertus quand il exige des droits de tirage sur le budget de l'Etat. Cette attitude d'apothicaire n'est pas à la hauteur des enjeux", déplore Dominique de Legge.
Hier le Président de la Région refusait d'organiser un débat en séance plénière sur les grandes orientations du Contrat de projets pour éviter de mettre en évidence les dissensions au sein de sa majorité. Aujourd'hui, faute d'un projet et d'un consensus il cherche à rassembler sa majorité autour d'une querelle de chiffres. La Bretagne et les Bretons méritent mieux.
"Que l'on puisse améliorer le futur Contrat c'est certain et souhaitable. Mais je doute que le meilleur moyen pour y parvenir soit de mettre son partenaire en accusation pour de basses raisons politiciennes et encore moins en refusant de débattre et de s'appuyer sur la représentation régionale. En effet, la recherche d'un consensus au sein de l'assemblée à la faveur d'un débat aurait permis au Président de région d'être porteur d'un mandat incontestable dans sa négociation avec l'Etat. On ne peut que déplorer, une fois de plus, que l'intérêt général ne l'ait pas emporté sur l'intérêt partisan" conclut Dominique de Legge.