Le Congrès Celtique international 2004 se tiendra du 12 au 17 avril 2004 sur l'Ile-de-Man (hôtel Impérial, Port Erin). Les femmes celtiques dans l'histoire seront au coeur des échanges entre les participants.
Inscription et contact auprès de :
KENDALC'H KELTIEK
5 straed berlioz
29600 Plourin Les Morlaix
Courriel ; celtcong [at] bretagnenet.com
Site Internet : (voir le site)
Depuis près de 50 ans la branche Bretonne du Congrès Celtique International existe sous sa forme actuelle et elle organise des manifestations et bien sûr des congrès. Elle est membre d'une organisation internationale comprenant 6 pays : Bretagne, Irlande, Pays de Galles, Ecosse, Ile de Man, Cornouailles. Un congrès international est réuni chaque année. Il s'y tient des débats sur le sujet de l'année, choisi par le pays organisateur. Chaque pays reçoit à son tour ce Congrès Celtique, qui ne revient donc que tous les 6 ans en Bretagne. Le congrès est aussi l'occasion de prendre des décisions et motions en assemblée générale. Les motions concernant généralement les droits culturels des peuples celtiques sont adressés aux gouvernements concernés, au nom des 6 pays rassemblés.
C'est en général l'été que le Congrès se tient. Toutefois en Cornouailles Britannique et à l'Ile de Man, c'est à Pâques. En Bretagne le congrès s'est tenu à Brest, Fougères, Tréguier, Nantes, Lannion, Lesneven et LORIENT en 1995. Le congrès peut avoir des sujets variés, à l'exception de la politique.
Outre les congrès internationaux annuels, chaque branche national est libre d'organiser à sa guise des manifestations ou autres à son gré. Il existe un bureau international, qui se réuni lors de chaque congrès. Le Congrès Celtique est ouvert à tous. Le Congrès est généralement l'occasion de relations avec d'autres associations. Le congrès est aussi un lieu de rencontres pour échange d'idées et d'expériences sur des domaines, tels que l'école, la musique, les sports celtiques ... Et chaque congrès comporte des stands de livres et disques dans chaque langue celtique.
Résumé du Congrès Celtique 2003 à Dublin
Le Congrès celtique s'est tenu à Dublin sur le thème " L'héritage celtique et les traditions dans un monde en changement "
L'intervention de la Bretagne a été faite par Yann GUILLAMOT. Il a exposé comment l'héritage celtique en Bretagne était à la fois dans une phase de reconnaissance et de mutation. Les musiciens et danseurs qui ont le plus étudié et recherché l'héritage de musique et danse traditionnels sont parfois aussi ceux qui ont le plus innové. Il l'a prouvé par des présentations de musique bretonne traditionnelle et actuelle et une vidéo sur la danse. La vidéo montrait à Quimper de la danse bretonne contemporaine, mélange de tradition pure dans le costume et d'innovation dans la danse. Il n'y a pas à opposer la tradition et le monde moderne.
Comme le feu dans les foyers autrefois restait à la fois durable et toujours renouvelé, la tradition se renouvelle car elle est restée vivante. L'Ile de Man a répondu à ceux qui vont jusqu'à douter de l'existence des Celtes, qu'il ne sert à rien de vouloir trouver une réponse à nos questions actuelles dans les profondeurs du passé. Bien sur les Celtes existent depuis longtemps et Jules César lui-même le relatait. Mais l'important est que depuis des siècles, avec une accélération depuis un demi-siècle, les Celtes montrent leur volonté de s'affirmer comme tels et de faire des actions communes.
Même les peuples celtiques qui semblaient un peu oubliés, comme l'Ile de Man ou la Cornouailles voient refleurir leurs traditions et leur langue celtique. Mais là aussi la recherche de la tradition ancienne sert à revitaliser la vie actuelle. Il y a trois mois disparaissait Richard Jenkin, le père de la renaissance de la conscience du peuple et de la langue en Cornouailles britannique. Les obsèques de Richard JENKIN ont été célébrées en Cornique, ce qui aurait été impensable il y a quelques années. Le drapeau de saint PIRAN, revendiqué par les mouvements corniques comme le drapeau national de la Cornouailles britannique, flotte désormais sur des offices du tourisme et même des commissariats de police. La langue cornique bénéficie désormais d'un statut officiel. Tout ceci qui semblait utopique voire impossible il y a cinquante ans est désormais réalité.
Les moyens financiers manquent toujours pour l'enseignement de la langue cornique mais le statut juridique de la langue existe, ce dont la langue bretonne ne bénéficie toujours pas. C'est la seule langue celtique à ne bénéficier d'aucune reconnaissance officielle.
Source : (voir le site)