Le groupe Doux a décidé de fermer deux sites de production de volailles et d'en restructurer un troisième. Sont concernés en Bretagne les sites de Locminé et de Pleucadeuc.
Communiqué de presse du Groupe des élus communistes de la Région Bretagne
Le groupe Doux a décidé de fermer deux sites de production de volailles et d\'en restructurer un troisième. Sont concernés en Bretagne les sites de Locminé et de Pleucadeuc.
Les causes des difficultés financières rencontrées par le groupe Doux sont multiples : la flambée de plus de 40 % du coût des céréales, la politique monétaire de « l\'euro fort » qui pénalise les débouchés d\'une entreprise qui exporte dans 130 pays du monde et la déroute créée par la crise des subprimes aux États-Unis.
Il y a un an, la banque Barclays avait trouvé une « solution miracle » pour refinancer la dette du volaille,r qui s\'est transformée en une véritable banqueroute avec la crise des subprimes.
Dans le même temps, la commission européenne fait allégeance aux États-Unis, elle s\'est, en effet, empressée de lever l\'interdiction dont étaient frappés depuis 1997 les poulets américains traités au chlore.
A contrario, les paysans européens sont de plus en plus soumis à des règles contraignantes en matière d\'hygiène. Ce qui en dit long sur les conditions dans lesquelles tend à s\'exercer la concurrence mondiale et sur le peu d\'ambition que se fixe l\'Europe pour le développement de notre agriculture.
C\'est le prix à payer pour accepter le libre-échangisme mondial fondé sur le dogme de la concurrence « libre et non faussée » !
Gérard Lahellec
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