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- Présentation de livre -
Comment la Bretagne est devenue française, de Hervé Le Bévillon

L'auteur n'aborde ni la culture, ni la langue. Il analyse les textes et documents historiques

Yoran Delacour pour Éditions Yoran Embanner le 30/09/11 14:16

Comment la Bretagne est devenue française. Des origines à la naissance de la république, de Hervé Le Bévillon.

L'auteur n'aborde ni la culture, ni la langue. Il analyse les textes et documents historiques (que l'on trouvera en intégralité en annexes) dans un langage simple, précis et accessible et nous explique comment un pays riche et de nature pacifique a été rayé de la carte.

La Bretagne existait bien avant l'empire de Charlemagne, la Francie occidentale et la France. Depuis toujours le pays et duché de Bretagne, prospère en temps de paix et ravagé en temps de guerre, a attiré la convoitise de ses voisins de l'Est.

Dans un avenir proche, la Catalogne, l’Écosse ou la Flandre deviendront des états de l'Union Européenne. Cette évolution ne laissera pas les Bretons indifférents.

La question cruciale qui se posera alors : les Bretons ont-ils suffisamment confiance en eux pour bâtir leur propre démocratie ?

Hervé Le Bévillon se passionne pour l'histoire de son pays, notamment la période du Duché indépendant. Il vit retiré dans le Centre Bretagne, où il écrit des romans policiers et historiques.

Livre en vente dans toutes les librairies, maisons de presse et grandes surfaces

Broché-xcm-242 pages- ISBN 978-2-916579-36-8- 22 €

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Cet article a fait l'objet de 3175 lectures.
Vos 13 commentaires
  Martin
  le Dimanche 2 octobre 2011 11:29
"la période du Duché indépendant"
On se demande à quelle période cela correspond car il n'y a jamais eu d'indépendance, tout au plus une très large autonomie sous les montfort.
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  Yann Le Bleiz
  le Dimanche 2 octobre 2011 18:35
@ Martin,
Que venez vous faire sur ABP, si c'est pour faire l'appologie du révisionisme?
@ Aux lecteurs d'ABP :
J'ai acheté le livre. Je le conseille vivement.
Ce n'est pas un livre austère de type universitaire, c'est plutôt un livre accessible et facile à lire, mais bien détaillé.
Il n'est pas difficile de se rendre compte que ce sujet va finir par être connu dans la population.
Et que dire quand l'histoire de Bretagne sera autorisée d'enseignement aux enfants! A moins de faire comme Martin, il faudra bien en parler!
L'ONU et la France ont fait la guerre à l'Irak, il y a 20 ans car l'annexion du Koweit était un acte abominable (le retrait de l'histoire d'un petit pays par un grand).
La Bretagne, c'est le Koweit, et l'Irak c'est la France.
Ce n'est pas de l'histoire ancienne car le processus est toujours d'actualité, 1532 un traité d'union sous contrainte militaire, 4 août 1798 destruction des intitutions de l'état breton (fin de 13 siècles d'institutions propres), 1942 pour 1956 démembrement de la Bretagne et expérimentation de débretonisation d'un 1/3 de la population, bientôt disparition totale dans un ensemble Grand-Ouest...
Et tout cas, pour notre bien!
Ce qui est stupéfiant, c'est que le seul homme politique français qui soit choqué qu'un pays européen continue dans cette aventure délirante, soit une femme d'origine norvégienne.
Mais si on lit le magazine BRETON d'octobre (Ouest-France) les hommes politiques bretons (partis politiques français ou bretons) commencent à s'affirmer pour déclarer la nécessité de mettre fin à cette médiocrité.
Ce livre ne coûte que 22€.
Achetez-le et faites vous une opinion!
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  Claude Guillemain
  le Dimanche 2 octobre 2011 20:17
Les Bretons n’ont pas
accès à leur histoire, ni à la connaissance de ce que leur pays a été dans le passé. On en voit les conséquences aujourd'hui.
Pour répondre au commentaire précédent....j'emprunte à Per Lemoine le passage suivant: "À PARTIR DE 840, DEVENUS OFFENSIFS ET CONQUÉRANTS, les Bretons
remportent victoire sur victoire, causant de lourdes pertes à leurs
ennemis, malgré la supériorité numérique écrasante de ceux-ci. En
851, le jeune roi Erispoé, fils du célèbre chef militaire le Dux
Nominoé, qui est parvenu à réunir les chefs bretons sous son commandement
unique pour combattre les Francs, inflige à l'empereur Charles
le Chauve une défaite retentissante à Beslé-Jengland. Les comtés de
Rennes et de Nantes, le Pays de Retz deviennent bretons. Les frontières
bretonnes, malgré quelques modifications temporaires, se maintiennent
dans ces limites « naturelles » jusqu'à aujourd'hui. La Bretagne
est donc, en Europe, l'une des principautés territoriales les plus
anciennes.
> COMME TOUTES LES NATIONS DE LA TERRE, les Bretons ont eu des
chefs et des rois, de tout temps, en Grande Bretagne comme en
Armorique. Comme partout ailleurs encore, ils ont porté des titres
divers : s'ils n'ont arboré le titre de « rex » qu'aux IXe et au Xe siècles,
s'ils ont ensuite porté le titre de « Duc » (Dux, Duc, Duce signifient
« chef »), jusqu'aux invasions des hordes françaises à la fin du XVe siècle,
ils ont eu leurs rois, sous des appellations diverses, tout comme les
Français" cf. Livret UFCE ISBN 2-9506923-0-3
© Mouladurioù Kevredigezh Vreizhat a Sevenadurezh
© Édité par l’Association Bretonne de Culture
2009
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  Yannig B.
  le Lundi 3 octobre 2011 06:46
Je me suis procuré cet ouvrage dès sa sortie.
Il est facile de lecture; pas de mots compliqués pour expliquer les textes juridiques.
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  Marc Mosnier
  le Lundi 3 octobre 2011 09:24
" On se demande à quelle période cela correspond car il n'y a jamais eu d'indépendance "
Que signifie le mot "indépendance" ?
La France d'aujourd'hui est-elle indépendante, elle qui ne possède pas de monnaie propre et dont ce qui reste d'armée n'est une force auxiliaire de l'OTAN ?
Au sens commun du terme, l'indépendance signifie le maximum de souveraineté en matière économique, culturelle et sociale.
La Bretagne ducale qui battait monnaie et exerçait sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire, pendant une période de mille ans environ, a donc été "indépendante".
Cette indépendance a été perdue en partie seulement après le traité d'Union de 1532 et foulée au pied après la nuit du 4 Août, au mépris du droit international.
Si la Bretagne n'avait jamais été un Etat souverain, la nostalgie de cette époque n'existerait pas dans le cœur des Bretons.
Or elle existe.
A votre avis, pourquoi la Duchesse Anne, dernière souveraine de la Bretagne indépendante, est-elle toujours si populaire en Bretagne , cinq cents ans après ?
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  morvan COARER
  le Lundi 3 octobre 2011 14:17
Pâle exégèse de la thèse de Gérard TOUBLANC, cet ouvrage, bien documenté mais trés mal écrit, a au moins le mérite d'apprendre quelques rudiments d'histoires aux non-entravaants congénitaux français et à leurs supplétifs bretons...
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  Hervé Le Bévillon
  le Lundi 3 octobre 2011 15:45
Je connais (et j'ai) la thèse de Gérard Toublanc qui m'a aidé, comme bien d'autres, à clarifier tout ça. Il n'est pas le seul à avoir défendu cette "version" de notre histoire.
Il fallait que je mette ça au clair. Mon style ne plait pas à tout le monde, ok, mais au moins c'est simple et on comprend le cheminement qui nous amène à notre situation actuelle.
Ne doutons pas qu'un jour ou l'autre un auteur au style plus classique reprenne cette "pâle exégèse".

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  morvan coarer
  le Lundi 3 octobre 2011 18:03
Je sais pertinnement que d'autres personnes ont travaillé la question, ne serait ce que AM Kerhuel. L'ouvrage est un excellent compte rendu de conférence, mais il subsite trop de fautes de grammaire et d'orthographe pour que le style, au demeurant simple (ce qui n'est pas une critique) et concis, soit agréable à lire. Yoran, que je salue au passage, aurait du exiger plus de relectures... Cet ouvrage, intéressant, n'est pas, à mon sens, complètement aboutit, ce qui fragilise son propos. Mais il a ale mérite d'exister !
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  Yann Le Bleiz
  le Lundi 3 octobre 2011 18:51
@ Hervé Le Bévillon
Votre livre est très bien, il touche son objectif d'être accessible à un non juriste. Autrement dit, la majorité des gens. De plus, c'est un plaisir à lire (enfin, je me comprends!).
Merci de l'avoir écrit, il me permettra de mieux aborder un ouvrage plus juridique, ultérieurement.
Trugarez bras!
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  Hervé Le Bévillon
  le Mardi 4 octobre 2011 12:13
De rien :o)
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  Olivier
  le Mercredi 5 octobre 2011 10:15
Il est dit plus haut "la bretagne dans ses frontières "naturelles"... Je me demande bien ce que cela veut dire car sur le plan ethnique cela n'a rien de "naturel". De plus la méconnaissance de la féodalité par les divers intervenant explique sans doute le fait qu'ils essayent de faire croire à une Bretagne indépendante. Il est aussi étonnant de se baser sur le droit alors que Anne de Bretagne a hérité du Duché au mépris des modalités de succession du traité de guérande.
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  Olivier
  le Mercredi 5 octobre 2011 15:35
Pour ce qui est du traité de Guérande, c'est dans mon bouquin.
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  SPERED DIEUB
  le Mercredi 5 octobre 2011 19:08
Olivier c'est vrai qu'il y a une confusion entre frontière ethnique et frontière de pays et c'est celle là qui correspond à celle du duché de Bretagne sur le plan historique et si la péninsule retrouverait sa vocation maritime dans ce cas les limites de la Bretagne réunie sont cohérentes sur le plan économique et géographique .Par contre la configuration actuelle de part la fracture territoriale et la Bretagne orientale de plus en plus attirée vers l'est donne des arguments au partisans du grand Ouest et hélas cette idée est progressivement inculquée à la population .La vérité est cruelle mais je constate que progressivement l'idée de ce grand Ouest fait également son chemin dans le domaine économique et social la plus grande vigilance s'impose pour la Bretagne ne disparaisse pas en tant que telle
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