
L'auteur n'aborde ni la culture, ni la langue. Il analyse les textes et documents historiques
Comment la Bretagne est devenue française. Des origines à la naissance de la république, de Hervé Le Bévillon.
L'auteur n'aborde ni la culture, ni la langue. Il analyse les textes et documents historiques (que l'on trouvera en intégralité en annexes) dans un langage simple, précis et accessible et nous explique comment un pays riche et de nature pacifique a été rayé de la carte.
La Bretagne existait bien avant l'empire de Charlemagne, la Francie occidentale et la France. Depuis toujours le pays et duché de Bretagne, prospère en temps de paix et ravagé en temps de guerre, a attiré la convoitise de ses voisins de l'Est.
Dans un avenir proche, la Catalogne, l’Écosse ou la Flandre deviendront des états de l'Union Européenne. Cette évolution ne laissera pas les Bretons indifférents.
La question cruciale qui se posera alors : les Bretons ont-ils suffisamment confiance en eux pour bâtir leur propre démocratie ?
Hervé Le Bévillon se passionne pour l'histoire de son pays, notamment la période du Duché indépendant. Il vit retiré dans le Centre Bretagne, où il écrit des romans policiers et historiques.
Livre en vente dans toutes les librairies, maisons de presse et grandes surfaces
Broché-xcm-242 pages- ISBN 978-2-916579-36-8- 22 €
Commentaires (13)
On se demande à quelle période cela correspond car il n'y a jamais eu d'indépendance, tout au plus une très large autonomie sous les montfort.
Que venez vous faire sur ABP, si c'est pour faire l'appologie du révisionisme?
@ Aux lecteurs d'ABP :
J'ai acheté le livre. Je le conseille vivement.
Ce n'est pas un livre austère de type universitaire, c'est plutôt un livre accessible et facile à lire, mais bien détaillé.
Il n'est pas difficile de se rendre compte que ce sujet va finir par être connu dans la population.
Et que dire quand l'histoire de Bretagne sera autorisée d'enseignement aux enfants! A moins de faire comme Martin, il faudra bien en parler!
L'ONU et la France ont fait la guerre à l'Irak, il y a 20 ans car l'annexion du Koweit était un acte abominable (le retrait de l'histoire d'un petit pays par un grand).
La Bretagne, c'est le Koweit, et l'Irak c'est la France.
Ce n'est pas de l'histoire ancienne car le processus est toujours d'actualité, 1532 un traité d'union sous contrainte militaire, 4 août 1798 destruction des intitutions de l'état breton (fin de 13 siècles d'institutions propres), 1942 pour 1956 démembrement de la Bretagne et expérimentation de débretonisation d'un 1/3 de la population, bientôt disparition totale dans un ensemble Grand-Ouest...
Et tout cas, pour notre bien!
Ce qui est stupéfiant, c'est que le seul homme politique français qui soit choqué qu'un pays européen continue dans cette aventure délirante, soit une femme d'origine norvégienne.
Mais si on lit le magazine BRETON d'octobre (Ouest-France) les hommes politiques bretons (partis politiques français ou bretons) commencent à s'affirmer pour déclarer la nécessité de mettre fin à cette médiocrité.
Ce livre ne coûte que 22€.
Achetez-le et faites vous une opinion!
accès à leur histoire, ni à la connaissance de ce que leur pays a été dans le passé. On en voit les conséquences aujourd'hui.
Pour répondre au commentaire précédent....j'emprunte à Per Lemoine le passage suivant: "À PARTIR DE 840, DEVENUS OFFENSIFS ET CONQUÉRANTS, les Bretons
remportent victoire sur victoire, causant de lourdes pertes à leurs
ennemis, malgré la supériorité numérique écrasante de ceux-ci. En
851, le jeune roi Erispoé, fils du célèbre chef militaire le Dux
Nominoé, qui est parvenu à réunir les chefs bretons sous son commandement
unique pour combattre les Francs, inflige à l'empereur Charles
le Chauve une défaite retentissante à Beslé-Jengland. Les comtés de
Rennes et de Nantes, le Pays de Retz deviennent bretons. Les frontières
bretonnes, malgré quelques modifications temporaires, se maintiennent
dans ces limites « naturelles » jusqu'à aujourd'hui. La Bretagne
est donc, en Europe, l'une des principautés territoriales les plus
anciennes.
> COMME TOUTES LES NATIONS DE LA TERRE, les Bretons ont eu des
chefs et des rois, de tout temps, en Grande Bretagne comme en
Armorique. Comme partout ailleurs encore, ils ont porté des titres
divers : s'ils n'ont arboré le titre de « rex » qu'aux IXe et au Xe siècles,
s'ils ont ensuite porté le titre de « Duc » (Dux, Duc, Duce signifient
« chef »), jusqu'aux invasions des hordes françaises à la fin du XVe siècle,
ils ont eu leurs rois, sous des appellations diverses, tout comme les
Français" cf. Livret UFCE ISBN 2-9506923-0-3
© Mouladurioù Kevredigezh Vreizhat a Sevenadurezh
© Édité par l’Association Bretonne de Culture
2009
Il est facile de lecture; pas de mots compliqués pour expliquer les textes juridiques.
Que signifie le mot "indépendance" ?
La France d'aujourd'hui est-elle indépendante, elle qui ne possède pas de monnaie propre et dont ce qui reste d'armée n'est une force auxiliaire de l'OTAN ?
Au sens commun du terme, l'indépendance signifie le maximum de souveraineté en matière économique, culturelle et sociale.
La Bretagne ducale qui battait monnaie et exerçait sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire, pendant une période de mille ans environ, a donc été "indépendante".
Cette indépendance a été perdue en partie seulement après le traité d'Union de 1532 et foulée au pied après la nuit du 4 Août, au mépris du droit international.
Si la Bretagne n'avait jamais été un Etat souverain, la nostalgie de cette époque n'existerait pas dans le cœur des Bretons.
Or elle existe.
A votre avis, pourquoi la Duchesse Anne, dernière souveraine de la Bretagne indépendante, est-elle toujours si populaire en Bretagne , cinq cents ans après ?
Il fallait que je mette ça au clair. Mon style ne plait pas à tout le monde, ok, mais au moins c'est simple et on comprend le cheminement qui nous amène à notre situation actuelle.
Ne doutons pas qu'un jour ou l'autre un auteur au style plus classique reprenne cette "pâle exégèse".
Votre livre est très bien, il touche son objectif d'être accessible à un non juriste. Autrement dit, la majorité des gens. De plus, c'est un plaisir à lire (enfin, je me comprends!).
Merci de l'avoir écrit, il me permettra de mieux aborder un ouvrage plus juridique, ultérieurement.
Trugarez bras!