Centrale à Ploufragan : le projet de RTE est toujours à l'ordre du jour

Pour ceux qui en doutaient, voici un document officiel : Programmation Pluriannuelle des Investissements (PPI) de production électrique - période 2009-2020, 83 pages. Ce projet de PPI devrait être publié dans les prochaines semaines, sans que nous connaissions l'échéancier précis.

Pour ceux qui en doutaient, voici un document officiel : \"Programmation Pluriannuelle des Investissements (PPI) de production électrique - période 2009-2020\" - 83 pages. Ce projet de PPI devrait être publié dans les prochaines semaines, sans que nous connaissions l'échéancier précis.

En ce qui concerne la Bretagne, voir les pages 73 à 76. En page 75, vous pouvez lire :

\"...près de Saint-Brieuc [...] le projet retenu par RTE est une turbine à gaz (avec possibilité de fonctionner au fioul) de 220 MW [...] Le retard pris par le projet soulève des inquiétudes [...] la mise en service de la turbine à gaz ne pourra intervenir qu'en 2012 au plus tôt. La fragilité...\" Le projet de centrale n'est donc toujours pas remisé au placard, il a juste pris 3 ans retard

Il n'est plus question d'un besoin de 120 MW et le projet semble avoir récolté quelques millions d'Euros de fonds publics en plus puisqu'il y est question de prime :

\"La logique de l'appel d'offres est donc de rémunérer le producteur par une prime pour la disponibilité de son installation, le producteur ayant ensuite la charge de vendre l'électricité produite\".

Admirez également le peu d'enthousiasme que suscite le développement des énergies renouvelables :

\"Toutefois, mises à part les centrales hydrauliques, la puissance fournie par ces installations exploitant les énergies renouvelables n'est pas garantie, le foisonnement constaté au plan national n'existant pas à l'échelle du territoire breton \"

La Bretagne est traitée comme un territoire de seconde classe par rapport aux objectifs européens de développement des énergies renouvelables et cela n'est pas acceptable non plus.

Nous ne devons pas baisser la garde : ils jouent l'usure, tablent sur la lassitude et la démobilisation, notamment de ceux qui pensent le projet définitivement enterré.

Cette contradiction têtue entre les objectifs louables affichés (voir en page 2, division par 4 des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 , de 20 % d'ici 2020...) et les actes posés est intolérable.