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- Chronique -
Carnet d'un Bonnet Rouge n° 4 : Mon pays avant mon statut social !
Les pilotes de ligne se mettent en grève au détriment de leur entreprise. Le gouvernement cherche à modifier le champ d'action des professions réglementées comme les notaires, les pharmaciens, les médecins,
Jean-Pierre Le Mat Par JPLM le 1/10/14 10:42

Les pilotes de ligne se mettent en grève au détriment de leur entreprise.

Le gouvernement cherche à modifier le champ d'action des professions réglementées comme les notaires, les pharmaciens, les médecins, les huissiers.

Voilà deux cas récents qui illustrent la tendance bien française à raisonner en termes de statut professionnel et non d'utilité sociale.

Le statut professionnel est très différent de l'utilité sociale. Ainsi un pharmacien, dans un village du centre Bretagne, n'a pas la même utilité sociale que le pharmacien d'un beau quartier d'une métropole. Le premier participe fortement à l'aménagement du territoire, au lien social, au maintien de la population locale. Mettre nos deux pharmaciens dans le même sac correspond à une approche corporatiste de l'activité professionnelle.

Le corporatisme est souvent associé au "poujadisme". Ce mouvement est né et mort dans les années 50. Il regroupait des commerçants et artisans, menacés par les contrôles fiscaux et par la grande distribution naissante. Le mouvement a présenté des candidats aux élections de 1956. Il a obtenu plus de 2 millions de voix et 52 députés. Le mouvement s'est effondré deux ans plus tard. Le terme de poujadisme sert désormais à désigner un corporatisme étriqué, rejetant toute notion d'égalité, de partage ou de bien commun. Il est en général considéré comme étant de droite.

L'équivalent à gauche est la référence à la lutte des classes, qui permet de légitimer des intérêts catégoriels sans se préoccuper du bien commun. Il faut néanmoins constater que l'antagonisme de classes tel que le définissait Karl Marx dans son ouvrage "Les luttes de classes en France" ne correspond que rarement aux conflits sociaux actuels.

L'intégration européenne et la mondialisation ont brassé les professions et les statuts de tous les pays. Qui eut pensé que les droits, quand ils ne sont pas ceux de tout le monde, pourraient devenir le fondement des nouvelles inégalités ? Aujourd'hui, les seuls droits qui méritent d'être défendus sont ceux qui peuvent être généralisés.

Le corporatisme et ses conséquences désastreuses ont été décrits par Yann Algan et Pierre Cahuc dans leur essai, la société de défiance (voir le site) :"Le corporatisme, qui consiste à octroyer des droits sociaux associés au statut et à la profession, institutionnalise la segmentation des relations sociales. Il crée un enchevêtrement de dispositifs particuliers à chaque corps qui favorise la recherche de rentes et entretient la suspicion mutuelle".

Ils poursuivent : "Selon une logique dirigiste et corporatiste qui est devenue la sienne, l'intervention de l'État français consiste généralement à accorder des avantages particuliers à certains groupes, souvent au détriment du dialogue social, du respect des règles de la concurrence et de la transparence des mécanismes de solidarité".

Les sociologues mesurent le degré de corporatisme d'un pays par le nombre de systèmes publics de retraite en fonction du statut professionnel. La France se révèle être, après l'Italie, le pays le plus corporatiste sur les 15 pays développés étudiés.

La France est une institution avant d'être une nation. L'identité des Français est liée à leur statut professionnel ou social avant d'être liée à un peuple ou à une culture. Ce n'est pas le cas pour ceux qui se sentent bretons. Les Bonnets Rouges ont été vus comme un rassemblement hétéroclite, car la référence n'y est pas le bien-être d'une corporation, mais celui d'un territoire et d'un peuple. Les paysans, les transporteurs, les ouvriers, les entrepreneurs se retrouvent ensemble parce qu'ils imaginent un avenir partagé.

Mon pays avant mon statut social !

Jean Pierre LE MAT

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Cet article a fait l'objet de 1294 lectures.
Vos 15 commentaires
MANSKER Le Mercredi 1 octobre 2014 12:27
Bel article ! C'est pourtant ce qui apparaît dans certains comportements bretons. Ceux qui veulent à tous prix se détacher de tel ou de tel mouvement, sans citer de noms. L'esprit celtique demeure ancré dans les esprits bretons. L'individualisme au détriment d'une cohésion nationale. Avantage : un symbole certain d'une vivace persistance démocratique. Je pense donc je suis. Inconvénient : au détriment bien sûr d'un rassemblement national. Ce que claironnent nos dirigeants avant une grande élection, le rassemblement !
Nous sommes dès notre plus jeune âge conditionnés pour être « the Best », les notes scolaires, les examens, le sport, etc...Avez-vous vu un professeur ou un instituteur dire à ses élèves : « Toi tu seras, plombier, et toi, maçon, et toi, mécano, et toi, coiffeur, et toi, avocat, etc... », Vous imaginez le fou rire !!! Et pourtant, quand l'avocat veux se faire couper les cheveux, construire une maison, ou faire réparer sa voiture, il lui faudra bien rencontrer tous ces braves gens. Ses peut-être anciens copains d'école. Vous me suivez ? La solidarité ! Nul est au-dessus de personne ! Et dans toutes ces professions confondues, chacun est un artiste à sa manière. De cela doit naître la solidarité, car nous avons tous besoin l'un de l'autre. En cela, le terme hétéroclite, à connotation plutôt péjorative, nous a démontré tout au cours de l'histoire, des aspects positifs, chamboulant quelque peu les principes corporatifs solidement établis. Une certaine idée de Pays avant un nombrilisme aigu. Kenavo !!
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jack Leguen Le Mercredi 1 octobre 2014 12:49
Cet article ne va pas assez loin. Il aurait du dépasser l'auto censure généralisée en France dans la définition d'un syndicat. Les syndicats sont des lobbies. Tout à fait légaux et nécessaires comme tous les lobbies, mais ne représentant que des intérêts particuliers. Les statuts professionnels sont certes garantis par l'État mais ont été établis sous la pression des syndicats qui sont par définition corporatistes. L'état peut aussi imposer abusivement de lui-même un statut professionnel afin de raquetter une profession, c'est le cas des chauffeurs de taxis qui doivent payer une licence très chère. Le résultat est une impasse bloquant toute évolution de la profession. Meme chose pour le permis de conduire qui revient à 1600 euros en France mais à $25 aux États-Unis. L'ingérence de l'État n'est pas toujours en faveur du citoyen-- surtout quand il s'agit de raquetter une profession ou un besoin des citoyens par des impôts dissimulés en licence. Ah Adam Smith si tu avais pu naitre Breton au lieu d'être né Écossais !
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Job LE GAC Le Mercredi 1 octobre 2014 17:47
@MANSKER : Tu sais, moi, une instit m'avait dit, devant ma maman (si ou plait !): "Tu ne feras même pas cantonnier !" . . ., bon, elle avait raison, mais pas dans le sens pensée par elle me semble t'il . ..
Bravo JP pour cet article qui relance les cartes de l'aménagement du .. comment dit on déjà, ce bougre de mot à la mode "territoire" . . .Mais c'est quoi, un "territoire" . . ? ?? à part tout et n'importe quoi . ..; il suffit d'apprendre comme ça deux ou trois mots "type" et c'est comme si on avait fait fréquenté les grandes écoles !! . .. .
Ha ! n'oubliez pas : le GWENN HA DU aux fenêtres !!
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andré Gilbert Le Mercredi 1 octobre 2014 23:21
à Jack Leguen
ce n'est pas l'état qui fixe le prix des licences de taxis , mais un marché parmi la profession qui, avec l'effet boule de neige, les acheteurs/vendeurs ont provoqués eux même la montée des prix.Quant au prix du permis de conduire, un service public,ou délégué pourrait très bien remplacer les autos écoles mais notre système est "libéral" alors ??
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Pat22 Le Jeudi 2 octobre 2014 00:31
Ils « se mettent en grève au détriment de leur entreprise » ?
...oui, et c'est sans doute par ce qu'ils estiment que leur entreprise (et ses dirigeants) ne se soucie pas assez de ses salariés ?
Breton ou pas, ça c'est universel, non ?
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M.Prigent Le Jeudi 2 octobre 2014 03:22
Entièrement d'accord avec J.P.Le Mat qui dénonce les corporatismes de droite et de gauche encouragés par l'Etat lui-même, grand pourvoyeur de régimes spéciaux, de situations de monopole et de numérus clausus.
Heureusement (!) que l'ENA veille sur ces inégalités !
En effet, ce mercredi 1er octobre, Nathalie Loiseau directrice de l'ENA qui ouvrait ses portes au public nous a affirmé sur une grande chaine TV nationale (France 2 je crois) que:
"L'ENA a été créée pour lutter contre les corporatismes" !
Apparemment, la "Corporation des Enarques" a mal fait son travail !
L'ENA fût créée par ordonnance du 9 octobre 1945 par les fondateurs De Gaulle (chef du Gvt. Provisoire), Maurice Thorez et Michel Debré.
dans leur livre "Les héritiers", P.Bourdieu et J.C.Passeron dénoncent cette école d'"Héritiers de la culture dominante", cette "aristocratie dilettante" dont le recrutement se fait à partir de la culture des lettres et non de celle des sciences.
Cette ENA, avec Polytechnique fabrique une "élitocratie" et constitue littéralement un "réseau népotique", renforçant le centralisme et la technocratie.
Même Chevènement, ancien énarque lui a consacré un livre titré "L'Enarchie", titre qui cadre tout à fait avec celui des "Dynasties républicaines" écrit par J.L.Debré (le fils de son père Michel) qui trouve le temps d'écrire des ouvrages dont des romans policiers paraît-il, entre 2 interventions du Conseil Constitutionnel qu'il préside.
Apparemment, les français sont fiers de notre ENA puisqu'un sondage en 2007 approuvait son maintien à 55%.
Les français ne mesurent pas la chance d'être dirigés par une telle élite qui tous les jours oeuvre pour l'intérèt général en produisant des usines à gaz réglementaire nuisible au secteur productif et source de frais de fonctionnement quasiment double de celui des pays voisins comme le rappelaient les intervenants de C dans l'air (la 5) ce même mercredi.
On attend "le choc de simplification de 3 Mds¤" promis par Hollande.
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Yann LeBleiz Le Jeudi 2 octobre 2014 09:09
@ Pat22
Il faut arrêter avec ce genre de réflexion archaïque et méprisante (et 100% française)!
A force de répéter des slogans, on en devient ridicule.
Je doute que vous ayez les avantages et salaires d'un pilote d'Air-France, les pilotes les mieux payés au monde...!
Donc, si je vous comprends, pour le statut très favorable de ces pilotes, on a le droit de mettre en péril le travail des mécaniciens, de comptables, des commerciaux, des électriciens, du personnels de piste...? Etrange concept!
Personnellement, si je réagis sans réfléchir comme vous, je me dis qu'après tout prendre l'avion de Brest pour aller à Londres, si c'est sur une compagnie chinoise avec un pilote chinois et des salariés chinois... Où est le problème si j'arrive à Londres!
A force de tout vouloir casser sur le ridicule du Patron voleur, il n'y aura plus d'emplois!
Car honnêtement, je connais peu de syndicalistes salariés qui créent leur entreprise pour donner du travail!!!
Il n'y a pas de syndicalisme en France, il y a juste des groupes d'intérêts avec à la base des faignants et au sommet une hiérarchie piloté en sous main par l'Etat!
La preuve, avec le chômage énorme que nous connaissons, le silence des syndicats est assourdissant!
En France (et malheureusement en Bretagne) 3% des salariés sont syndiqués... En Allemagne 60%, au Danemark 70%, en Finlande 70%, en Australie 60%... Et dans ces pays, les grèves ont parlent rarement de grèves mais bien plus souvent de leur développement économique et social.
@ Jean-Pierre Le MAT
Je pose une question :
Les Bonnets Rouges ne pourraient-ils pas évoluer vers un syndicat salariés à la bretonne?
(Histoire de virer les syndicats français de Bretagne)
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LHERITIER Jakez Le Jeudi 2 octobre 2014 11:26
En 1998;pendant le mouvement de chômeurs ,ceux de St Nazer en pointe,en Bretagne avait proposé "aux élus" de faire passer les permis de conduire -Auto et bateaux-dans les collèges ,lycées pro,IUT,..Les familles en difficultés ne pouvant payer les permis à leurs jeunes qui à la sortie avec leurs diplômes,en avaient bien besoin pour trouver un 1er emploi.(Batiment,commerces,services ...) .Intégrer le permis comme pour les matières techniques dans les matières indispensables ,cela concerne les jeunes et ceux en formation continue.Mais l'intelligenzia parisienne et de l'éducation "nationale" s'en fiche......
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Morvan Coarer Le Jeudi 2 octobre 2014 12:04
@Yann Le Bleiz
il y a déjà SLB comme syndicat breton !
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Jean Pierre LE MAT Le Jeudi 2 octobre 2014 12:23
@ Yann Le Bleiz
"Les Bonnets Rouges ne pourraient-ils pas évoluer vers un syndicat salariés à la bretonne?". En effet, les Bonnets Rouges constituent une excellente opportunité pour créer un syndicat breton de salariés, mais aussi un syndicat patronal. On peut espérer avec un dialogue nouveau, de type allemand ou anglo-saxon, et des préoccupations territoriales plutôt que corporatives. Il existe pour l'instant un syndicat breton, Sindikad Labourerien Breizh. Vu de l'extérieur, il apparait dormant ou embryonnaire. Faut-il partir de cet embryon, ou des pôles ouvriers des Bonnets Rouges, ou des deux ? Faut-il avoir une stratégie de bi-adhésion (avec un syndicat français, qui jouit des avantages de la représentativité officielle) ? C'est un vrai chantier, à mener par des salariés qui ont déjà une expérience syndicale.
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Yann LeBleiz Le Jeudi 2 octobre 2014 13:08
@ Morvan Coarer
@ Jean-Pierre Le MAT
Je connais SLB, cela m'est arrivé de discuté avec certains de ses membres.
Le problème, c'est que si vous en parlez à un salarié ou à un chef d'entreprise breton (même un prof de Diwan), ils vous répondent.... (??????)
Le but n'est pas d'avoir un embryon, mais de virer les syndicats français dehors pour enfin avec disposer en Bretagne de vrais syndicats à l'Européenne!
Un syndicat doit savoir travailler AVEC les patrons (et non lutter CONTRE...) afin de permettre de développer le bien commun!
Les Bonnets Rouges (actuels ou historiques) représentent cette capacité à construire ce bien commun!
Je ne vois pas les Bonnets Rouges devenir un parti politique, mais pourquoi pas la base pour la création de syndicats bretons sur des valeurs bretonnes et européennes!
(PS : la seul représentativité valable est celle des adhérents! Donc, c'est eux qu'il faut convaincre!)
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Alwenn Le Jeudi 2 octobre 2014 15:45
Moi, ce que je ne cesse de me demander, c'est pourquoi il n'y a pas dans le mouvement breton d'approche JURIDIQUE des questions bretonnes.
Les Amérindiens ont cette approche depuis longtemps, et ont eu des résultats, encore récemment :
Etats-Unis: Les Navajos font plier le gouvernement américain
http://archannad.eu/international/etats-unis-les-navajos-font-plier-le-gouvernement-americain/
Nous devons aussi apprendre à faire PLIER le gouvernemet français par la voie judiciaire.
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Alan PRYTGWENN Le Jeudi 2 octobre 2014 19:46
Ayant bien connu le milieu du transport aérien, je voudrais préciser que ces pilotes de ligne d'AER BRO-C'HALL (AIR FRANCE), grassement payés (ce sont les mieux payés au monde) et bénéficiant de toutes sortes d'avantages et de privilèges fiscaux (30 % d'abattement)(comme les journalistes), sont des socialistes convaincus, de grands défenseurs du Prolétariat, des Droits de l'homme, du citoyen et du fox-terrier à poils courts, à condition de rester à distance de la vraie misère.
Il faut quitter ce pays où règne le socialio-communisme bobo avant qu'il ne nous entraîne au fond de l'eau !
Il faut que la Bretagne retrouve sa vocation de pays d'entrepreneurs et de commerçants du temps de son indépendance quitte à aller cherche de l'aide et des appuis à l'extérieur !
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kristen gonedec Le Samedi 4 octobre 2014 18:08
les sociétés humaines sont établies sur des rapports de dominance lesquels sont totalement inapparents. Ceux-ci doivent évidemment rester masqués afin d'assurer l'équilibre social même s'il est injuste. La France - "la grande couveuse" est structurée sur deux kolkhozes, de gauche et de droite. A gauche : les institutions, entreprises nationalisées, associations vivant des deniers publics. A droite : les professions dites "libérales" mais vivant des prélèvements obligatoires, exemple domaine de la santé (sécurité sociale), justice (aide judiciaire), domaines vivant de subventions permanentes telle l'agriculture, ou sur obligations légiférées comme avocats, fiscalistes, comptables, notaires... et autres passages obligés sous forme de contrôles techniques et surtout administratifs (exemples : contrôles techniques véhicules, DPE). Tous ces faux-semblants d'opposition droite-gauche mais qui tous obéissent aux mêmes règles. Discours d'opposition qui ne sert qu'à leurrer les citoyens, et surtout les producteurs de la richesse nationale, les plus besogneux, les plus productifs (hors champ d'intervention de l'état) qui doivent évidemment y rester soumis. La France : ce n'est pas un peuple, solidaire dans l'effort de production, c'est un système chargé de gérer cette relation d'aliénation, bien loin d'un esprit fraternel. Si les Bonnets Rouges, par la prise de conscience de ces processus, voulaient inspirer un projet de société en établissant de nouvelles bases...
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Alan PRYTGWENN Le Samedi 4 octobre 2014 19:14
@Pat22 - Votre réaction est typiquement franchouillarde : Les employés victimes des méchants patrons et de leur horrible entreprise !
Cela fait rire, surtout dans le cas d'AIR FRANCE dont les salaires et les avantages sociaux n'ont pas d'équivalent sur la planète.
Contrairement à ce que vous croyez, la haine de l'entreprise et du travail est spécifique à la culture française.
Rassurez-vous, la France est dans un tel état économique (Bretagne comprise) que les entreprises vont progressivement et rapidement disparaître et les méchants patrons capitalistes vont enfin se tirer à l'étranger.
Enfin libres !
On pourra crever de faim avec nos familles à l'ombre du drapeau tricolore du pays des fonctionnaires !
Actuellement, en Allemagne, on appelle la France "KRANKREICH" ! pas le pays des crabes, bien que...C'est un jeu de mots. En allemand, la France se dit normalement "FRANKREICH" (L'état franc).
"KRANKREICH" veut dire "l'état malade". Mais les allemands pensent également que les français eux-mêmes sont légèrement fêlés de la caboche.
Si vous suivez l'actualité, vous aurez appris que les commissaires français de l'Union Européenne, connus pour leur incompétence et leur fainéantise, ont été placés sous surveillance par les pays de l'Europe du Nord.
M. MOSCOVICI a carrément été insulté par des parlementaires européens. Il s'en fout. Comme tous les hauts fonctionnaires français, il est là pour se remplir les poches.
La France est un état communiste malade. La seule différence avec la Corée du Nord, c'est l'absence de camps de concentration. Cela ne veut pas dire qu'elle est plus démocratique...
Seuls, 40 % de la population française travaille réellement et produit des richesses. Le reste glandouille ou se contente de vivre aux crochets de ceux qui triment grâce à un système d'assistanat unique dans le monde. C'est l'égalité à la française !
En France, on peut vivre sans travailler...jusqu'à un certain point...la disparition du fric...qui ne pousse pas dans les arbres...
Nos enfants, enfin ceux qui ont envie de bosser, sont déjà obligés de quitter non seulement la Bretagne mais également l'hexagone pour vivre leur vie.
Vont rester ceux dont le rêve est de devenir fonctionnaires.
Je rêve d'une Bretagne qui retrouve sa vocation nationale du goût de l'aventure et de l'entreprise.
Il faut que nous quittions absolument le CLUB MED et le club des escrocs CGTistes pour regagner notre berceau naturel de l'Europe du Nord et de l'Atlantique.
Prenons exemple sur le Danemark !
NI HON UNAN ! SINN FEIN !
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