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- Communiqué de presse -
Bretons En Colère pour un contrôle officiel et déterminé des Rave Parties
L’association « bretons en colère » a clairement tenu dès sa création, le 1er novembre 2005, à manifester son désir de lutter contre les dérives d’un événement culturel en vogue dénommé « Rave Party ». Si l’association comprend et entend encourager le désir légitime de la jeunesse d’exprimer
Jean Pierre Stephane pour Bretons en colère le 25/11/05 20:40

Communiqué de presse

L’association « bretons en colère » a clairement tenu dès sa création, le 1er novembre 2005, à manifester son désir de lutter contre les dérives d’un événement culturel en vogue dénommé « Rave Party ». Si l’association comprend et entend encourager le désir légitime de la jeunesse d’exprimer son génie créatif dans le domaine musical, ici celui des musiques « électroniques », en revanche elle constate avec tristesse et révolte, que certains individus dénués de scrupules profitent de ce genre de rassemblement pour y faire commerce de stupéfiants dans des proportions quasi-industrielles. Ces derniers engendrent de la sorte une grave menace pour la santé publique en Bretagne. Souvent en provenance de Paris, mais pas uniquement, ces éléments sont un véritable fléau pour notre jeunesse déjà touchée par une consommation anormalement élevée d’alcool. Ces dealers, puisqu’il faut bien appeler un chat un chat, instrumentent cyniquement une fragilité psychologique inhérente au peuple breton, attestée par un taux de suicide sans commune mesure avec ce que l’on peut trouver dans l’hexagone et une propension globale à trouver refuge dans l‘utilisation de substances capables de donner une certaine confiance en soi. Ces dérives constituent un avertissement majeur pour l’avenir de la Bretagne, car cette jeunesse ainsi mise en danger symbolise nécessairement la mise en péril de l’avenir même de la communauté bretonne.

Le dernier épisode de cette réalité a été la rave se déroulant à Carnoët ayant engendré la mort tragique de Mathilde Croguennec, 18 ans, poignardée par un ou des monstres de plus d’une vingtaine de coups de couteau. Un bilan s’impose pour ce dernier événement à titre d’avertissement.

Cette rave a engendré:

- L’insolence des pouvoirs publics français envers les bretons, gouvernement en tête (le préfet et le sous-préfet n’étant que les exécutants chargés de la basse besogne par le gouvernement sans aucune marge de manoeuvre), qui n’ont à aucun moment consulté la population et les agriculteurs concernés. Ce comportement odieux, digne d’une république bananière, a révélé l’étendue du divorce entre le peuple et les responsables soit-disant représentatifs. Curieuse notion du bien public témoignée de la part de ces élites jamais investies par le pouvoir du suffrage populaire.

-La mobilisation de plus de 1 000 agents de l’état français, sur le compte du contribuable breton durant plus de trois jours. On imagine le coût d’un tel dispositif.

-La caution donné par l’état à des organisateurs qui n’en sont pas (aucun nom n’a été communiqué, les « organisateurs » posant masqués dans les journaux et à la télévision !) à un événement ayant engendré des saisies impressionnantes de stupéfiants: 1499 cachets d’ecstasy, 3.260 kg de résine de cannabis, 4.361 kg d’herbe, 202.26 g de cocaïne, 54.6 g d’héroïne, 1.053 timbres et 172 mines de LSD, 83 amphétamines et 7.5g de crack ainsi que 63.130 euros en liquide. Ces chiffres, énormes, n’avaient cependant rien d’imprévisibles, aussi la co-organisation menée entre état et responsables factices, reçus en préfecture, a-t’ elle eu tous les atours d’une collaboration.

- 50 interpellations d’individus dont une écrasante majorité d’individus non-européens liés à des réseaux étrangers mafieux.

- 401 personnes secourues dont 27 transférées vers des centres hospitaliers dont certains pour absorption volontaire d’ammoniac et autres substances tout aussi dangereuses.

- Une facture de plusieurs centaines de milliers d’euros, toujours sur le dos du contribuable breton, pour indemniser des agriculteurs ayant vus tout ou partie de leurs exploitations saccagées par des souillures aussi impressionnantes quantitativement que qualitativement (seringues, vomissures, défections, urine, déchets, etc.).

- Un meurtre révulsant d’une jeune bretonne, ayant été la victime de fou(s) ou de marginaux attirés par l’ambiance qui règne dans ces rave car désormais ostensiblement tolérée par l’état français.

Ce bilan montre l’étendue des dégâts causés par une dérive généralisée d’évènements qui n’ont plus de festifs et de convivial que le nom. Loin de vouloir faire cesser ce genre d’ignominie, l’état français entend réitérer l’expérience en sollicitant les maires du Morbihan pour l‘année 2006. La réaction de ceux-ci a été à la hauteur: le refus catégorique et sans appel. La préfecture, autrement dit le gouvernement, puisque le préfet, on ne le répétera jamais assez, n’est que le petit exécutant de la volonté non représentative des pouvoirs français, s’est dite « surprise » par cette fin de non-recevoir. Faut-il y voir la passivité pour le meurtre en général et la collaboration active pour la consommation de drogue en particulier ? L’association se pose légitimement la question.

Il est inadmissible qu'en 2005 des représentants de l'état possède un tel pouvoir d'exécution, préfets en tête, sans qu'ils ne doivent rendre des comptes à aucun moment aux populations qu'ils administrent. L'association "Bretons en Colère" tient à souligner le manque de représentativité de l'ossature administrative en Bretagne et soumet à la réflexion de chacun une série d'alternatives qui pourraient atténuer ce genre de dérives:

-Pour que les insolences de l’état français cessent, l’association « Bretons en Colère » propose que le poste de préfet soit remplacé par une magistrature élue pour un mandat limité dans le temps et dont les pouvoirs s'exercerait en respectant l'intégrité territoriale des pays bretons (Cornouaille, Tregor, Pays Vannetais, Pays Nantais, etc.) afin d’adapter les mesures publiques aux sensibilités régionales de la Bretagne. Cette mesure renforcerait le contrôle des populations sur les représentants de l‘état et les obligerait à être à l’écoute de leur réalité et de leurs attentes. En démocratie le pouvoir procède du peuple pour le peuple. Le comportement élitiste et autoritaire des hauts fonctionnaires de l’état enfreint par trop souvent cette vérité de base.

-L’encadrement des organisateurs et musiciens par les autorités au sein d’une structure officielle. Ces organisateurs devront veiller au respect de la loi dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité et plus largement à celui des obligations légales inhérentes à n’importe quel événement festif ou culturel. Dans ce domaine comme dans les autres, pour le respect de l‘état de droit, aucun passe-droit ou prime au laxisme ne doivent être admis.

-La sédentarisation définitives des « Rave Parties » sur des lieux arrêtés après conciliation entre organisateurs, élus et autorité publique sur des sites appropriés comme des terrains militaires désaffectés par exemple.

-Un contrôle drastique lors des « Rave Parties » mené par les autorités dans le cadre de la lutte contre l’usage de stupéfiants et contre la pénétration des réseaux mafieux au sein de ces évènements.

Pour le bureau de l’association Bretons en Colère

Jean Pierre Stefan, Porte-Parole

B retonsencolere [at] wanadoo.fr

Tel: 06.88.29.21.20

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