Le Goarnig Kozh vit avec l’amour de la Bretagne et de ses valeurs chevillé au coeur, depuis toujours. Voilà pourquoi ce livre revêt une importance primordiale. Il est le reflet d’une rare intégrité au service de causes nobles.

Il établit un parallèle dont le lecteur découvrira les liens ténus, entre la Bretagne, l’histoire de sa famille et celle du peintre Paul Gauguin.

Paul Gauguin alliait dans sa vie comme dans son oeuvre, avec naturel et virtuosité, le subtil mélange du rationnel et de l’irrationnel, du visible et de l’invisible.

Aujourd’hui, Jean Jacques Le Goarnig travaille à sa réhabilitation. Attachant par son humanité même, comme par ses qualités artistiques, Gauguin était d’ascendance bretonne par son arrière grand-mère, Thérèse Laisney et d'ascendance celte par son arrière grand-père, Don Mariano Tristan de Moscoso, originaire d'une famille aragonaise. Au cours de sa vie, il a aimé une Bretonne, Juliette Huet. Malgré son enfance au Pérou, ses voyages lointains vers les îles polynésiennes, il n’a jamais oublié la Bretagne. Au soir de sa vie, son chevalet s’ornait en effet d’une toile intitulée : « Village Breton sous la neige » , émouvant et édifiant témoignage de sa tendresse pour notre pays. Voilà également une pierre angulaire qui le rapproche de Le Goarnig Kozh.

Jean-Jacques et Mireille Le Goarnig ont lutté pour des droits essentiels, comme la liberté d’expression culturelle. En butte à l’obscurantisme et à l’ostracisme, ils ont choisi, contre vents et marées, de donner à leurs enfants des prénoms bretons. Aujourd’hui, grâce à ces pionniers, les prénoms bretons ne sont plus interdits, mais la facture s'avère lourde : les privations, l’absence de droits sociaux, les obstructions administratives systématiques, la difficulté de vivre, et même de survivre en mettant en lumière l’éclatante identité celte et bretonne. Six des enfants Le Goarnig ont été déclarés Citoyens Européens de Nationalité Bretonne à La Haye et à Strasbourg, devenant ainsi des précurseurs avant la lettre de l’Europe des nations et recevant d’elle une identité légitime non concédée par l’Etat français.

Un zeste de clairvoyance permet de reconnaître les génocides intermédiaires, les destructions organisées, masquées mais réelles et cuisantes.

Vive la Bretagne ! Bevet Breizh !

Auteure : Nolwenn le Gac, collaboratrice de Jean Jacques Le Goarnig.Présentation du livre "Bretagne Libre"

Editions des Etats de Bretagne

Titre : Bretagne Libre : Saga de trois génocides intermédiaires

Livre de Le Goarnig Kozh

Prix: 19,60 euros

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