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- Communiqué de presse -
Bilan de l'opération « Municipales 2014 et langue bretonne »
Début janvier 2014, le collectif Ai’ta !, pour la défense et la promotion de la langue bretonne, lançait avec 7seizh.info une opération à destination des candidats aux élections municipales. Le
Par Collectif pour Ai'ta ! Kreiz Breizh le 24/03/14 17:33

Début janvier 2014, le collectif Ai'ta !, pour la défense et la promotion de la langue bretonne, lançait avec 7seizh.info une opération à destination des candidats aux élections municipales. Le but était de les questionner sur la langue bretonne, les dispositions et actions qu'ils mettront en place, s'ils sont élus. La « campagne » qui était véritablement une première à l'échelle de la Bretagne, se voulait participative et interactive en invitant les électeurs interpeller eux-mêmes les candidats en lice.

Alors que l'échéance approche il est temps de faire un bilan de cette campagne. Et pour une première, le bilan est très positif avec près de 600 listes interrogées dans plus de 250 communes sur les 5 départements de la Bretagne. Les réponses nous arrivent progressivement et sont mises en ligne sur notre site de campagne :

(voir le site)

Le succès de cette campagne participative à l'échelle de la Bretagne est le fruit de la forte mobilisation des citoyens. Démontrant ainsi une fois de plus que l'avenir de la langue bretonne est une question d'importance et qui concerne toute la population. En effet, les élus locaux ont une capacité d'action majeure, d'où leur responsabilité dans la survie de la langue bretonne.

Cette responsabilité est d'autant plus grande que l'argument du coût de la mise en place d'une politique linguistique souvent opposé en cette période de réduction des dotations financières ne tient plus !

Ai'ta ! s'est procuré l'évaluation financière effectuée par la ville de Plescop (Morbihan, 4 800 habitants) concernant l'application de la charte « Ya d'ar brezhoneg » (la commune est labellisée niveau 3 et est en passe d'obtenir le niveau 4, le niveau le plus élevé de la charte).

L'étude montre que le coût direct annuel de l'application de la charte y est de 1078 ¤, soit… 0,013 % des dépenses globales de la commune !

Il sera dorénavant difficile d'évoquer le breton comme étant de nature à faire déraper le budget d'une commune, d'une agglomération ou d'une communauté de communes !

Notons pour finir qu'il est encore temps pour les candidats retardataires de nous faire parvenir leurs réponses et leurs engagements en faveur d'une réelle politique linguistique volontariste.

Voir aussi sur le même sujet : 2014, election, municipales, breton