Stupeur hier en Bretagne après les propos méprisants du ministre “bobo” parisien concernant les ouvrières de chez Gad – les femmes bien sûr, c'est toujours plus arriéré ! Les hommes, c'est plus instruit !!! - . Non seulement méprisant mais machiste le « p'tit ministre frais émoulu » aux finances, le p'tit génie enlevé à son nuage et ignorant de la réalité humaine et sociale du travail ! Cela ne peut être autrement d'ailleurs lorsque l'on a baigné dans une monoculture de hautes écoles françaises et banque Rothschild.
Alors lorsque l'on aborde le travail d'usine en agro-alimentaire, c'est une autre planète que l'on ne connaît pas. Même si l'on habite la même république avec à ses frontons “égalité, fraternité… ” Au fait quelle était le troisième adage ? Qu'importe, car les trois sont faux dans la réalité de leur application !
Mais le ministre s'est excusé ! Platement ! Et même qu'il viendra ici les présenter, ses excuses ! Pourquoi, je vous le demande ? Pour se refaire une bonne réputation ? Il n'a pas de pot le ministre ! Car ça, c'est rapé. En effet, c'est le premier élan qui révèle la vérité de la pensée. On l'a. Ça nous suffit.
Car le mépris nous connaissons. Nous collectionnons même une telle liste d'injures proférées à notre encontre que s'il en était ouvert un livre “guiness”, nous en serions les champions toutes catégories… À ce sujet, nous ne pouvons même pas demander justice dans ce pays car le peuple breton n'existe pas selon la loi de cette république !
Nous comprenons les Écossais et les Catalans qui veulent leur indépendance et autonomie quand nous voyons le peu de cas et le mépris faits aux Bretons par l'État français et ses représentants.
Il y a juste une chose que le p'tit ministre a oublié : nous sommes nous la Bretagne, et en comprenant Nantes dans le compte, nous sommes la première académie de l'hexagone. Loin devant ! Et que les ouvrières dites « illettrées » de chez Gad, en cette Basse-Bretagne, sont pour une bonne part bilingues ! N'en déplaise à sa république de nantis et de bobos !
Met allas evitañ hag evit e amzer da zont ! Re frank eo dezhañ dre lec'h base al loa. Mais hélas pour lui et son avenir, il l'a trop large par où passe la cuiller!