Nous enregistrons avec satisfaction que notre action a créé une situation où il devenait impossible de poursuivre dans le négativisme d'État sur les non-conséquences des essais nucléaires sur les personnes exposées.
Nous constatons que nous n'avons pas été associés à ce projet qui fixe un seuil inadmissible d'exposition aux radiations (50 millisivert) et contraire aux constatations scientifiques internationales.
Or, le seuil pour les populations est fixé à un millisivert ! Le gouvernement cherche-t-il à faire semblant de répondre aux préoccupations des victimes tout en créant des conditions qui, de fait, rendent impossible l'indemnisation des victimes en négligeant les études de la commission de l'ONU (l'Unscar) qui affirment que les faibles doses reçues peuvent provoquer des maladies radio-induites ?
Nous demandons par courrier au ministre de la Défense de revoir le contenu du projet de loi et du décret d'application qui fixe les maladies radio-induites, car nous sommes inquiets quant aux nombres restrictifs des maladies reconnues alors que les USA reconnaissent par présomption d'origine, plus de trente maladies cancéreuses ou non cancéreuses.