Action de marquage du dôme d'une centrale nucléaire avec une fissure pour pointer du doigt les risques liés à l'industrie nucléaire.
- Communiqué de presse -
Journée nationale d'information sur l'EPR, le réacteur le plus dangereux au monde
Samedi 24 Février 2007, Greenpeace organise une journée nationale d’information du grand public sur le nouveau réacteur nucléaire EPR. Les militants de l’association distribueront des bonbons rappelant les pastilles d’iode qu’il faut absorber en cas d’accident nucléaire, sur lesquels il est inscrit : « EPR : je ne veux
Par François Paillard pour Greenpeace-Rennes le 22/02/07 23:32

Samedi 24 Février 2007, Greenpeace organise une journée nationale d’information du grand public sur le nouveau réacteur nucléaire EPR. Les militants de l’association distribueront des bonbons rappelant les pastilles d’iode qu’il faut absorber en cas d’accident nucléaire, sur lesquels il est inscrit : « EPR : je ne veux pas avaler la nouvelle pilule nucléaire ! »

Cette journée fait suite à la publication cette semaine d’une étude réalisée par John Large, expert indépendant de renommée internationale sur les questions du risque nucléaire dont la conclusion est sans équivoque : l’EPR sera le réacteur le plus dangereux au monde. « l’EPR est un projet inutile sur le plan énergétique mais aussi dangereux en terme de sécurité » explique Frédéric Marillier, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France. « Selon John Large, en cas d’accident nucléaire tout le territoire français sera touché et même au-delà. Les gens doivent savoir à quoi on les expose » . L’EPR, le plus puissant des réacteurs au monde (1600 MW), concentrera plus de radioactivité que ces prédécesseurs. De plus, l’utilisation prévue d’un combustible spécifique à base de plutonium (le MOX), au lieu du combustible classique à base d’uranium, renforcera la radioactivité et la toxicité des rejets éventuels En cas d’accident grave de l’EPR, les conséquences seraient dramatiques : Jusqu’à 320 personnes mourraient dans les tous premiers jours, et près de 2000 personnes tomberaient malades. Au final, près de 30 000 personnes développeraient un cancer mortel. Plus de 9 500 personnes développeraient un cancer de la thyroïde dont environ 1000 seraient mortels. Jusqu’à 3 millions personnes seraient évacuées sur une zone de plus de 36 000 km2, soit une zone plus grande que la Haute et Basse-Normandie réunies.1 million de personnes devraient se confiner chez eux. Enfin, il faudrait organiser dans un temps record la distribution de pastille d’iode à 13 000 personnes. Il n’est pas trop tard pour éviter un tel scénario. L’EPR n’est pas encore commencé, et son décret d’autorisation n’a toujours pas été signé. Greenpeace appelle les candidats à l’élection présidentielle à s’engager à renoncer au projet EPR. « Ce projet inutile, détourne la France des priorités énergétiques à mettre en place en urgence. L’EPR est un véritable verrou qu’il faut casser pour enfin faire la place à une politique basée sur la sobriété, l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables » conclut Frédéric Marillier. Greenpeace sera aussi présente dans les 5 manifestations organisées le 17 mars à Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse, par le collectif national Stop EPR.

Ce samedi 24 février, Greenpeace sera présent à Rennes, place du Colombier, à partir de 15h et à Brest, place de la Liberté à partir de 14h.

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