- Dépêche -
Accueil des moins de 2 ans à l'école : Le Parti Breton et Christine Bellego (UDF) livrent leurs points de vue
Suite à l'enquête parue ce matin dans nos colonnes, notre agence a reçu deux nouvelles réactions sur la décision de l'Inspecteur d'Académie de limiter l'accueil des enfants de 2 ans en maternelle.
Par Bedex Erwann pour ABP le 19/01/07 17:58

Suite à l'enquête parue ce matin dans nos colonnes , notre agence a reçu deux nouvelles réactions sur la décision de l'Inspecteur d'Académie de limiter l'accueil des enfants de 2 ans en maternelle. L'une de Jacques-Yves Le Touze, porte-parole du Parti Breton, l'autre de Christine Bellego, déléguée de l'UDF pour la circonscription d'Auray-Port-Louis.

Pour Jacques Yves Le Touze, le choix de l'inspecteur d'académie est choquant en raison de l'arbitraire de la décision prise sans véritable concertation ni avec les principaux concernés (chefs d'établissement, parents d'élèves), ni avec les élus locaux. Une attitude que l'on retrouve également dans la filière bilingue, souligne le Parti Breton qui constate que le défaussement de l'état central sur les collectivités locales va mettre ces dernières dans l'obligation de prendre en charge financièrement l'accueil pré-scolaire sans contrepartie financière. Pour le Parti Breton, il est grand temps que l'éducation en Bretagne soit gérée directement par un véritable exécutif breton responsable.

Quant à Christine Bellego, elle invite à réfléchir sur une nouvelle approche. Un enfant de deux ans est un bébé qui n'a pas sa place dans les structures scolaires actuelles, quels que soient la compétence et le dévouement des institutrices et des aides-maternelles. Soulignant que l'Etat a le devoir de soutenir financièrement la politique familiale, dont l'accueil du jeune enfant est un aspect essentiel, Christine Bellego ne pense pas que ce soit le rôle de l'Education nationale. Et de proposer des structures intermédiaires avec le taux d'encadrement nécessaire à des petits, subventionnées bien sûr (à tous les échelons, Etat, région, département, commune et communauté de communes, CAF, mais aussi, pourquoi pas, mécènes divers, entreprises et autres). Acec pourquoi pas des innovations, telles les crèches bilingues, en breton ou en anglais, de sensibilisation à la musique ou autre, en respectant le rythme des enfants ?

Des propositions à réfléchir...

Voir également notre enquête (voir le site)

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