- Communiqué de presse -
Pétition à l'appui ! Un dixième du corps électoral de Loire-Atlantique
Pétition à l'appui ! Un dixième du corps électoral de Loire-Atlantique veut se rattacher à la Bretagne ? Le vote sera-t-il respecté ? Hollande dans la 56 ème proposition de son programme… promettait de ratifier la Charte Européenne des Langues Minoritaires. On a attendu...
Par Angèle Jacq pour Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme le 29/11/18 12:38

Pétition à l'appui !

Un dixième du corps électoral de Loire-Atlantique

veut se rattacher à la Bretagne ? Le vote sera-t-il respecté ?

Hollande dans la 56 ème proposition de son programme… promettait de ratifier la Charte Européenne des Langues Minoritaires. On a attendu...

Macron  promettait une gouvernance girondine… décentralisée !!! Où est-t-elle passée ? Réponses : révoltes et manifestations ces dernières semaines dans le territoire… Normal !

Récemment les parents du petit Fañch sont passés au tribunal de Rennes pour faire admettre l'écriture bretonne du nom de leur enfant, refusée jusqu'à ce jour… au prétexte d'une loi datant de la Terreur ! Jugement porté en cassation par le procureur général Jean-François Thony.

Mais pas de problème pour nommer Nuñez – avec tildé - second du nouveau ministre de l'intérieur et nomination de la consule de France à Johannesburg avec son tilde (~)… Selon que vous soyez puissants ou misérables… n'est-ce pas ?

… Diwan est toujours en négociation avec l'état français pour une aide financière... et c'est ainsi depuis 1979 ? 80 ? La TV en langue bretonne diffuse "généreusement" 2 heures de programme « e Brezhoneg » par semaine , à comparer avec les 2 TV galloises (S Pedvarek et BBC Wales) qui, elles, diffusent leurs programmes en langue galloise à égalité avec l'anglais !

Enfin, une consultation menée avec la rigueur que l'on sait par Bretagne Réunie à Nantes va dans le sens d'un retour de la Loire-Atlantique dans le cadre administratif de la Bretagne… Car un jour… une décision de fonctionnaire d'état avait décidé de l'en couper ! Constat : sans l'aval de la population du territoire, l'avis du fonctionnaire d'État s'est imposé ! Ainsi court le centralisme fonctionnarisé parisien comme celui des décisionnaires politiques qui décident et tranchent à l'encontre de l'avis de leurs mandants.

C'est la démocratie « à la française » ?

Or, Nantes est on ne peut plus bretonne puisque ancienne capitale ducale de Bretagne. S'il était besoin de le démontrer, le château des ducs de Bretagne l'atteste encore chaque jour depuis des centaines d'années.

La place de Nantes est donc administrativement en région Bretagne

Car la Bretagne est – et c'est l'histoire - :« le plus vieil État sans Nation d'Europe ». Est-ce pour cela que l'État français le coupe en deux morceaux ?

Ceci étant, cent mille personnes de Loire-Atlantique, ont signé une pétition défendue par l’association Bretagne Réunie en faveur de son rattachement à la région Bretagne. Ce qui reconstituerait ainsi une unité territoriale historique bien comprise.

Cette pétition a été présentée ce mardi 27 octobre au président du département, Philippe Grosvalet…

Ce chiffre de cent mille personnes signataires représente un dixième du corps électoral de Loire-Atlantique, contacté dans la rue ou lors d’événements sportifs et culturels grâce à des centaines de bénévoles convaincus que l'unité de la Bretagne ne peut-être que bénéfique économiquement et culturellement aux Bretons de Brest à Nantes en passant par Rennes. Démarche faite depuis les élections présidentielles et législatives de 2017 afin de faire valoir le droit d’option de la population du département à un référendum sur la question.

Cette démarche, possible jusqu’au 1er mars 2019, permet aux départements de changer de région. En effet, le seuil de 10 % de signataires atteint, oblige le conseil départemental à inscrire à l’ordre du jour de sa prochaine session la possibilité d’organiser un référendum sur la question. « C’est la seule solution qui existe au niveau légal », a fait valoir Romain Bily, secrétaire général de Bretagne réunie, suite à une rencontre ce mardi 27 novembre, à 18 h, à l’Hôtel du département.

Car le temps presse afin d'organiser une consultation populaire qui doit être inscrite à l’ordre du jour de la session départementale du 17 décembre 2018.

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