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- Communiqué de presse -
L'éducation nationale contre la région
« LA LANGUE DE NOS VOISINS, VERITABLE SESAME SUR UN MARCHE DE L'EMPLOI PORTEUR, N'INTERESSE PAS L'EDUCATION NATIONALE » titrait la Voix du Nord du 18/01/06 à propos d'une récente directive du Ministère de l'Education excluant le néerlandais des examens et formations donnant accès au professorat des écoles.
- - pour Alliance Régionale Flandre-Artois-Hainaut le 16/03/06 15:14

(voir le site)

« LA LANGUE DE NOS VOISINS, VERITABLE SESAME SUR UN MARCHE DE L'EMPLOI PORTEUR, N'INTERESSE PAS L'EDUCATION NATIONALE » titrait la Voix du Nord du 18/01/06 à propos d'une récente directive du Ministère de l'Education excluant le néerlandais des examens et formations donnant accès au professorat des écoles.

8 000 élèves ou étudiants apprennent actuellement le néerlandais dans la Région. Ceux d'entre eux qui voudront un jour enseigner devront choisir parmi les langues obligatoires suivantes : anglais, allemand, arabe, italien, espagnol ou portugais. Mais pas le néerlandais !

Autre signe inquiétant, toujours selon la VDN, « la suppression dans l'académie de Lille, des préparations au CAPES et à l'agrégation de néerlandais,…déjà réduite à une portion congrue », c'est-à-dire la fin de la formation d'enseignants qualifiés en néerlandais.

La langue de nos 21 millions de voisins performants de Flandre du Nord et des Pays-Bas a été virée ! Cette langue est, rappelons-le, la langue unifiée et de large communication de l'ensemble des idiomes et dialectes flamando-néerlandais, dont le vlaemsch ou flamand de France, toujours parlé dans le Westhoek malgré 3 siècles d'interdiction, fait partie. A titre de comparaison, le néerlandais est au flamand, ce que le français est au picard ou au québécois.

A ce sujet, la directive dont il est question, autorise des options pour « des langues à extension régionale délimitée », comme le basque, le créole, le breton, le catalan, le corse ou l'occitan, à savoir les langues régionales. Du flamand ? aucune trace ! Et on se remémore les attendus de la vieille loi Deixonne excluant le flamand et l'alsacien parce que « représentant traditionnellement des cultures hostiles à la France » !

Klaus GERTH, président des jurys du CAPES, considère ce « démantèlement du néerlandais » incompréhensible dans une région où « la connaissance du néerlandais est généralement synonyme d'emplois : 50% des postes offerts dans un rayon de 30 à 60 km de Bailleul, Lille ou Wervicq nécessitent l'utilisation de cette langue ». Signalons encore que cette langue est enseignée dans 200 établissements scolaires dont 160 écoles primaires. La Voix du Nord, pourtant peu suspecte de sympathies régionalistes, conclut : « Au regard des enjeux économiques, la région peut-elle vraiment se contenter de cela, et faire l'économie d'une vraie campagne de promotion, comparée à celle menée au Pays-Basque, par exemple ? »

Pour lire la suite : (voir le site)

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