La Fédération UDB de Loire-Atlantique félicite la tenue d’un débat lors du dernier Conseil municipal de Saint-Nazaire/Sant-Nazer concernant une retour du drapeau breton sur le parvis de la Mairie et la mise en place de plaques de rues bilingues français-breton. Le droit à l’initiative citoyenne montre ainsi toute sa pertinence.
Comme les écologistes nazairiens l'ont affirmé, le" Gwenn-ha-Du" a été présent jusqu’en 1984, date à laquelle il a été retiré par l'ancien maire Joël Batteux. De même que pour l’installation de plaques de rues bilingues, la demande d’un retour du drapeau breton, issue du droit à l’initiative citoyenne, est à la fois un désir de reconnaissance d'une histoire, un travail mémoriel sur la place de l'identité ouvrière et bretonne dans la Ville, ainsi qu'un regard porté vers un avenir ouvert à la diversité linguistique et culturelle. La majorité de M. Samzun a beau jeu de se voiler derrière un républicanisme aux accents nationalistes.
Ses positions sont celles d'une peur de l’héritage culturel breton de Saint-Nazaire/Sant-Nazer sous couvert d'un "excès d’appartenance ». Cette référence au repli identitaire est une constante d'une certaine gauche, un impensé jacobin : On serait moins républicain en défendant la culture et les langues de Bretagne ? On serait moins républicain en scolarisant ses enfants dans une école bilingue français-breton ? On serait moins républicain en dansant aux festoù-noz ?
A l'UDB, nous sommes persuadés que les langues et la culture d'un territoire, les mémoires collectives, qu'elles soient, pour Saint-Nazaire/Sant-Nazer, ouvrières, briéronnes ou bretonnes, sont une richesse qui donne à voir l'identité d'une ville. Elles aident à affronter les transitions écologistes, démographiques et démocratiques nécessaires, aident à construire une Ville ouverte sur le monde, aident à l'accueil des nouveaux habitantes, d'où qu'ils/elles viennent, aident à s'inscrire dans la construction d'une Europe dont la devise est "Uni-e-s dans la diversité".
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