Ce soir mercredi 30 août à 20 h, sur YouTube en direct, connectez-vous sur la chaîne Nurea TV afin de passer une agréable soirée en compagnie de deux amoureux de la liberté de penser et de rechercher, Howard Crowhurst et Nora Hosni.
Terminée la télé à papa avec Alain Decaux racontant la vérité officielle les yeux dans les yeux en hypnotisant le manant moyen. À John Wayne qui serrait la louche du général de Gaulle en se présentant ainsi, « John Wayne, from Twentieth Century Fox ! », de Gaulle répliqua, « De Gaulle, de l’ORTF », ça résumait bien l’ambiance.
Enfant puis ado, quelques programmes retenaient néanmoins mon attention. C’était l’époque où je dévorais deux à trois livres de science fiction par semaine, en 6e au collège de Kermoysan à Quimper, avec mon pote Erwan, on avait cette passion commune, on avait même le droit assez dingue en sixième de rédiger nos rédactions ensemble, ça finissait toujours par plusieurs copies doubles agrafées rendues au prof, des histoires invraisemblables et des fins apocalyptiques sur des îles ou des planètes inconnues.
On lisait tous les titres de « Présence du Futur » chez Denoël et c’était le temps où « L’avenir du Futur », avec Robert Clarke une fois par mois le lundi soir, programmait un film de science fiction plus un débat, sur TF1.
Auparavant, en plus pointu, de 1968 à 1971, « Eureka » était créée par le Breton Michel Treguer, toujours sur la première chaîne.
« Temps X », en 1979, avec les frères Bogdanoff, enfonçait le clou pour les passionnés de SF. Entre deux épisodes du Prisonnier, des Envahisseurs et surtout de Cosmos 1999, ou Barbara Bain et Martin Landau échangeaient en se voyant grâce à un téléphone portable, pure science fiction...
C’est dans Temps X que j’entendis pour la première fois Jean-Pierre Petit, dont la personnalité rebelle et surdouée crevait l’écran. C’était l’époque où Jean-Claude Bourret osait parler d’Ufologie en se prenant des vents et des sarcasmes au joyeux pays du rationalisme triomphant et condescendant. Bourret et Jean-Pierre Petit sont toujours là, mais jamais présents sur les media officiels.
Aujourd’hui les nouveaux media internet les ont remplacés, c’est là que l’on peut continuer à les entendre, eux et beaucoup d’autres, écouter tout ce que la France n’invite pas ailleurs. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une nouvelle chaîne internet peer to peer n’apparaisse. Pour les chercheurs d’irrationnel, du mystérieux, il existe plusieurs canaux, sans tomber dans le New Age ou le bizness pur.
Nora Hosni, avec Nurea TV, est l’héritière de ces programmes, ainsi que Bob Bellanca, lui aussi propriétaire d’une de ces chaînes, BTLV, après avoir été animateur/producteur sur Ado FM. L’influence principale de Bob ? Un programme américain, bien sûr, le fameux « Coast to coast » créé en 1984 par Art Bell et diffusé par Premiere radio Networks. L’on y parle de crop circles, de hantises, d’occultisme, d’UFOs, de paranormal, d’archéologie interdite, d’anciens astronautes.
J’aime bien ce terme d’archéologie interdite, car lorsque l’on quand l’on se penche un peu sur le sujet, pour plein de raisons, dont celle très pesante de la Genèse officielle judeo-chrétienne, on se rend assez vite compte que oui, travailler sur cette architecture mégalithique est interdit idéologiquement.
La Bretagne a la chance d’avoir à Plouharnel un chercheur indépendant d’origine galloise qui travaille depuis plus de 27 ans à résoudre le mystère mégalithique, Howard Crohurst, spécialiste également de l’architecture des cathédrales.
Peu connu ici pour les mêmes raisons citées plus haut qui font que ces défricheurs sont ostracisés par le système officiel, Howard Crohurst, humblement, dans l’ombre presque, peu à peu fait bouger les lignes, si l’on peut dire. On pourrait développer et parler longuement de ces travaux mais on va faire simple, synthétique et un brin provocateur pour vous donner aller envie de l’écouter ce soir. Et surtout d’aller plus loin pour lire ses travaux car c’est un sujet on ne peut plus sérieux.
Howard Crowhurst, dont deux ouvrages viennent enfin d’être diffusés par Coop Breizh, démontre par ses travaux, de façon assez claire et précise, (les outils modernes dont Google Earth permettent à chacun de vérifier par soi-même), qu’il existe des principes architecturaux mégalithiques et une organisation géométrique appliquée au centième de degré par rapport aux points cardinaux. Sur toute la terre.
On lui laisse la parole, « …autrefois, sur ce territoire dit aujourd’hui de Bretagne, il existait une civilisation très développée, aussi développée que celle des Sumériens, des Égyptiens ou des Mayas, cette civilisation existait, il y en a toutes les traces et c’était probablement la capitale du continent européen d’aujourd’hui, les gens devaient y venir de partout et malheureusement aujourd’hui les gens n’ont absolument pas conscience que cela existait. Oubliez vos peaux de bêtes et toutes ces sornettes ».
Howard Crowhurst reviendra fin septembre pour une deuxième émission, sur le disque de bronze de Nebra, découvert en Allemagne en 1999. Il sera à nouveau invité par Nora Hosni, fondatrice avec son mari de Nurea TV.
Interview rapide de Nora.
ABP : Nora, qu’est-ce qui vous a mené à Nurea TV ?
Nora Hosni : J'ai commencé mes recherches personnelles dans les sujets "mystérieux" entre 2007 et 2009 en solo. D'abord via des lectures et documentaires sur l'archéologie interdite, puis ensuite l'ufologie et rapidement j'ai ouvert la porte à tous les sujets car je me suis rapidement rendu compte que tout était lié.
ABP : Quelles premières actions concrètes avez-vous réalisées à partir de ces recherches ?
Nora Hosni : En 2009-2010 j'ai lancé les premiers Repas Ufologique de ma ville (Saint-Étienne) car je voulais échanger avec des personnes intéressées sur ces sujets et c'est assez dur d'aborder ces thèmes en repas de famille. Cela a duré seulement 1 an car j'avais un travail à mi-temps qui s'est transformé en temps plein et je n'avais plus le temps de préparer ces rendez-vous. Le déclic, c’est 2013 : je suis tombée sur la radio BTLV, à la première écoute d'une émission, j’ai su que je voulais faire la même chose : informer les gens sur ces sujets. En repas Ufologique, j'étais frustrée par le manque de participants, environ une vingtaine par repas, avec le web il n'y avait plus de limite de places.
ABP : Quand est venue l’idée de créer une chaîne YouTube ?
Nora Hosni : J'ai participé plusieurs fois à des émissions sur cette radio, d'abord pour témoigner la première année puis dès la deuxième année de façon quasi hebdomadaire sur l'émission « L'Actu, la Rédac’ et Vous ». Une fois le virus attrapé j'ai créé ma première chaîne YouTube "Nouvelles de l'Univers" je souhaitais ajouter l'image au son mais je n'ai eu le temps de mettre en place qu'une seule émission en août-septembre 2014 sur le thème des Crop Circles, avant qu'une plateforme sur le net ne me demande en novembre 2014 de créer ma chaîne sur leur espace.
C'est à ce moment que j'ai intégré l'équipe du « Grand Changement », mais en me concentrant uniquement sur mon émission, " Lumière sur les mystères de l'univers". J'y suis restée de mars 2015 à janvier 2016, j'ai organisé plus de 130 émissions toujours en direct avec plus de 12.000.000 vues. Puis j'ai décidé de créer ma propre plate-forme de diffusion afin de pouvoir présenter une WebTV 100 % en accord avec ma vision du partage de l'information : accessible au plus grand nombre sans que l'argent soit un frein à l'accès à ces sujets aussi essentiels pour ceux qui sont en quête de sens, qu'universels pour ceux qui ont l'esprit ouvert. Et surtout sans aucun prosélytisme ou élitisme d'aucune sorte.
La SARL Nuréa TV a donc vu le jour le 11 avril 2016 et depuis, Guillaume, qui est mon compagnon de route et mari depuis plus de 17 ans, arrivons à toucher un plus large public dans une ambiance de recherche décontractée autant du coté des chercheurs/trouveurs que des passionnés par le mystère et l'insolite.
ABP : Quels sont les premiers résultats ?
Nora Hosni : En 4 mois, nous comptons plus de 650.000 vues, et une moyenne de 3.000 personnes connectées sur les émissions en direct. C'est d'ailleurs rassurant de voir autant de monde se retrouver le temps d'une émission ou plus, quand on sait que toutes les personnes qui s'intéressent à ces sujets se sentent très souvent isolées voire dénigrées. Et moi la première j'apprécie énormément ces espaces de rencontres où pendant quelques heures chacun apprend, pose des questions et apporte aussi des compléments d'informations suivant ce qu'il a trouvé ou non lors de ses recherches personnelles.
ABP : Comment voyez-vous l’avenir ?
Nora Hosni : J'ai une chance incroyable aujourd'hui de partager ma propre quête de sens personnelle avec autant de belles personnes, fussent-ils des intervenants spécialisés ou les personnes du public. Nous avançons tous ensemble en totale liberté, avec autant de partages sur les directs que sur les différents réseaux sociaux de la chaîne, le site officiel, Facebook, YouTube ou Twitter. L'aventure ne fait que commencer et celle là est d'autant plus excitante qu'au vu des trouvailles que nos intervenants partagent avec nous, elle s'avère être tout aussi passionnante qu'infinie. À chaque fois que je prends un peu de recul pour le constater et une nouvelle fois je ne peux que résumer tout cela par cette simple phrase : La Vie Est Belle.
(voir le site) de epistemea
(voir le site) de nurea tv