Les trois accusés, Hubert Villieu Marchais, Régis Grandjean, et Thomas Baudoux, soutenus par plus de 60 personnes, se sont présentés au tribunal de Saint-Nazaire où ils ont été jugés pour des « dégradations » qui ont eu lieu dans la nuit du 19 au 20 avril 2007 sur les communes d'Asserac et de La Baule.
Les maires de ces deux communes ne se sont pas portés partie civile. Trois témoins se sont présentés à la barre : Annaïg Le Gars, présidente du groupe UDB Alternatif au Conseil régional de Bretagne, Émile Granville pour Bretagne Réunie et Jean Ollivro, scientifique à l'Université de Haute Bretagne.
Le procureur a relevé la banalité des faits sur la statue d'Olivier Guichard, qui est un travail d'artiste. Il demanda pour chacun des inculpés un travail d'intérêt général de 120 à 150 heures, ou 500 € d'amende.
A suivi une très bonne plaidoirie de l'avocat Erwan Le Moigne, du barreau de Saint Nazaire,qui plaide sur l'action militante. Cet avocat appartient au cabinet d'André Tinière, qui fait partie du pool de Skoazell Vreizh. Il rappelle les vœux du Conseil régional de Bretagne sur la réunification, tout comme le Conseil général de Loire-Atlantique. Il explique par ailleurs qu'il n'y a eu ni casses, ni dégradations…
Intervient le verdict du président de la Justice : il y a requalification des faits, ce qui annule la poursuite pour dégradation. Les trois Bretons sont condamnés chacun à 500 € d'amende avec sursis.