L’Avenir de la Bretagne devient une revue d'études
Après des échanges constructifs entre les nombreuses personnes présentes, il a été décidé que le format "revue d'études" serait adopté avec une parution trimestrielle.
Par Servane Huonic pour Institut de Documentation Bretonne et Européenne (IDBE) le 12/03/25 17:30
Le 19 octobre 2024, une Assemblée Générale Extraordinaire de l'entreprise E.B.B., responsable de la publication de L'Avenir de la Bretagne, a eu lieu à Guingamp. L'objet principal de cette assemblée était d'envisager une refonte complète de notre journal pour garantir sa pérennité. Il convient de rappeler que ce périodique a été créé en 1958 dans le but précis de défendre et promouvoir les intérêts et les aspirations du peuple breton au sein du contexte européen, en suivant une philosophie fédéraliste, c'est-à-dire axée principalement sur la démocratie locale.
Après des échanges constructifs entre les nombreuses personnes présentes, il a été décidé que le format "revue d'études" serait adopté avec une parution trimestrielle. Chaque numéro se concentrera sur un thème particulier. En plus d'une nouvelle mise en page et d'un nouveau design, une équipe élargie a également été mise en place. Le but est de faire de cette revue un espace d'échange et de débat qui répond davantage aux préoccupations actuelles et aux aspirations futures de nos compatriotes, sans jamais renoncer à ses racines historiques. A noter également qu'un effort particulier sera porté sur l'inclusion d'articles en langue bretonne.
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Le thème de notre première publication nouvelle formule sera : "La démocratie de proximité". Pour le second trimestre, nous aborderons "La langue bretonne", tandis que le numéro du troisième trimestre se concentrera sur "Le monde maritime, infrastructure" et enfin, pour le dernier numéro de l'année, nous traiterons du "logement et l'habitat en Bretagne".
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Jeanneherviou@gmail.com Le Mercredi 12 mars 2025 22:28
Le visuel est très pro, je vais m'abonner. Journal historique qui faut la peine de continuer. Votre ferveur vous honore.
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Alan E. VALLÉE Le Samedi 15 mars 2025 10:37
La page 2 du document n'étant pas immédiatement visible, ces trois sujets suffisent pour décrire une impasse programmatique. Savoir : La proportionnelle, le referendum et la suppression des préfets remplacés par des commissions mixtes, ne sont vraiment pas souhaitables. ( 1 ) - La proportionnelle, et ses tares, existe déjà pour les élections régionales. Elle va à deux tours. Mais elle est immédiatement torpillée. La liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges ! L'autre moitié est proportionnellement répartie. Sauf qu'il n'y a là rien de démocratique, on obtient, paraît-il, ainsi une stabilité des Majorités. Elle serait aisément obtenue avec un scrutin à un seul tour offrant un choix clair aux électeurs. ( 2 ) - Le referendum qui, en principe, nie le jeu normal des Majorités élues dans les institutions, par démagogie fait voter voter les gens non sur la question posée - quelle enjeu formulé comment et quand ? - mais sur celui qui la pose. C'est ce que démontre la Science politique. Il s'agit le plus souvent d'une manipulation politicienne. ( 3 ) - L'État doit, en principe, être représenté par un haut personnage dans des régions autonomes. Faire le geste symbolique de les remplacer par une "commission mixte" accorderait encore au plus puissant le moyen d'imposer ses choix et, parfois, les caprices d'un gouvernement. Plus cohérente serait la suppression des co-financements consécutive à l'instauration des indispensables autonomies. AV
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De P. Argouarch à Alan E. VALLÉELe Samedi 15 mars 2025 13:12
Vous écrivez : " Le referendum qui, en principe, nie le jeu normal des Majorités élues dans les institutions, par démagogie fait voter voter les gens non sur la question posée - quelle enjeu formulé comment et quand ? - mais sur celui qui la pose. C'est ce que démontre la Science politique. Il s'agit le plus souvent d'une manipulation politicienne." Encore une fois et c'est pas la première fois que je vous le dis, ce que vous appelez "science politique" n'est que de la propagande francaise et de plus jacobine. Lisez les sciences politiques en allemand ou en anglais. Sortez de votre lavage de cerveau franco-français. Allez dire aux Suisses que leurs votations sont des manipulations ! J'ai voté pour des centaines de referendum en Californie. Aucun n'étaient des manipulation : pour la simple raison que les referendums doivent être initiés par des pétitions d'environ 10% des électeurs. C'est à eux et uniquement aux électeurs que doit revenir l'initiative d'un référendum. Ca s'appelle la démocratie directe. C'est indispensable en démocratie car les élus sont des fois biaisés par leur statut d'élu. Pourquoi voulez-vous qu'un élu des Pays de la Loire scie la branche sur laquelle il est assis et se prononce pour une restructuration des limites territoriales de sa région ? Pourquoi voulez vous qu'un député vote une loi qui encadre et limite les attachés parlementaires ? La seule alternative à la démocratie directe, c'est la dictature ou le régime présidentielle comme en France où le gouvernement, l'exécutif donc initie des lois et force sa majorité, quand il en a une, à les voter. Comme le gouvernement n'a pas de majorité en ce moment, le système français est dans une impasse. Il ne reste que deux alternatives : la dictature et elle a débuté avec l'usage du 49-3 ou passer à une vraie démocratie, une 6e république, qui donne le droit d'initiative populaire pour les referendum à tous les niveaux territoriaux.
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De Alan E. VALLÉE à Alan E. VALLÉELe Samedi 15 mars 2025 14:53
A Philippe ARGOUARCH :
Dans leur essence et modalités, les referenda réalisés là où vous dites n'ont rien de commun avec ceux qui sont effectués en France. "Votations" base de la démocratie directe et "referenda" sont hétérogènes.
Le 49-3 n'est pas la dictature mais permet de répondre à la question de savoir si une autre Majorité existerait pour soutenir un autre gouvernement menant une autre politique.
Avant d'évoquer "la VIe république", encore faudrait-il commencer à correctement faire fonctionner la Ve ! Avant l'instauration de l'élection du Pt au suffrage universel direct (par et pour De Gaulle), elle était parlementaire. C'est ici qu'est le vrai mal français. Il confond abusivement État et gouvernement qui "détermine et conduit la politique de la nation", soutenu par une Majorité parlementaire.
AV
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Yann L Le Samedi 15 mars 2025 15:50
La critique faite à la proportionnelle "à la française" est justifiée. Toutefois, une "vraie" proportionnelle (sans prime majoritaire) permet une bonne représentation des populations. Elle pousse au compromis. Mais, pour réduire les risques d'instabilité, l'exécutif doit avoir le droit de dissolution. Reste deux inconvénients: le renforcement du poids des partis et l'absence de représentation des territoires. Le système législatif allemand semble avoir résolu ces problèmes.
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jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Dimanche 16 mars 2025 07:03
Le financement des partis politiques à partir des voix obtenues est un système a double tranchant favorisant les partis hexagonaux et devenant une pompe à fric d'abord. Les scrutins de listes ,y compris pour les plus petites communes me parait dangereux aussi pour cela et pour cliver les électeurs. La parité si elle est une bonne idée ,va compliquer les prochaines élections..déjà que motiver des candidats maires sera difficile. Cela ouvre la porte à la surpuissance des préfets ,sous préfets. financièrement, je ne peux soutenir toutes les publications car je soutiens des financements de tracts ou flyer localement à Saint Nazaire et le film documentaire les Gamins de Saint Nazaire 454/62.