Philippe Chéneau, vigneron nantais à Monnières,Loire-Atlantique est poursuivi par l'administration de la répression des fraudes . S'Il ne conteste pas son oubli d'une mention obligatoire pour son vin mousseux, par contre il est choqué que la mention "vin breton" lui soit reproché.
Il est à noter que sa mention "Breizh Gwin Gwen" est passée sous silence par la répression des fraudes. La France ne reconnaissant pas la langue bretonne, il est donc impossible à ses administrations de faire mention d'écrits dans cette langue considérée comme devant faire partie de la sphère privée.
Les références à l'identité bretonne de son vin, Monsieur Chéneau ne les indiquées que sur une contre étiquette, l'étiquette de façade indiquant toutes les mentions obligatoires imposées de façon très drastique par les différentes organisations et administrations qui encadrent la production viticole dans l'Hexagone.
La plainte de l'administration de la Répression des Fraudes a été déposée auprès du Procureur de Nantes .Il lui appartient et sans doute à sa hiérarchie parisienne, de poursuivre ou pas ce vigneron breton.
Celui-ci a choisi Maître Yann Choucq du barreau de Nantes pour le défendre dans cette affaire dont la connotation politique est évidente surtout quand on sait que l'argument est : "Interdiction de mentionner Vin Breton car vous êtes dans la région des Pays de la Loire".