Le 1er salon des vins bretons organisé à initiative du comité local de Bretagne Réunie fera date
Par Hubert Chémereau pour ABP le 29/01/24 13:25
Une douzaine de vignerons sont attendus dans la ville portuaire de Sant-Nazer. On pourra aussi se restaurer sur place (crêperie Breizh Grenouille et huitres de Séné de la famille Richard) et déguster à la pression la bière de Brière de la Brasserie Zed de St.Joachim. Animation musicale assurée par le groupe Robert & Robert. A 15h une conférence sur l'histoire viticole du pays nazairien. Le site du salon a une longue histoire maritime car il était le local des remorqueurs nazairiens jusque dans les années 90.
Hubert Chémereau est correspondant de l'ABP à Saint-Nazaire. Il est historien et auteur d'articles dans ArMen, Chasse Marée, Place Publique (édition de Nantes).
Christophe M. Josso Le Mardi 30 janvier 2024 08:56
Il est bien normal qu'un 1er salon des vins bretons ait lieu en Bretagne nantaise, n'en déplaise aux révisionnistes de l'ARVB (Association pour le Reconnaissance des Vins de Bretagne - Association de promotion et de défense des vins de Bretagne ) qui passe son temps à communiquer sur une "Bretagne" amputée d'un département, certains de leurs membres allant jusqu'à inventer l'histoire viticole de la Bretagne, en excluant systématiquement le Vignoble nantais de la Bretagne viticole, un comble, le ridicule ne tue pas, l'indécence non plus ! N'en déplaise aussi à l'AVB (Association des Vignerons "Bretons") dont la plupart des membres importants ne sont même pas bretons, et qui exclue d'office la Loire-Atlantique de la Bretagne, et ça parle pourtant de "vins identitaires" en utilisant la langue bretonne pour nommer leur vins, en faisant des fautes de breton absolument ridicules. L'objectif de ces gens est clair, il est tout à fait mesquin et intéressé : se réserver pour eux seuls le marché du vin breton, la conccurence du vignoble breton historique pouvant compromettre leur développement, il leur faut donc éliminer cette concurence en pratiquant un révisionnisme historique éhonté et indécent. Ar vezh àrne !!!
En excluant la Loire-Atlantique de la Bretagne réelle dans toute leur communication (avalanche d'articles de presse), l'ARVB ET l'AVB se tirent une balle dans le pied. Il est bien dommage et regrettable que ces gens n'aient pas compris - pour eux-mêmes aussi - l'intérêt d'une Bretagne unie autour de ses vins bretons, leur aventure restera entachée par un révisionnisme historique pitoyable, et commence par situation conflictuelle avec le vignoble breton historique, une situation conflictuelle qu'ils ont eux-mêmes provoquée, parfois avec des provocations surréalistes et parfaitement insuportables.
Le pont de St Nazaire stylisé là ne donne vraiment pas envie sur votre illustration...ce serait encore pour une conférence sur l'Estuaire, l'industrie et le commerce je dis pas, mais pour du vin, du terroir, de l'identité. En plus il n'est pas produit sur St Nazaire et ses environs ce vin !
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Burban xavier Le Mercredi 31 janvier 2024 19:02
Quand le vin est tiré il faut le boire ! Ce vin est issu du pays Nantais à laquelle la ville de St Nazaire appartient à ce que je sache . C'est pourquoi , il est bon d'en faire la promotion face aux difficultés des vignerons en France en général ! Vous parlez de commerce dans votre intervention , c'est la cas . Je vous propose de rendre votre Estuaire un peu plus breton en le dénommant Aber al Liger , çà a plus de caractère ! Je vous suggère d'écouter " son ar chistr" d' Alan Stivell . Le Pont fait penser à une harpe celtique de loin .... Saludin a ran dit St Nazer !
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Christophe Josso Le Vendredi 2 février 2024 21:06
Réponse à P. Bulot (la fonctionnailté "répondre" ne marche pas). Le pont est devenu le symbole de Saint-Nazaire, un symbole tout à fait récent évidemment, et l’identité des Nazairiens des XXe / XXIe siècle repose plus sur l’histoire moderne et industrielle de la ville (chantiers de construction navale à partir de la seconde moitié du XIXe) que sur un passé plus traditionnel, on peut parfois le regretter mais c’est un fait. Le monde ouvrier à St-Nazaire et Nantes, et les marins, consommaient du Gros-plant et du Muscadet en quantité, c'était la boisson nationale des petites gens dans les ports, ils étaient les premiers consommateurs de nos vins blancs bretons, donc St-Nazaire convient parfaitement pour un salon du « vin breton ». Le « vin breton » était produit dans le Pays de Guérande depuis le Moyen-Âge, il y avait des vignes partout dans la région avant les crises sanitaires (oïdium, mildiou, phylloxéra), ensuite il y a eu les cépages hybrides, dont le Noah, que tout le monde a gardé en mémoire de St-Nazaire à Pénestin. Et Saint-Nazaire est à mi-chemin entre le vignoble de la Bretagne nantaise, et les anciens vignobles de Rhuys et de Redon. Le renouveau se fera d’abord dans la Bretagne viticole traditionnelle ; au-delà de Vannes / Redon ça se fera grâce au réchauffement climatique qui semble réjouir les néo-vignerons de la région administrative…