Lundi 14 avril à 20 h 30, salle Bretagne, 3 rue Villebois-Mareuil
Participation aux frais : 5 euros, étudiants 1 euro, religieux gratuit.
Contact
François Hélie de La Harie
02 52 10 06 41 et 06 09 79 84 45
f.heliedelaharie [at] sfr.fr
Ci-dessous quelques précisions sur leurs livres pour éclairer la teneur de la conférence qui sera à n'en pas douter passionnante, par un duo de haut niveau.
Philippe Pichot-Bravard est docteur en droit et professeur d'Histoire du droit et des institutions dans des établissements tels que l'Institut catholique d'études supérieures (ICES) de La Roche-sur-Yon, l'université de Bretagne occidentale (UBO) à Brest et l'Institut supérieur du management public et politique (ISMAPP) à Paris.
Il enseigne également l'histoire de l'Église au séminaire de l'Institut du Christ-Roi-Souverain-Prêtre (ICRSP) à Gricigliano.
Ses ouvrages
Il a publié de nombreux ouvrages, dont Le Pape et l'Empereur (éd. Tempora, 2008) et Histoire constitutionnelle des parlements de l'ancienne France (éd. Ellipses, 2012).
Le plus récent (février 2014) La Révolution française (1) est paru aux éditions Via romana (296 p.), avec une préface de Philippe de Villiers.
Reynald Secher fut enseignant d'anglais puis d'histoire et géographie en collèges et lycées puis chargé de cours de droit constitutionnel à l'université de Droit de Rennes dans les années 80.
Docteur d'État de l'Université Paris IV-Sorbonne, sa thèse sur le génocide des Vendéens le contraint à démissionner de l'Éducation nationale (3).
Il enseigne alors la culture et le droit européen à l'ESIG (École supérieure internationale de gestion) de Rennes (1990-1991), il enseigne à l'École supérieure de commerce de Rennes (1991-1992), enseigne le droit à l'ESIG de Rennes (1986-1999), il est enseignant de relations internationales à l'École de la communication et des médias Sciences Com' de Nantes à partir de 1991.
Il est lauréat de l'Académie française et membre de l'Académie de Recherche concertée sur l'homme et son environnement physique et culturel.
Il est conservateur du Musée de la chouannerie de la Vendée et des guerres de l'Ouest de Plouharnel (56). Il est aussi éditeur de Reynald Secher éditions, 3 rue de Rennes, 35690 Acigné, tél. : 33 (0)2 99 62 29 90
Ses derniers ouvrages
Il est l'auteur d'une trentaine de livres, de bandes dessinées et de documents historiques.
Le livre noir de la Révolution française, en collaboration avec une quarantaine d'auteurs, 872 p., (éd. du Cerf, 2009) (voir le site) (2) ;
La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, Atelier Fol'Fer éd., (2009) (3) ;
Vendée : du génocide au mémoricide. Mécanique d'un crime légal contre l'humanité, préface de Gilles-William Goldnadel, postfaces d'Hélène Piralian et de Stéphane Courtois, (éditions du Cerf, 2011 réédité en 2012) (voir le site) (4)
(1) Quatrième de couverture de La Révolution française
Cette histoire de la Révolution française n'a pas pour but de narrer à nouveau des événements ou des anecdotes mille fois ressassés.
Son ambition ? Susciter une relecture complète de la Révolution nourrie par les recherches récentes publiées au cours de ces dernières décennies.
Ces découvertes permettent d'affirmer que la Révolution a eu pour dessein essentiel la régénération de la société et de l'homme, la création d'un monde nouveau et d'un homme nouveau adapté à ce monde bâti par la mise en oeuvre des idées rationalistes, individualistes, contractualistes, matérialistes et laïcistes des Lumières.
Comprendre ce qu'a été réellement la Révolution française semble dès lors indispensable pour saisir les enjeux de la politique contemporaine. Rédigé dans une langue claire, l'ouvrage est destiné au grand public.
(2) Quatrième de couverture de Le livre noir de la Révolution française
Légitimes et glorieux, festifs et fraternels, fruits d'une “raison” attendue par les siècles : c'est ainsi que sont habituellement présentés les événements de ce qui fut aussi l'une des périodes les plus sanglantes de l'histoire, inaugurant tragiquement une succession de révolutions et de conflits qui marquèrent l'Europe jusqu'au milieu du XXe siècle.
Il est toujours dans l'intérêt d'une nation de faire briller quelques mythes fondateurs et dans l'intérêt de ceux qui ont pris le pouvoir de masquer la violence et l'arbitraire sur lesquels ils ont assis leur domination.
Mais l'histoire ne s'écrit pas comme la mythologie, et son exigence de vérité ne devrait pas s'encombrer de visées utilitaristes. Cet ouvrage n'entend pas “noircir” des faits qui témoignent par eux-mêmes.
Cette violence inouïe - qui pourtant se réclamait des Lumières - produisit une onde de choc telle qu'elle devait s'étendre sur plusieurs générations. Elle entraîna avec elle, sur le phénomène révolutionnaire, toute une série d'½uvres et de réflexions critiques dont on dénie trop vite, souvent, la légitimité.
(3) Quatrième de couverture de La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen
La Vendée, jusqu'à une période récente, était réduite à une simple guerre civile, franco-française. En 1985, un jeune chercheur, Reynald Secher, soutient devant un jury d'exception composé de 7 membres (Jean Meyer, Pierre Chaunu, Jean Tulard, André Corvisier, Jean-Pierre Bardot, Louis-Bernard Mer et le recteur Yves Durand), à Paris IV-Sorbonne, une thèse intitulée : Contribution à l'étude du génocide franco francais : la Vendée-Vengé.
Documents à l'appui, il démontre que la répression de la Vendée par la Convention est un génocide de type proto-industriel légal en vue de l'extermination d'une partie du peuple de France, non pas en raison de ce qu'il faisait, mais de ce qu'il était.
Cette thèse, publiée en pleine préparation du bicentenaire de la Révolution française, suscite une vive émotion qui vaut à son auteur bon nombre de problèmes et lui coûte, entre autres, sa carrière universitaire. Pour la première fois, à travers ce livre, Reynald Secher témoigne. Son récit dépasse l'entendement.
(4) Quatrième de couverture de Vendée : du génocide au mémoricide. Mécanique d'un crime légal contre l'humanité
Vingt-cinq ans après la publication de son livre, Le Génocide franco-français : la Vendée-Vengé, Reynald Secher, grâce à la découverte aux Archives nationales de documents totalement inédits, démontre, preuves à l'appui, que le génocide de la Vendée a bien été conçu, voté et mis en oeuvre personnellement par les membres du Comité de salut public et par la Convention, et que l'armée et l'administration n'ont fait qu'exécuter les ordres.
Afin d'échapper à leurs responsabilités et de masquer la logique idéologique et politique qui menait inéluctablement la République jacobine au génocide, ces criminels et leurs héritiers politiques ont nié. les faits, imposé à la nation leur auto-amnistie et une impunité générale.
Ils ont ainsi perpétré un second crime, celui de mémoricide, qui, par un renversement pervers, a désigné les victimes vendéennes comme bourreaux et transformé les bourreaux jacobins en victimes.
À ce premier scandale s'en est ajouté un second : ces bourreaux ont bénéficié de toutes les faveurs et des honneurs de l'État, tandis que les victimes et leurs descendants, traumatisés, ont été réduits au silence et en permanence persécutés, se retrouvant ainsi exclus d'une citoyenneté qui leur revenait de droit.
Compléments de biographies
Reynald Secher, docteur ès lettres, écrivain, scénariste, est l'auteur du concept de mémoricide, quatrième crime de génocide.
Gilles-William Goldnadel (préfacier de ce livre), avocat pénaliste, président fondateur d'Avocats sans frontières, est l'auteur de plusieurs ouvrages.
Hélène Piralian-Simonyan (qui a rédigé une postface) philosophe et psychanalyste, travaille sur les génocides et les effets psychiques que leurs dénis entraînent pour les héritiers de victimes comme pour ceux des bourreaux.
Stéphane Courtois (également auteur d'une postface) est directeur de recherches au CNRS, spécialiste des phénomènes révolutionnaires.