Quatre ans après son centenaire, le pâté Hénaff continue à s'imposer comme un produit de qualité qui s'exporte dans 50 pays et qui est connu d'un Français sur deux et de tous les Bretons. Malgré un marché maussade, les ventes augmentent avec un chiffre d'affaire de 40,6 M€ en 2010 et il y a aura probablement 4 ou 5 nouveaux emplois créés en 2011.
Pâté Hénaff continue à innover avec l'apparition en 2011 du Pâté Hénaff en bocal. S'adressant à des consommateurs qui ne touchent jamais aux boîtes de conserves, le bocal de verre présente aussi un côté pratique : on peut ouvrir le bocal, se servir et le remettre au réfrigérateur.
Répondant aux exigences du public de plus en plus concerné par la diététique et les valeurs nutritionnelles de ce qu'il mange, et sans doute au vieillissement de la population bretonne de plus en plus concernée par son taux de cholestérol, Pâté Hénaff a signé une charte d'engagement de progrès nutritionnel pour tous ses produits.
En particulier, Hénaff s'engage à :
• réduite de 10 % la quantité de sel des pâtés ;
• réduire de 10 % le pourcentage de matières grasses ;
• mettre en place un étiquetage nutritionnel.
À ce sujet, Loïc Hénaff, directeur général, rappelle que les matières grasses de la viande de porc sont principalement des graisses non-saturées et donc meilleures que celles des viandes rouges comme la viande de boeuf. Contrairement aux croyances établies, le gras de porc, en quantité raisonnable, n'est pas dangereux pour la santé.
En plus de terrines bretonnes label rouge de qualité, du pâté bio, Paté Hénaff produit aussi des pâtés riches en oméga 3 (une enzyme qui réduit les taux de cholestérol), car faits avec des porcs nourris de lin (label bleu-blanc-coeur). Cette filière représentait déjà 10 % des ventes de pâté en 2010.
Philippe Argouarch