Tout a commencé dans les marais en face de Port-Louis où siègeait la fameuse Compagnie des Indes. En 1669, la compagnie décide de construire un navire dénommé Le Soleil de Lorient. Le nom est vite devenu un toponyme local. Tu travailles où ? à Lorient c'est à dire au chantier de construction du navire. Le chantier est donc devenu la ville de Lorient.
Aujourd'hui, Lorient est doté de pas moins de six ports : le port de commerce de Kergroise, le port de pêche de Keroman, le port militaire-arsenal, le port de plaisance, le port de Courses au large, et le port passager. Lorient est le 2e port de commerce breton après le port de Nantes-Saint-Nazaire et le premier port de pêche devant Le Guilvinec.
Certes les importations de produits pétroliers, qui montaient à un tiers des activités, ont diminué, mais Lorient vient d'acquérir une licence d'importation de produits bio et se trouve au centre du développement du mode de transport vélique. Grâce au développement ces derniers années de son pôle nautique de courses au large, Lorient a su développer un pôle unique de fabrication de composites comme la construction de mâts en fibre de carbone. C'est à Lorient qu'on a eu l'idée de construire des mâts géants, aussi en composite de carbone, pour affréter les cargos et les décarboner.
Présenté par Gilles Poupard de Acelor, le maire de Lorient Patrice Loher et le président du port de commerce David Cabedoce, au cours de l'Interceltic business Forum qui a eu lieu le mois dernier à Lorient, le futur des ports de la ville semble assuré et durable. Lorient expérimente en énergies alternatives : électrique, hydrogène et voile.
Les chiffres sont là : 3500 emplois dans les constructions et réparations navales, 1500 dans la pêche et les transformations (280 bateaux et 620 marins pêcheurs), 1000 dans les activités autour de la course au large.
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