L'Alsace - deux départements dans une région - gouvernée par la droite serait-elle plus révolutionnaire que la Bretagne entière - 4 départements et la Loire-Atlantique - gérée par une gauche jacobine, généreuse en votes passionnés mais peu active pour faire avancer la réunification de façon concrète ? Cette nouvelle organisation territoriale préconisée en Alsace, regroupera en effet, les 2 Conseils Généraux et la Région, avec à la clef, des compétences dans les domaines de l'enseignement et des relations internationales avec ses voisins allemand et suisse.
Exemple fort intéressant pour la Bretagne qui depuis si longtemps demande à recouvrer son territoire historique séculaire.
Mais en ce pays, voter une demande de réunification ne suffit pas, même si la loi constitutionnelle suite à ces votes, oblige l'État français à l'organiser ! Car l'État français a des droits mais ignore ses devoirs, il revient donc aux élus de l'obliger à les respecter.
Mais en Bretagne nos élus, estimant par un vote avoir remplis leur rôle, nous renvoient invariablement la même réponse : « Nous avons voté la demande de réunification. C'est maintenant à l'État d'intervenir, nous ne pouvons pas prendre sa place ! Et de plus nous n'acceptons pas l'aménagement territorial prévu par Sarkozy !» .
CQFD… et c'est ainsi, avec cet argument imparable qu'ils attendent les élections… des élections qui se suivent et le mur est toujours debout ! Tablant sur les postes en vue et négociant bien des mois avant que les citoyens n'aient abordés les urnes, qui une circonscription ou mieux, un poste ministériel… On peut déjà égrener les maroquins en point de mire : Jean-Marc Ayrault à Matignon… Jean-Jacques Urvoas à l'intérieur ; Bernard Poignant en conseiller spécial à l'Élysée ; Jean-Yves Le Drian…etc.
Car pour mériter la bénédiction des jacobins parisiens – de droite ou de gauche – il faut arriver avec sur un plateau qui, une fonctionnarisation de la culture bretonne – l'Établissement public de coopération culturelle… du livre français en Bretagne en est un bon exemple, car le breton n'y a pas sa place, pas plus que le gallo… Une autre structure pour l'ICB et l'agence culturelle, en avril ? Prenons les paris qu'elle attendra que la chauffe des élections soit passée… et d'autres avec une réunification non-aboutie… et passons, y compris sur les usines à gaz !
Or, l'opportunité d'une Bretagne réunie vient à point à quelques mois des élections : une Bretagne réunifiée à trois têtes Rennes, Brest et Nantes sans oublier le Kreiz-Breizh, des compétences linguistiques, culturelles, énergétiques et des relations internationales privilégiées avec nos voisins gallois, irlandais, écossais : mais comme sœur Anne, “on ne voit rien venir ! Rien ne poudroie ou ne verdoie” dans le programme présidentiel de campagne socialiste !
Ce n'est plus un rêve pour les Alsaciens, mais en Bretagne nos élus socialistes aux commandes - ce qui devrait normalement mettre de l'huile dans les rouages - nos élus sont plus près de leur carrière politique que de leurs électeurs ! C'est ce qu'en « l'État » , ils appellent une république !!! Une république au bord du dépôt de bilan et qu'il faut réformer d'urgence pour arrêter la gabegie des dépenses publiques.