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La FDSEA n'est pas satisfaite de l'accord sur le prix du lait du 18 août. Même si l'accord du 3 juin est respecté pour le troisième trimestre, les industriels ont obtenu des concessions très dangereuses pour l'avenir des producteurs.
En effet, une fois de plus la méthode de calcul de la flexibilité a été adaptée aux demandes des industriels pour qu'elle reste négative !
L'accrochage sur le prix allemand, au travers de la superposition de deux « tunnels », est choquant. Mais de quel prix parle-t-on ? Y intègre-t-on un éventuel complément de prix ? Prend-on en compte les distorsions de concurrence sociale, fiscale et environnementale ?
La FDSEA a le sentiment que les entreprises n'ont pas la volonté de travailler des volumes supplémentaires. Or, l'avenir de la filière laitière dépendra de la capacité des entreprises à être dynamiques et offensives sur les marchés et surtout à ne pas prendre les producteurs comme la seule variable d'ajustement.
L' « accord » ne donne pas de perspectives aux producteurs : nous n'en sommes pas satisfaits ! Les perspectives de double prix/double volume, de l'accrochage sur le prix allemand sans avoir les mêmes règles de production et les « contrats » type Danone que la FDSEA dénonce vivement, compromettent l'avenir des producteurs.
Le déroulement des négociations démontre que l'interprofession et surtout le pouvoir de négociation des producteurs sont affaiblis. Il est urgent de travailler sur la première mise en marché du lait au travers des organisations et associations de producteurs afin de défendre collectivement notre revenu. Ce projet doit être partagé par tous les agriculteurs : c'est pourquoi la FDSEA a accepté la rencontre avec des représentants de la Coordination Rurale, de la Confédération Paysanne et de l'Apli.
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