Put your name here

C’est un champion tout sourire qui nous accueille au BlueBar du Sofitel de Quiberon. Pierre Egain, qui a tout juste 20 ans, vient d’être sacré meilleur apprenti barman de France. Une médaille d’or, récompense d’un talent et d’une excellence mis à l’épreuve lors de ce prestigieux concours.

Si jeune et déjà si fin connaisseur de cette culture propre à cette spécialisation de barman. Tant d’alcools à connaitre, de saveurs à reconnaître, de compositions à deviner, de dosages à savoir sur le bout des doigts. S’offre à Pierre Egain une palette infinie avec laquelle il peut jouer de son excellence pour faire naître de son imagination des élixirs plus savoureux les uns que les autres.

C’est affairé derrière le bar que l’on retrouve Pierre Egain. Avec fierté et beaucoup d’élégance, il compose son « cocktail gagnant ». Pas un détail n’échappe à son œil car rien n’est laissé au hasard. Ni la couleur, ni le contenant, ni la présentation. Le barman est tel un artiste en scène qui se dévoile sous notre regard amusé et curieux. De la dextérité dans le poignet, de la rapidité, des gestes précis et savamment orchestrés. On sent la maîtrise incroyable de ce jeune homme. Mais quel est donc ce savant mélange qui a su emporter tous les suffrages du jury ? Un mariage étonnant entre Gin, Suze, citron et romarin ! De quoi étonner les papilles !

Mais on ne peut remporter de concours sans un véritable soutien de toute une équipe. Au côté d’Armando Melis son maître de stage et responsable du BlueBar, Pierre Egain a pu apprendre et prendre confiance. Toute l’équipe s’est accordée très vite à reconnaître le talent de ce jeune apprenti et s’est ainsi mobilisée pour le soutenir jusqu’à sa consécration. Et c’est tout naturellement que, son diplôme en poche, il a intégré le BlueBar du Sofitel de Quiberon, pour la plus grande joie de l’établissement qui ne cache pas sa fierté d’avoir un tel talent dans ses murs.

Pour Pierre Egain, l’avenir fait d’excellence et de sérieux s’ouvre à lui… On le lui souhaite des plus radieux…

Un reportage de Nathalie Delagarde-Truchot / images d’Olivier Delagarde