Jean-Yves Le Drian, président de la région bretagne avait réagit dernièrement aux rumeurs concernant le groupe Safran. En effet, il était inquiet pour l'avenir de l'entreprise en Bretagne. A cette occasion, il avait interpellé Thierry Breton, ministre de l'économie et des finances sur ce dossier.
extraits du courrier de Jean-Yves Le Drian :
"Le groupe SAFRAN est né du rapprochement en octobre 2004 de SNECMA et de SAGEM. Il a pour activité l’aéronautique et la communication. La branche communication, SAGEM COMMUNICATIONS est implantée en Bretagne à Fougères, Dinan et Lannion.
L’établissement de Fougères qui emploie 950 CDI est spécialisé dans la fabrication de téléphones mobiles. SAGEM COMMUNICATIONS a décidé récemment de renforcer ce site par un programme d’investissements et par le recrutement d’une cinquantaine de CDI, afin de conforter son niveau technologique et d’assurer une rentabilité satisfaisante sur le marché des téléphones de 3ème génération.
Le Site de Dinan qui emploie 295 CDI assure l’ensemble des services après-vente et de la logistique de SAGEM COMMUNICATION pour l’Europe.
Le site de Lannion, spécialisé dans la fabrication grande série de circuits imprimés et de cartes électroniques, destinées au téléphone et à l’automobile, devrait être réorienté vers la petite série et le prototypage en circuits imprimés pour le secteur de téléphones mobiles."
En effet, dans un communiqué, le conseil régional indique quil trouve "d’autant plus surprenante et paradoxale que le pôle de compétitivité breton « Image et Réseaux » réunit des compétences de dimension mondiale sur le plan académique et industriel pour le développement au sein de notre région des services et usages en matière de téléphonie mobile." Et Jean-Yves Le Drian de souligner que "si le groupe persistait dans sa volonté de se séparer de son activité Sagem Communications, une telle décision serait très préjudiciable à la Bretagne."
Un début de réponse est arrivé aujourd'hui par la voix d'une lettre du ministre de François Loos, ministre de l'industrie, au député d'Ille-et-Vilaine, Daniel Prévost (UMP) dans laquelle le ministre précise qu'il n'y aurait plus de projet de cession de l'usine de Fougère à l'ordre du jour.
Les salariés restente cependant fortement mobilisés et craignent une changement de cap dans la stratégie de l'entreprise, voir même un abandon de l'activité sur le site de Fougère. Une délégation de salariés s'est d'ailleur rendue aujourd'hui au siège de la société à Paris.
JPT / ABP