COMMUNIQUE Le 08 septembre 2006
Le syndicat CGT des marins de Brest est allé à bord du remorqueur le « SEA FALCON » ce jour 8 septembre 2006 à la rencontre des sept marins ukrainiens qui y sont embarqués :
Nous étions accompagnés d’une interprète russe.
Pour le syndicat CGT des marins de Brest, ces marins sont victimes d’un armateur, d’un affréteur, d’une société de classification complaisants, et d’une évidente négligence des autorités Suédoises qui ont laissé ce navire prendre la mer. Ces marins sont victimes d’un mauvais navire, de mauvaises conditions de vie à bord. Depuis ce jour 17h00 ces marins sont menacés par leur pseudo armateur de quitter le navire s’ils n’acceptent pas les conditions ou d’être exclus par la police durant le week-end. Rappelons que nous sommes en France et que des lois existent. Le capitaine et son équipage ne sont coupables d’aucun méfait ni délit, il demande leur dû.
Le syndicat CGT des marins de Brest, mettra tout en œuvre pour que ces marins partent avec leur salaire.
Le syndicat CGT des marins de Brest réitère sa demande à l’Etat français, à l’Union Européenne mais aussi à l’Agence Européenne de Sécurité Maritime de prendre toutes leurs responsabilités et les mesures qui s’imposent, car il faut empêcher que ce pseudo armateur et sa poubelle ne nuisent aux marins et à l’environnement. Ce navire est le type même d’une concurrence déloyale organisée sur le marché international.
Porte-parole du syndicat CGT des marins de Brest
Jean-Paul Hellequin
Le syndicat CGT des marins de Brest vient d’informer la Préfecture du Finistère par écrit.