- Communiqué de presse -
La CGT des marins de Brest s'oppose au départ du remorqueur SEA FALCON
Le syndicat CGT des marins de Brest demande, après avoir discrètement observé durant plusieurs mois (de sur le quai) les conditions de vie des sept marins Ukrainiens du remorqueur le « SEA FALCON » battant pavillon St Vincent et les Grenadines et appartenant à un pseudo armateur des Emirats arabes unis :
Par Jean-Paul Hellequin pour syndicat CGT des marins de Brest le 5/09/06 21:38

COMMUNIQUE Le 05 septembre 2006

Le syndicat CGT des marins de Brest demande, après avoir discrètement observé durant plusieurs mois (de sur le quai) les conditions de vie des sept marins Ukrainiens du remorqueur le « SEA FALCON » battant pavillon St Vincent et les Grenadines et appartenant à un pseudo armateur des Emirats arabes unis :

* le rapatriement de ces sept marins le plus rapidement et dans les meilleures conditions,

* que le navire soit saisi à son pseudo armateur et qu’il soit confié par l’Etat français à un chantier de la façade atlantique qui acceptera de le déconstruire à la charge de son armateur.

Car ne soyons pas dupe, si ce navire repart même en remorque, celui-ci reprendra du service sans aucune réparation digne de ce nom…….. il remplira les conditions… d’ailleurs….. et tous les efforts effectués par les inspecteurs du centre de sécurité des navires de Brest n’auront servi à rien. Un navire dangereux ici…. l’est forcément ailleurs. Comment ce navire a-t-il pu quitter le port Suédois de Göteborg le 28 avril 2006 sans attirer l’attention des contrôleurs…….

Le syndicat CGT des marins de Brest demande à l’Etat français, à l’Union Européenne mais aussi à l’Agence Européenne de Sécurité Maritime de prendre toutes leurs responsabilités et les mesures qui s’imposent, car il faut empêcher que ce navire nuise aux marins et à l’environnement. Ce navire est le type même d’une concurrence déloyale sur le marché international.

Pourquoi l’armateur choisirait-il la solution d’effectuer des travaux ailleurs pour mettre son navire en état, alors qu’il refuse de les effectuer ici……. Ce navire ne peut quitter le littoral français que si il remplit toutes les conditions de sécurité prônées par l’Union Européenne.

Porte-parole du syndicat CGT des marins de Brest

Jean-Paul Hellequin

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