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Les frères Morvan, le bonnet rouge moulé sur la casquette ont harangué la foule en breton et en français
Les frères Morvan, le bonnet rouge moulé sur la casquette ont harangué la foule en breton et en français.
"Ni zo bet debret gant ar C'hallaoued", les frères Morvan profitent de la tribune pour dire que dans ce pays, il y a cent ans, tout le monde parlait breton. Ils incarnent plus que des chanteurs de tradition, une sorte de sagesse portée avec humour. Qui a dit que la France était éternelle ?
Commentaires (5)
Les autres = ar re all, ou faut-il entendre "ar re c'hall" les ceux de france, les français, (evel ma 'z eo bet lavaret e brezhoneg) c'est le discours le plus fort que j'ai entendu à Carhaix, c'est enfin la vox populi: arrêtons notre aliénation, il est temps de bouter les français hors de Bretagne: ar C'hallaoued er-maez !
Mais ce n'est pas de cela que je voulais dire ici : au sujet des Frères Morvan, j'ai ressenti un sentiment de honte, à cause d'une sorte d'impudeur qu'il y avait à exhiber deux viellards dont le manque de dents faisiat qu'on ne les comprenait pas bien et qui n'arrivaient pas à monter sur des notes trop élevées pour eux dorénavant. Il eut mieux valu demander à un couple de chanteurs plus jeunes. C'était pour moi l'image de la Bretagne qui se meurt... sans relève. Mauvaise prémonition !
Stivell, Miossec, Dan Ar Bras, Denez Prigent et tout ceux que j'oublie, je ne sais pas.
Mais j'ai entendu Gilles Servat, et dans le lointain, très loin dans une brume, du moins il m'a semblé, les voix étouffées du duo Glenmor et xavier Grall. Je dois dire que le coeur était un peu serré.