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- Communiqué de presse -
171 citoyens écrivent aux services de l'Éducation et aux élus régionaux
Depuis vendredi, 171 personnes ont signé la pétition pour l'affectation d'enseignants bilingues sur les écoles publiques de Bulat-Pestivien et de Languidic. Le site internet ouiaubreton.com maintient sa campagne pour l'enseignement bilingue.
Par Oui au breton le 9/10/06 17:48

Ci-dessous copie du courrier adressé à 18 heures par courriel à M. Gilles de Robien, ministre de l'Éducation nationale, MM. Jean-Baptiste Carpentier, recteur de l’Académie de Rennes, André Mercier, inspecteur d’Académie du Morbihan M. Michel Le Bohec, Inspecteur d’Académie des Côtes-d’Armor , André Marquilly, Inspecteur de Circonscription chargé de l’école publique de Languidic, et Mme Denise Lamoureux, Inspectrice de Circonscription en charge de l’école publique de Bulat-Pestivien, ainsi qu'à M. Jean-Yves Le Drian,, député et président du Conseil Régional, l'ensemble des députés des cinq départements bretons et l'ensemble des élus du Conseil Régional.

Vous pouvez continuer de signer la pétition en ligne en allant sur le site ouiaubreton.com (voir le site)

Texte de la pétition et commentaires ajoutés par les signataires

Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur,

Depuis un mois, en Bretagne, plus de cinquante enfants attendent qu’un enseignant bilingue soit nommé dans leur école pour pouvoir bénéficier d’un enseignement en breton et en français.

Dans les Côtes d’Armor, à Bulat-Pestivien, et dans le Morbihan, à Languidic, les parents font face à un refus de création de poste d’enseignant bilingue breton/français dans leur école de la part des Inspections Académiques concernées. Leurs demandes sont pourtant totalement conformes aux directives de l’Education Nationale, et notamment à la circulaire 2001-167 qui régit la création des classes bilingues.

La similitude des arguments motivant le refus des deux Inspections Académiques concernées nous font penser qu’il s’agit, pour le moins, d’une volonté du recteur d’Académie, voire du Ministre de l’Education Nationale lui-même, M. Gilles de Robien, de ne pas donner les moyens nécessaires à l’enseignement bilingue breton-français en Bretagne.

Cet enseignement bilingue constitue pourtant, pour nous aujourd’hui, une priorité absolue. Un plan pour la sauvegarde de la langue bretonne fut d’ailleurs voté à l’unanimité des membres du Conseil Régional en décembre 2004. Il prévoit un doublement des effectifs des classes bilingues d’ici à 2010.

Parce que nous souhaitons que ce plan réussisse,

Nous demandons à M. Gilles de Robien, Ministre de l’Education Nationale, de prendre, dans l’urgence maintenant, les mesures nécessaires pour permettre la création des postes d’enseignants bilingues breton-français nécessaires. Nous invitons les sénateurs, députés, conseillers régionaux et départementaux, élus locaux, quelle que soit leur étiquette politique, à appuyer notre démarche citoyenne par tous les moyens en leur possession.Aucune raison, et encore moins une raison budgétaire de la part d’un service public, ne peut justifier que les enfants de ces écoles demeurent dans l’attente d’un enseignant pour bénéficier d’une enseignement bilingue reconnu par les textes officiels.

Signataires au 9/10/2006 à 17 heures.

La liste est consultable à cette adresse : (voir le site)

Noëlle Le Bail
Stéphane Bourhis
Yves Le Mestric
Jacques Fleurent
Pierre Kervarec
Annaïg Jaouen
Armelle Josso : « Les enfants bretons doivent pouvoir apprendre le breton quand leurs parents le souhaitent. »
Yann Pouliquen
Hervé Guilherm : « Respectez vos propres textes, M. le ministre. »
Alain Thomas
Gilles Pennec
Soaz Tanguy
David Peltier
Pierre-Jean Nicolas
Danièle Nevannen
Yannick Bonnet
Patrick Pellen, conseiller municipal et communautaire de Nantes : « Pour le respect des textes signés par la France »
Yannig Coraud eus Sant-Nazer
Pascale Taconnet
Pascal Henry
Hervé Le Goff
Nathalie Sergent
Erik Vernantes : « Un effort, M. le Ministre... »
Jean Appriou
Jacques Floch
Pierrick
J-Y Le Poulennec
Samson Le Corre
Job Le Gac : « An aotrou Ministr, Monsieur le Ministre, Nous sommes bien certains que vous feriez tout pour développer l'enseignement de la langue bretonne, mais que peut-être vous n'avez plus le sous ; dans ce cas, dites nous très rapidement combien il vous manque, ... »
Alwenn : « Si vous êtes de vrais démocrates et de vrais humanistes, nul doute que vous interviendrez efficacement et rapidement »
Virginie Pichard
Gilles Hervet
Yann Le Douget
Nolwenn : « Tous les enfants de Bretagne doivent pouvoir apprendre le breton. Respectez vos textes ! »
Marc Jego : « Avec tous les élus et les démocrates de Bretagne, je vous demande de créer IMMEDIATEMENT les postes demandés. »
P. Gueguen
Christian Danic
Le Rouzic : « Monsieur le Ministre, il y a urgence. »
Guérin L.
Anne Quéré
Ar Moal : « SVP:LAISSEZ EXISTER NOTRE SI BELLE LANGUE ET NOTRE NON MOINS MAGNIFIQUE CULTURE »
Dominique Un(e) citoyen(ne)
Jérémie
Jean-Arnault Dérens
Erwan Lehoux-Le Moal : « Si je pouvais savoir comment demander l'ouverture d'une section breton grand débutant en lycée au Havre. Trugarez »
Rhodri Havvrone : « Message sent »
Robin G.
Katell Chantreau
Armel Guégan
Jean-Marc Tual
Alan Tymen : « Un ministre se doit de respecter le droit en vigueur. »
Anne Laurand
Franck Le Bigot :
Les raisons budgétaires ne sont pas acceptables. Quand des enfants sont inscrits dans une école publique, ils doivent pouvoir apprendre en breton si leurs parents le souhaitent. »
Pierre Danel
Marine Corbel
Jos Jézéquel : « Respectez Notre Culture !!! »
Chris Jouan
Viviane Le Dantec
Ronan Le Déroff
Yves Le Gall
Jacques Prigent
Vincent Madec
Sylvain Miossec : « Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur, Depuis un mois, en Bretagne, plus de cinquante enfants attendent qu’un enseignant bilingue soit nommé dans leur école pour pouvoir bénéficier d’un enseignement en breton et en français. Dans les Côtes-d’Armor, à Bulat-Pestivien, et dans le Morbihan, à Languidic, les parents font face à un refus de création de poste dans leur école de la part des Inspections Académiques concernées. Leurs demandes sont pourtant totalement conformes aux directives de l’Éducation Nationale, et notamment à la circulaire 2001-167 qui régit la création des classes bilingues. La similitude des arguments motivant le refus des deux Inspections Académiques concernées nous fait penser qu’il s’agit, pour le moins, d’une volonté du recteur d’Académie, voire du ministre de l’Éducation Nationale lui-même, M. Gilles de Robien, de ne pas donner les moyens nécessaires à l’enseignement bilingue breton-français en Bretagne.
Cet enseignement bilingue constitue pourtant, pour nous aujourd’hui, une priorité absolue. Un plan pour la sauvegarde de la langue bretonne fut d’ailleurs voté à l’unanimité des membres du Conseil Régional en décembre 2004. Il prévoit un doublement des effectifs des classes bilingues d’ici à 2010. Nous souhaitons que ce plan réussisse et demandons donc à vos services de prendre, dans l’urgence maintenant, les mesures nécessaires pour permettre la création des postes d’enseignants bilingues breton-français nécessaires.
Aucune raison, et encore moins une raison budgétaire de la part d’un service public, ne peut justifier que les enfants de ces écoles demeurent dans l’attente d’un enseignant pour bénéficier d’une enseignement bilingue reconnu par les textes officiels. »

Michel Boiveau
Boulic
Bertho
Pierre Beaugendre : « Soyez à l'écoute pour que le breton vive !!! »
Dom Gaudin : « À votre bon coeur Monsieur de Robien.... »
Yannick de P. : « Si vous ne voulez rien faire pour nous les Bretons, rendez-nous nos impôts... »
Herve Gwegen : « Ra vo lakaet ar prezeg war liesseurted ar sevenadurio – dre ar bed da dalvezout e Breizh ! »
Pierre-Alain M.
Marc Mérel : « Je suis breton et j'habite à Montréal au Québec où JE PRENDS DES COURS DE BRETON grâce à l'Union des Bretons du Canada. Il serait incroyable que l'on ne puisse plus bretonner ... en Bretagne ! »
Lars Le Poder
Jocelyne DENIS
Erwan Rio
Sébastien Stephan
Patricia Guerniou
Le Moal
Le Corre Marie et Pierre
Christian Guillerme
J. Picaud
Claude Hiacinto : « Je soutiens toutes les minorités linguistiques, et bien sûr ces parents bretons »
Pierre Dano
F. Lecomte
Adam : « Oui au breton dans toutes les écoles publiques »
A. Blanchard
Kristell
Gérald L. : « Monsieur le Ministre, la Bretagne est vivante et les Bretons sont fiers de leur langue.»
Tugdual
Gwenole L.
Philippe Lenormand : « M. le Ministre, un peu moins de comm' et un peu plus de postes, ce serait pas mal, pour les Bretons et pour les autres. »
Aymeric : Monsieur le Ministre, nos élus vont vous botter les fesses ! Soazig BZH : « Parler sa langue fait partie des Droits de l'Homme. Respectez le. »
Fanny Gwennael : « Diouzhtu.... »
Jean-François Lainet
Anaelle
Jacques Legal
Olivier Berthelot
Amelot
Michel Larquen
Rosmorduc
Elena : « Avec vous. »
Ghislaine Forbes : « Toutes les langues sont une richesse à défendre. »
Chris Dubois : « Bevet Breizh ! »
Jacques Méon
Guillaume Lalanne
Clémentine : « Je soutiens votre initiative et souhaite vraiment que ces enfants puissentapprendre le breton »
Nona Guyader : « Votre combat est un combat pour la liberté. Tenez bon. »
Yann : « Il faut vraiment sauver le breton. Ce n'est pas 20000 enfants qu'il faut dans lesécoles, c'est tous les enfants qui doivent pouvoir l'apprendre. »
Edern : « J'ai voté PS aux dernières élections. Je croyais qu'il y avait une volonté réellepour la langue bretonne. Alors ? Réveillez-vous ! »
Galliou : « Chans vat deoc'h ! Spi m'eus evit an dazont ! »
Rhisiart Tal-e-bot
Yannis Paz : « Un soutien qui vient des Corbières »
Janic
Fiona Ghislain
UDB Kreiz Breizh
C.H.R. Pontchaillou-Rennes
Marie Le Tallec
Madeg
Erwan Le Fur
Jean Rénier (Naoned) : « Pour une classe bilingue dans le quartier de Zola (Nantes) »

Gweltaz : « Le breton à l'école publique, c'est un droit. »
Jean Yves Mevel : « On entend toujours en Bretagne un bruit de vieilles bottes jacobines, et je trouve cela détestable. Quand on combat la culture des autres, c'est que l'on n'en a pas. Nous ne les laisserons pas faire. Viendra le temps où les Bretons géreront leur culture eux-mêmes. Il faut persévérer. Tous mes encouragements. » J.Y. Mevel, trésorier du Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l' Homme.
Molard : « Vous avez tout mon soutien dans cette lutte pour apprendre la langue de nos grands-parents. »
Helian Vierne : « M. le Ministre, quand cela cessera-t-il ? »
René Fernoux : « Ne lâchez pas ! »
Paul et Viola
Stéphane
Stéfañ : « Apprendre et transmettre le breton est un droit légitime en Bretagne. Ne lâchez rien, continuez ! ! ! »
Fañch : « L'indépendance : il est temps »
Paul Molac : « Div Yezh soutient les parents de Bulat dans leur demande de classe bilingue à l'école de Bulat. Nous constatons que les classes sont parfois chargées comme à Languidic et que l'Éducation Nationale manque de moyens ».
R. Zeblah : « En tant que membre Div Yezh d'eus Rostrenn et parent d'élève, je soutiens l'action pleinement légitime. Ar wirionez ZO ganomp. »
Goulven Cadoret
Silvi Toupin
Bertrand Michéa : « Assez de faux semblants. »
Elvin et Guéna : « Les parents de Bulat ont raison de se battre et il faudrait aussi une classe bilingue à Callac. »
Janic Armand
Stephane Lanvain : « Pourquoi faut-il recommencer à se batte tous les ans ? Pourquoi les services de l'Éducation Nationale sont-ils si incapables ? Ou incompétents ? C'est incroyable... »
Yann Syz : « Alors que la demande d'enseignement bilingue ne cesse d'augmenter, presque toutes les ouvertures de classe se font dans la douleur. L'État ne veut pas entendre la demande des familles, et son mode de gestion centralisé ne lui permet aucune réactivité en la matière.
La solution est évidement politique. Il est temps de laisser la région organiser par elle-même le développement de la filière bilingue en lieu et place de l'État qui n'assure plus la liberté et l'égalité. »
Yann Syz, Maire adjoint, UDB, Lorient
J. P. Ronce : « Le droit doit s'appliquer, le president soutient la diversité culturelle, non ? »
Tomás Keranflec'h : "La langue bretonne serait-elle moins méritante que les langues minoritaires des autres pays européens ?"
Gwendal Rioual : « Kalon vad ! »
Josselin : « Chans vat ! ! »
Ronan Le Lu
Juha-Lassi Tast
Gwenn Lucas
Nicole Florença : « Je suis défenseure de la lenga occitane et donc de celles de la Bretagne nos amis, nous voulons vivre dans la dignité et le respect de nos droits... Nous ne voulons pas retourner en arrière mais bien en avant... La diversité et la distinction linguistique et culturelle et sociologique doit être respectées, l'enseignement est notre force majeure pour que se reconnaissent nos droites de vivre dans notre langue »
Fañch Barvec : « Les membres de l'association des enseignants en breton, Unvaniezh Ar Gelennerien e Brezhoneg s'associent aux signataires de cette pétition pour que les enfants du Morbihan mais aussi de n'importe où en Bretagne, voire ailleurs, puisent avoir accès à la richesse d'un enseignement en langue bretonne. Bevet ar brezhoneg, Buhez hir d'ar c'helenn e brezhoneg. »
A. Zegelstein : « Je vous soutiens à 100 % »
Agnès Duchêne
TUG
Sabine Kergoet
Professeur Rabeh Sebaa (Algérie) : « Bonjour, Les langues dites régionales ne sont aucunement des langues mineures. Bien au contraire, elles sont porteuses d’une sensibilité et d’une imaginativité que, souvent, les langues dites de souveraineté ignorent. Et c’est pour cela que le combat pour leur préservation s’inscrit parfaitement dans les priorités de la vie. De la vie tout court. Avec mon amicale solidarité »
Adrien Sérou : « Un soutien du pays basque »
Gwendo : « Assez d'hypocrisie ! »
Raphael Cornec
Fañch Ar Ruz
Jean-Paul Chevrel : « Le combat que nous avons mené à l'école Maternelle Merville est aujourd'hui le vôtre mais nous sommes de tout coeur avec vous. Croyons au jour où notre belle langue bretonne sera acceptée dans nos écoles ! » J. P. Chevrel, Div Yezh An Oriant II
Briec Le Meur
Florian
Fred et Yuna
Jakno
Claire Kervarec
Pierre Guillotin
Mona Bras : « Jacques Chirac n'a-t-il pas déclaré en Arménie, en liant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne à sa reconnaissance du génocide arménien que : “Tout pays se grandit en reconnaissant ses drames et ses erreurs” ! ? Selon les critères exigés aujourd'hui pour entrer dans l'UE, la France resterait sur le seuil de la porte car elle ne reconnaît toujours pas sa politique de destruction menée à l'encontre des langues et cultures régionales ; et refuse de mettre en place un dispositif juridique favorable à leur épanouissement. À quand une application du droit européen à tous ses membres sans discriminations ? »
Mona Bras, conseillère régionale UDB
Nicolon

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Pour signer la pétition (voir le site)

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