La justice jacobine aux ordres du conservatisme - de droite et de gauche confondues - choisit la voie de la répression, une répression hors de proportion avec un barbouillage : deux mois de prison avec sursis, 100 heures de Travaux d'Intérêt Général et près de 30 000 euros de réparations ! Cela sans expertise aucune du préjudice pour lequel les plaignants, à savoir la région Pays-de-la-Loire et la SNCF, se portaient parties civiles.
Sous quel régime dictatorial vivons-nous ? Celui d'une république monarchique qui, au-delà de la centralisation à outrance, applique une justice de classe : les lois appliquées pour « juger » les « manants » , ne sont pas les mêmes que celles appliquées pour le monde politique. Car dans ce cas-là, l'on se renvoie l'ascenseur entre gauche et droite pour mieux camoufler les déviances et éviter les condamnations, quitte à faire « effacer » les accrocs au droit commun par le nouveau président de la République comme ce fut le cas sous Chirac ; les dérives en cols blancs ? Rappelons le scandale du Lyonnais - un gouffre ! - le président directeur général, remercié, n'a-t-il pas reçu de parachute doré lors de son départ ? Cela n'a nullement empêché d'autres exemples tout aussi scandaleux… La liste est bien trop longue pour être complétée ici.
Mais les 6 militants de la réunification interpellés à la suite de leurs actions de désobéissance civile – dérisoires au regard des campagnes de dénis historiques financées par les deniers publiques de la région PDL - sont passés à la trappe de l'injustice, sans aménité ni indulgence, avec un cynisme innommable pour aboutir à un verdict disproportionné par rapport aux faits reprochés.
« Selon que vous soyez, puissants ou misérables, les jugements de cour vous feront blancs ou noirs, » écrivait Jean de la Fontaine au XVIIe siècle… Qui a prétendu que la révolution française avait chassé les privilèges, apporté la liberté, le respect des peuples, de leur culture et de leur territoire ?
Hélas ! C'est un message subliminal qui n'a pas encore réussi à passer dans les faits.