Gilles DARGNIES, nouveau Président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques d'Ille-et-Vilaine, considère que le décret modifiant le montant des allocations familiales à partir du 1er mai est un mauvais signe envoyé aux familles, et demande au Gouvernement de revenir sur cette décision.
En amputant les ressources des familles de plus de 600 euros sur la période des 11 à 18 ans des enfants, cette décision affecte le pouvoir d'achat des familles qui pour plus de 80% d'entre elles ont des revenus modestes.
Ce mauvais réflexe de réaliser des économies sur le dos des prestataires plutôt qu'en optimisant la gestion et la performance des organisations ne peut pas devenir la forme habituelle des décisions publiques. La réduction du montant des prestations familiales, dans le contexte économique tendu que nous traversons, doit absolument demeurer la dernière extrémité et le dernier recours.
Les Associations Familiales Catholiques demandent que la solidarité envers les familles joue à plein et conserve une visibilité et une stabilité durables.
De plus, sur ces sujets hautement sensibles tant sur le plan social que sur le plan politique, il devrait être automatique de solliciter préalablement l'ensemble des mouvements familiaux et la représentation nationale.
Pour toutes ces raisons, nous demandons au Gouvernement de revenir sur cette décision.