Chanteuse des répertoires traditionnels de Basse Bretagne en langue bretonne, pratiquant notamment, le Kan ha diskan, interprète des chants à danser et à écouter du Centre-Bretagne et du Pays vannetais, originaire du Pays de Lorient, depuis quelques temps, déjà, Élodie JAFFRÉ souhaitait, travailler sur des chansons appartenant au fonds culturel traditionnel de Kerroc'h, village morbihannais situé près de Plœmeur.
Il faut préciser que la mère de l’artiste est native et résidente de cette typique petite cité maritime, étroitement liée à son ancien port de pêche, dénommé Port-Blanc ; d’où l’intérêt particulier et marqué de la chanteuse désireuse de, précisément, sauvegarder et transmettre le patrimoine musical et vocal de l’endroit de son enfance.
Pour nourrir sa quête, depuis 2019, Élodie JAFFRÉ s’est naturellement tournée, vers les remarquables et indispensables archives de DASTUM (Voir site) , afin de voir s’il existait des collectages propres à ce lieu particulier de Bretagne, cher à son cœur.
A sa grande surprise et satisfaction, parmi quelques autres écrits, existaient des enregistrements et des textes collectés et retranscrits, en 1974 et 1976 par Jean-Yves MONAT, sur un certain Louis LE HIREZ (1907-1983), spécifique et pittoresque pêcheur de métier, au caractère bien trempé.
En effet, connaissant un grand nombre de chansons en breton, celui-ci avait pour originale et caractéristique habitude de chanter toute la nuit, lorsqu'il prenait la mer pour pécher et c’est ainsi que les habitants de Kerroc'h, le surnommaient « Kanour noz », en français, « Le chanteur de nuit ».
Suite à cette fructueuse et inattendue découverte documentaire, Élodie JAFFRÉ, a interrogé sa mère sur l’éventuelle connaissance que celle-ci pouvait avoir de Louis LE HIREZ, marin-pêcheur, comme nombre des membres de la famille.
La réponse fut positive, très positive, puisque Louis LE HIREZ n’était autre que « le grand-oncle LiLi ».
Quelle révélation, le patrimoine local espéré, devenait patrimoine familial !
Ce favorable, inattendu, prometteur et riche contexte a fait naître pour Élodie, l’irrésistible envie d’approfondir ce joyau culturel devenu plus personnel, d’apprendre et de tenter de s’approprier dans le registre de sa voix et de son interprétation, ce répertoire, ainsi que de travailler, particulièrement, la prononciation d’un breton vernaculaire, tout en s’immergeant complètement dans cet univers nocturne et, c’est le cas de le dire, « enchanteur », avant de créer un projet artistique avec des musiciens.
En 2020, pour compléter ses recherches, Élodie va à la rencontre d’anciens pêcheurs du lieu, y compris de sa propre famille, ainsi que de Monique et Adélaïde, les filles de Louis LE HIREZ, qui habitent, toujours, Kerroc'h, afin de collecter des objets, des histoires, des anecdotes sur la pratique du métier de Louis LE HIREZ, et découvrir la façon dont il avait appris à chanter, et avec qui il s’était initié à cette pratique.
Elle apprendra, même, que le « Kanour Noz » composait, mais pas à l’écrit et qu’il chantait, avec une voix aguerrie, bien timbrée, tout au long de la journée, en se déplaçant, en ramendant ses filets ou en vacant à toutes ses occupations diurnes, et bien entendu… nocturnes.
Ainsi, Élodie JAFFRÉ a décidé de monter, autour de ce personnage, de sa vie et de son expression vocale, un spectacle au sein duquel elle imaginerait une sortie de nuit propice à un onirique univers bâti autour du marin solitaire, parti de Port Blanc pour pécher et évoluant au large, campé sur une modeste embarcation, avec, pour lui donner du courage et pour unique compagne nocturne, sa chantante et bretonne voix.
Élodie JAFFRÉ qui forme, déjà, depuis 2016, avec Awena LUCAS, un duo voix et harpe celtique s'inspirant de thèmes et de chants traditionnels de Basse Bretagne à danser et à écouter, avec un répertoire qui porte l’auditeur dans un univers riche et varié, tapissé de gwerzioù, sonioù, kan ha diskan et d'autres airs à danser ou à marcher du Centre Bretagne et du pays vannetais, a bien évidemment, pensé à adjoindre les talents de sa complice de scène et de disque, pour servir la partie musicale.
Au cours de cette expérience en duo, le contrebassiste, Yann LE BOZEC qui n’est autre que celui du groupe SPONTUS, avait, pour quelques titres rejoint les deux artistes.
Élodie JAFFRÉ et Yann LE BOZEC se sont, aussi produits en duo, pour transcender, vocalement et rythmiquement, l’énergie du kan ha diskan.
Élodie JAFFRÉ a, donc, prolongeant cette configuration, souhaité aborder le spectacle « Kanour noz », en trio, voix, harpe et contrebasse.
Harpiste guideloise, Awena Lucas est baignée dans la musique bretonne depuis l'enfance. Elle a commencé à se former auprès de Mariannig LARC’HANTEC et a poursuivi son apprentissage auprès de plusieurs harpistes, dont Catherine NGUYEN.
Depuis ses débuts sur scène, elle a remporté de nombreux prix (1er prix en solo musique irlandaise et bretonne, et en duo avec Élodie JAFFRÉ, au concours de harpe à Amzer Nevez, 2e prix au concours international de harpe celtique à Lorient en 2016, à seulement 18 ans). Elle a étudié au conservatoire de Vannes en musicologie à l'université de Rennes II. Elle obtient un DEM en musique traditionnelle en 2020.
Contrebassiste et bassiste, Yann LE BOZEC se passionne très tôt pour la musique. Il joue de l'accordéon pendant toute son enfance et démarre la contrebasse à 14 ans avec le groupe SPONTUS. Il se forme sur scène dans les festoù-noz et étudie auprès de Cédrick ALEXANDRE au conservatoire de Rennes.
Depuis 2014, il accompagne le musicien écossais Calum STEWART. Il a participé à de nombreuses créations : GOADEC Project de Roland BECKER, LAB, SPONTUS et Manu SABATÉ.
Yann a enregistré une vingtaine d'albums et effectué de nombreuses tournées. (UK, Danemark, Finlande, Belgique, Suisse, Allemagne, Pologne, Italie, Espagne).
Sur les conseils scéniques et artistiques de Sylvain GIRAULT et Ronan PELLEN, produit par SELAOU, coproduit par AMZER NEVEZ (Voir site) , LE NOUVEAU PAVILLON (Voir site) et le FEST!VAL DE CORNOUAILLE (Voir site) , avec le soutien de partenaires tels que la Région Bretagne, l'ADAMI et le Département du Morbihan pour les interventions scolaires à Vannes et à Ploemeur, une création scénique voit le jour, se produisant, notamment, après une première représentation, donnée en février 2022 à Ploemeur, au cours du Festival International de harpe de Dinan, au Festival de Cornouaille, à Quimper, au Festival Interceltique de Lorient et dans le cadre du festival multi sites (Plérin, Rennes Guer et Nantes), « Les Zef et Mer.
Mais Élodie JAFFRÉ ne souhaitait pas s’en arrêter là et avait, aussi, pour projet, d'éditer, également, un disque sur l’épopée de ce pittoresque pêcheur de Kerroc'h.
C’est ce remarquable Compact-Disc, paru le 4 novembre 2022, que nous vous présentons, au travers de cette chronique.
Nous retrouvons, principalement, dans cet enregistrement des chansons du pays de Vannes.
« Kanour Noz » n’est pas le CD du spectacle enregistré en public, mais bel et bien un album « studio » à part entière, dont la prise de son a été réalisée de mars à septembre 2022, par Yann LE BOZEC, le mixage par Erwan BERENGER et le mastering, par Youn KAMM.
Il reprend 13 chansons, dont 11, effectivement, chantées par Louis LE HIREZ. Elles constituent le fil conducteur du programme audio, toutefois, sans les récits scéniques qui racontent l’histoire de ce pêcheur de crevettes breton et qui créent le lien entre les parties musicales et chantées du spectacle.
Pour cette version discographique, les morceaux ont été retravaillés, notamment pour leurs arrangements, dont certains ont été revus ou nouvellement créés.
Certaines pièces on été redimensionnées, comme, par exemple, pour « Intron Varia », titre qui ouvre l’album. « Dans le spectacle, c’est un morceau d’éveil assez long. Là, on a voulu que ce soit un chant qui invite au voyage », précise, au cours d’une interview donnée au journal le Télégramme, Élodie.
Travail collégial, autour des chants traditionnels qu'interprétait Louis LE HIREZ, la création a été écrite, modelée par les trois intervenants.
Sur 12 chansons, puisque, dans le programme, figure un court instrumental, Élodie JAFFRÉ a écrit un texte original, adapté cinq traditionnels et chante 10 titres en breton et 2, conjointement, en français et breton.
Présenté dans un simple, mais fort élégant triptyque cartonné, avec une superbe et explicite première de couverture dessinée et signée par l’illustratrice du Centre-Bretagne, Christelle LE GUEN (Voir site) , le disque est accompagné d’un livret parsemé de médaillons photographiques réalisés en noir et blanc, clichés signés de Myriam JEGAT, Alain PERUS, Vincent BOGAERT, portraiturant, individuellement, les trois artistes.
On y retrouve, et c’est une excellente et pédagogique initiative en direction des non-locuteurs, toujours appréciée, les textes en breton… de Kerroc’h, traduits en français.
Une seule petite critique, un contraste chromatique de la typographie des textes sur le, par ailleurs, classieux fond sombre, aurait concouru à nous offrir une meilleure lisibilité, à l’image des titres et origines des morceaux.
Pour nous livrer un travail linguistique rigoureux, Élodie JAFFRÉ, par ailleurs, titulaire d’un master de professorat bilingue, s’est fait seconder par Serge LE BOZEC, professeur de breton, à Lorient et Gildas LE BUHE, autre passionné de langue bretonne et chanteur au sein de WIPIDOUP.
Ciselés, empreints d’une certaine modernité, voire de sonorités prospectives, les arrangements élaborés par le trio restent, volontairement, assez minimalistes afin de placer le chant, et quel chant !, au centre du projet artistique.
Tour à tour, ou à la fois, puissante et nuancée, claire et sensuelle, narrative ou dansante, « vocalisante ou swingante », inexorablement, la voix d’Élodie nous intercepte d’entrée et nous embarque de poullenn en poullenn (1) dans sa « ravissante et captivante » nasse qui semble piéger pour l’utile transmissions les notes et les mots bretons du « Kanour Noz » que l’on souhaite, après cette approche artistique et culturelle de fond, éternelles.
Tandis que la limpide, parfois pianistique harpe d’Awean LUCAS, précède, éclaire, souligne, « bretonnise, celtise », le propos, la contrebasse de Yann LE BOZEC alterne rythmes et émotions, voire mélancolie, selon que les cordes sont pincées ou, avec l’archet, frottées.
Qu’elles soient vocales, pincées, frottées, décidément, vous nous l’accorderez, toutes les cordes s’accordent, merveilleusement, en se nourrissant les unes des autres.
Comme toujours, dans ces pièces traditionnelles qui font revivre un passé disparu mais, ô combien, culturellement, patrimonial, nous retrouvons de très nombreuses histoires avec leurs récurrents thèmes qui ont nourri les chants bretons d’armor, comme d’argoat.
C’est un conscrit qui fait ses adieux aux siens, un soldat parti sur un front lointain, un matelot parti en pêche et jamais revenu, un marin qui, depuis quelques années, n’a pas revu la terre, un homme affligé d’avoir perdu ses deux bœufs et apprenant que ses deux filles sont parties avec le meunier de Kerganskoed, une mère recherchant ses deux filles fugueuses, des amants qui doivent se séparer, les parents leur imposant un autre avenir, quatre cousines s’enivrant, à chaque port, pour séduire, en vain, des pêcheurs ou des matelots, des douaniers dupés par une jeune ouvrière, un prétendant amoureux qui entre, déguisé, au couvent pour y retrouver sa belle…
C’est après le 1er titre « Intron Varia en Arvor - Notre dame de l’Armor », que le texte original d’Élodie JAFFRÉ « A ziar Kanour Noz - Au sujet du Chanteur de nuit » présente, de facto, sur un air traditionnel, le sujet de cette fresque musicale, au travers d’un portrait synthétique qu’elle esquisse de Louis HIREZ qui, dès 13 ans, après l’obtention de son certificat d’études, prend la mer pour pêcher auprès de son père qui, lui aussi, chantait.
[…/…] Na pe oé bihan bihan d’er skol é oè kased Arriw d’en oed a drizeg vlé, i vamm dehoñ hé-doé lâred - Genoh ‘ma ho sertfikat, mond e ret de labourat Yo, deskeiñ micher ho tad, moned getañ ar i vag Bemnoz moned de Borh Gwenn, moned a boulenn de boullenn Ar ur vag é pesketa, chilaow é dad é kaneiñ Ar ur vag é pesketa ha kanennow de vemoereiñ Baud chilaowed ha chilaowed, goude teir gwéh ‘oènt tapet. Ba’ kreiz er mor, Ioñ e gane ha dizehan é hrae Ba’ ‘n é boullenn ba’ Porzh Koubar pe ba’ BegKerbiscar Ioñ e gane ba’ Porh-Gwenn, ba’ ‘r boullenn ba’ Porh Maen Krenn Ioñ e gane a-hed an noz bemnoz ha dirpoz Dre ma kane a-hed an noz bemnoz ha dirpoz Kanour-noz oé moranwed ged’n dud o-doé ioñ klèved. […/…] | […/…] Quand il était petit, il allait à l’école. Arrivé à l’âge de treize ans, sa mère lui dit : - Vous avez votre certificat, vous allez travailler, apprendre le métier de votre père, aller avec lui, sur son bateau. Chaque nuit aller à Port Blanc, partir de poullenn en poullenn Pêcher sur son bateau, écouter son père chanter. Pêcher sur son bateau, retenir les chansons Les écouter, les écouter, au bout de trois écoutes Il les connaissait Au milieu de la mer, il chantait, sans arrêt Dans sa poulenn de Port Koubar ou à la pointe de Ker Biscart Il chantait à Port Blanc dans sa poulenn de Port Mean Krenn Il chantait toute la nuit, chaque nuit et sans repos. Comme il chantait toute la nuit, chaque nuit et sans repos Il fut surnommé Kanour noz, le Chanteur de nuit par les gens qui l’entendaient. […/…] |
C’est grâce aux enregistrements, précieusement, archivés qu’Élodie a retrouvé les paroles et les airs, dont, parfois, certains ont été, par le trio, retouchés, notamment, en terme rythmique.
L’absence de toute harmonie perceptible au cœur des ces traces chantées et conservées, somme toute, brutes, ont donné une belle et intéressante latitude aux deux musiciens Awena et Yann, pour offrir à la prenante voix d’Élodie, l’écrin qu’elle mérite, tout en respectant le chant originel et en insufflant, ça et là, quelques touches de modernité qui ne peuvent que servir la pérennité qu’ils souhaitent, collectivement, insuffler à un tel patrimoine.
Sans trahison, avec goût et précaution, ce travail artistique ciselé a été remarquablement effectué, à la manière des artistes restaurateurs qui ravivent, avec grand respect, des toiles ou objets précieux qui racontent le passé.
En bonus, la piste « cachée » qui apparaît 30 secondes après la fin de la 13ème et dernière plage de l’opus, nous permet d’écouter un enregistrement de collectage du « Kanour Noz », Louis LE HIREZ, qui chante « Jean Pier Gallow a Gergañskoed ». Instant émouvant qui corrobore la cohérence interprétative entre la version d’Élodie JAFFRÉ et celle du pêcheur de Kerroc'h.
« Kanour noz » est, vraiment, un très agréable disque à écouter et réécouter.
C’est, aussi, une performance artistique et technique réalisée en studio qui parvient à créer, presque à la manière d’une bande sonore originale de film, l’ambiance d’un véritable spectacle audio où l’on ressent, pleinement, le « live » de l’initiale représentation scénique.
Judicieusement alternés, tout au long du programme, la fusion, les dialogues, les soli de la harpe celtique et de la contrebasse concourent à « paysager » et animer, au plus près et au service du chant, ce récit vocal et musical mémoriel qui nous est conté pendant près d’une heure.
La « musique » particulière du breton du pays de Ploemeur, authentiquement véhiculée par l’instrumentale voix d’Élodie JAFFRÉ rajoute, encore, de la couleur sonore à une palette traditionnelle, déjà, bien étendue.
On ne s’ennuie pas un seul instant, charmé par les superbes et fort variées « lignes vocales » dues à une chanteuse aussi experte qu’expressive, à la fois, sensible, convaincue et convaincante.
Sa passion innée pour le chant, son perfectionnement en technique vocale auprès de chanteurs tel que Yann-Fañch KEMENER, ses premiers prix, en « chant à écouter », au « Kan ar bobl » et, avec Meva GUEGAN, en « Kan ha diskan », au Festival Fisel, ses multiples expériences scéniques dans des concerts et festoù-noz avec, sous la houlette d’Erik MARCHAND, la KREIZ BREIZH AKADEMI # 7 (Notre chronique) , Awena LUCAS, Yann LE BOZEC, NIJAL, ne sont pas, vous allez le constater, que de simples jalons balisant un très riche parcours artistique, linguistique, culturel, vocal, mais l’acquisition des fondements de l’expression d’une remarquable chanteuse que l’on peut considérer comme l’une des plus belles voix de Bretagne.
« Kanour noz », d’Élodie JAFFRÉ, Awena LUCAS et Yann LE BOZEC un magnifique clair de lune sur la silhouette d’une indéniable personnalité maritime de la Bretagne morbihannaise.
Gérard SIMON
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(1) Poullenn = coin de pêche.
Illustration sonore de la page : CD "Kanour noz" - Élodie JAFFRÉ - Awena LUCAS - Yann LE BOZEC
"A-ziar Kanour Noz / Au sujet du Chanteur de nuit" - Extrait de 00:54. - La page de Kanour noz .
D'autres extraits sonores sur Culture et celtie, l'e-MAGazine (Voir site)
Les titres du CD "Kanour noz".
01 - Intron Varia / Notre Dame de Larmor - 05:34.
02 - A-ziar Kanour Noz / Au sujet du Chanteur de nuit - 05:03.
03 - En tu-rél de Baris / De l'autre côté de Paris - 05:39.
04 - Jean-Pier Gallow a Gergañskoed / Jean-Pierre Gallow de Kerganskoed - 03:57.
05 - On de éh Iabourat parkow bras / Un jour à travailler aux grands champs - 05:09.
06 - Muiañ biskoazh m'es main kreiñnet / Je n'ai jamais autant tremblé - 04:17.
07 - Na ma dañ main d'en armé / Si je vais à l'armée - 04:42.
08 - KombatTunis / Le combat de Tunis - 05:39.
09 - En tourmant (Instrumental) - 01:25.
10 - Goahañ mechér / Le pire métier - 04:20.
11 - 'Ziar padér houzin ha gawé ket / Au sujet des quatre cousines - 04:01.
12 - Glaw hag awel e hra / Il pleut, il vente - 04:30.
13 - Me zad me mamm men dimiet / Mon père, ma mère m'ont mariée - 04:25.
Durée totale : 58:41.
CD "Kanour noz" - Élodie JAFFRÉ - Awena LUCAS - Yann LE BOZEC.
Parution : 4 novembre 2022.
Réf : 4016491.
Production : SELAOU - (Voir page) .
Distribution : Coop Breizh - (Voir site)
© Culture et Celtie
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