Dans le cadre d'une exposition sur les livres de la bibliothèque du roi François Ier, le château royal de Blois expose, dans l'aile Gaston d'Orléans, depuis le 4 juillet, le manuscrit latin 9474 de la Bibliothèque nationale de France (BnF) des Grandes Heures d'Anne de Bretagne.
Outre la présentation de l'oeuvre elle-même, toute “en ors et en pigments”, ses 337 enluminures, dues au peintre tourangeau Jean Bourdichon, numérisées, pourront être “feuilletées” sur une borne numérique comme d'autres oeuvres.
C'est dans le n° 73 de Chroniques de la BnF (avr.-juin 2015, p. 14), que Maxence Hermant (1) annonce l'exposition François Ier au château de Blois, avec Des pièces exceptionnelles, dont en haut de la colonne 2 Les Grandes Heures d'Anne de Bretagne : (voir le site) à feuilleter en ligne.
C'est la première fois que ce chef d'oeuvre sort de la Bibliothèque nationale où il est conservé dans un coffre-fort, après avoir été à Blois avec ses propriétaires royaux successifs jusqu'en 1544 quand François Ier transfère sa bibliothèque à Fontainebleau, puis au Pavillon du roi à Versailles, où il est saisi au château le 25 messidor an III (13 juillet 1795), suite à la Révolution, puis à la Bibliothèque Nationale de la rue Richelieu.
Il quitta tout de même pendant 20 ans le site Richelieu, comme l'explique M. Léopold Delisle (1826-1910) qui fut conservateur du département des manuscrits à la BnF... pour rejoindre, en 1852 au Louvre, un éphémère “Musée des Souverains” : (voir le site) de archive.org, page 1.
" Deux journées de ma vie de bibliothécaire ont laissé dans ma mémoire d'inoubliables souvenirs. Je me vois, au printemps de l'année 1852, dans une salle du Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale, quand y firent leur entrée les commissaires chargés de choisir les manuscrits qui devaient nous être pris pour être déposés au Louvre dans le Musée des souverains. Ce fut un jour de grand deuil ".
" Vingt années plus tard, au printemps de 1872, je rapportais au même endroit les mêmes manuscrits, que le ministre de l'Instruction publique Jules Simon m'avait donné mission d'aller reprendre au Louvre, à la suite de la dislocation de l'éphémère Musée des souverains. Ce fut un jour de grande réjouissance ".
" Au nombre des manuscrits ainsi restitués à la Bibliothèque nationale se trouvait un manuscrit que j'ouvris ce jour-là pour la première fois : les Grandes Heures de la reine Anne de Bretagne ".
" C'était sans l'avoir jamais vu sur la terre d'exil que j'en avais dit quelques mots en 1868 dans le premier volume du Cabinet des manuscrits [de la bibliothèque impériale] (2). Il était connu de très vieille date comme un des chefs-d'oeuvre de la peinture française du commencement du XVIe siècle et des descriptions exactes en avaient été récemment données par Antoine Le Roux de Lincy, en 1860, (3) dans sa Vie d'Anne de Bretagne (t. II, p. 46-83) et par Henry Barbet de Jouy, en 1866, dans sa Notice des objets composant le Musée des souverains (p. 85-91) ".
" Mais ce qui contribua le plus à le faire connaître, ce fut la reproduction chromo-lithographique que le libraire Curmer fit paraître en 1861 ".
Outre ses différents propriétaires successifs et les conservateurs des manuscrits à la Bibliothèque nationale, comme M. Léopold Delisle et les personnes qu'il cite, signalons que, au début du XVIIIe siècle, le jeune Louis XV permit au botaniste Adrien de Jussieu, ancêtre d'une grande lignée de naturalistes, de le sortir du Cabinet du Roi, l'emporter chez lui ou dans son cabinet pour l'étudier et même de le garder tant qu'il lui plaira.
Celui-ci fit un rapport oral en 1722 à l'Académie des sciences mais qui ne fut pas publié dans les Comptes rendus. C'est Ludovic Lalanne (1815-1898), historien et archiviste, qui le rapporte dans le Bulletin historique et philologique du comité des travaux historiques et scientifiques, n° 3 et 4, 1886. Il reste à rechercher le manuscrit de Jussieu, qui est à la Bibliothèque nationale (ms fr. n° 5052 des Nouv. Acq.).
Puis au XIXe le botaniste Jules Camus (1847-1917), publia Les noms des plantes du Livre d'Heures d'Anne de Bretagne dans le Journal de Botanique, t. 8, de 1894 : (voir le site) en plusieurs séquences.
Au XXe siècle l'ont certainement vu Michèle Bilimoff qui l'a étudié et M. Moleiro, l'éditeur catalan qui l'a photographié sur place pour le reproduire (voir le site)
L'exposition est réalisée en partenariat exceptionnel avec la Bibliothèque de France.
Sur son site Gallica, (voir le site) en introduction de la partie Manuscrits, on lit ceci : " La présence de documents manuscrits dans les collections de la Bibliothèque nationale de France remonte aux origines de la Bibliothèque royale. Lorsque le roi Louis XII (1498-1515) réunit dans son château de Blois la bibliothèque de son prédécesseur, Charles VIII, et la sienne, qu'il a héritée de la famille d'Orléans, elle comprend de nombreux livres manuscrits, car les progrès de l'imprimerie sont encore récents. Les guerres d'Italie enrichissent les collections de nombreux manuscrits, notamment en italien et en grec. Puis, dès le début du règne de François Ier (1515), la Bibliothèque accueille les premiers manuscrits apportés d'Orient ".
- (voir le site) officiel du château de Blois, annoncé en 4 langues, mais seulement en français et anglais pour tous les contenus. La page envoie vers une bande annonce : (voir le site) sur vimeo, et contient un dossier de presse de 24 pages (PDF ci-dessous) avec 30 visuels légendés. Renseignements et réservations au 02 54 90 33 32.
- (voir le site) titré La Bibliothèque de François Ier au château de Blois, illustré de 6 photos.
Cinq questions à Maxence Hermant (1) :
Pouvez-vous nous présenter quelques-uns des principaux chefs-d'oeuvre exposés ?
- M. H. : La Bibliothèque nationale de France a prêté pour cette exposition beaucoup de chefs-d'oeuvre, des ouvrages qui en général ne sortent jamais ou très rarement. La BnF prête souvent des livres précieux de ses collections mais pour cette exposition, elle en a prêté énormément et c'est ce qui en fait la particularité et le caractère exceptionnel.
Parmi les best-sellers que la BnF a prêtés, il y a les " Grandes Heures d'Anne de Bretagne " enluminées par Jean Bourdichon. François Ier en hérite par sa femme Claude de France qui était la fille d'Anne de Bretagne. C'est un manuscrit célébrissime avec des marges couvertes de fleurs, de plantes et d'animaux.
Est aussi exposé le célèbre manuscrit de Marco Polo, le " Livre des merveilles ", commandé par Jean sans Peur (4), offert à Jean de Berry.
Nous prêtons également les " Heures de Louis de Laval " (5) par Jean Colombe, considéré comme le manuscrit le plus enluminé au monde (plus de 1.300 enluminures). Ce manuscrit célèbre et très fragile a été saisi dans les collections des Bourbons.
Nous avons demandé une précision à l'attachée de presse au château, Aurélie Foucault, concernant cette mention d'Héritage. Madame Latrémolière (6), conservatrice, nous répondit en personne :
Voilà donc ci-dessous des éléments de réponse.
" Le terme héritage désigne en fait les livres de dévotion (les livres d'heures), qui ne font pas partie de la bibliothèque de ses prédécesseurs (livres de Charles VIII et Louis XII). En effet les livres de dévotion des rois avaient un statut particulier. Placés au plus près du monarque afin que celui-ci puisse effectuer ses prières, ils étaient considérés comme privés et ils ne faisaient pas partie de la bibliothèque royale. Ils pouvaient connaître des destinées diverses dès la mort de leur propriétaire, certains déposés dans des résidences royales, d'autres offerts à des proches ou à des officiers royaux.
Ainsi donc nombre de livres d'Heures royaux ne sont plus dans les collections françaises.
L'une des exceptions reste “Les Grandes Heures d'Anne de Bretagne”, réalisées pour la reine Anne en 1508, qui sont passées ensuite directement à sa fille Claude, épouse de François Ier, puis qui ont figuré parmi les collections de Louis XIV à Versailles ".
L'auteure de cette annonce se demande s'il n'y a pas confusion avec le terme anglais Heritage utilisé abusivement en français alors qu'il signifie Patrimoine...
Le catalogue est paru le 20 juillet sous le titre « Trésors royaux la bibliothèque de François Ier », sous la dir. de Maxence Hermant (1), par Élisabeth Latrémolière (6) et Marie-Pierre Laffitte (7).
PU Rennes, 320 pages, 400 photographies, 28 euros.
Quatrième de couverture :
En 2015, la France célèbre les 500 ans de l'accession au trône de François Ier ainsi que l'anniversaire de la bataille de Marignan. La Ville de Blois et la Bibliothèque nationale de France se sont associées pour produire une des expositions majeures de cette année François Ier, la plus importante en dehors de Paris et de la région parisienne.
Pour la première fois sont réunis au château royal de Blois les plus précieux des livres de François Ier, accompagnés d'une sélection d'objets d'art provenant eux aussi des collections royales.
Afin de mieux comprendre la formation de la bibliothèque de François Ier, l'ouvrage s'articule autour d'ensembles de livres ayant une même origine ou un même contexte d'acquisition, permettant au lecteur d'en saisir la richesse et la complexité : l'héritage de la famille Angoulême (Jean d'Angoulême et Marguerite de Rohan, grands-parents de François, Charles d'Angoulême et Louise de Savoie, ses parents, et enfin le jeune François d'Angoulême lui-même, futur François Ier) ; la bibliothèque royale de Blois ; la bibliothèque personnelle du roi ; l'héritage d'Anne de Bretagne et de Claude de France ; la saisie des livres de la famille de Bourbon ; le rêve italien et oriental ; et enfin le cabinet privé du roi, totalement inédit.
Dès le 4 janvier 2015, (voir le site) La Nouvelle République titre Les trésors de François Ier seront de retour à Blois pour annoncer l'exposition, avec deux photos des Grandes heures d'Anne de Bretagne.
Extrait :
On verra pour la première fois une reconstitution de la bibliothèque du roi, telle qu'on pouvait la voir avant qu'il ne la déménage à Fontainebleau, vers la fin de son règne.
Seront réunis au château les plus précieux des livres de François Ier - rarement exposés à cause de leur rareté et de leur préciosité - accompagnés d'une sélection d'objets d'art.
C'est la BnF qui fournit le gros de l'exposition (120 pièces). Notamment, livres manuscrits et imprimés, reliures, gravures et dessins, monnaies, médailles, bijoux… D'autres grands établissements tels que le Louvre, le Metropolitan Museum of Art de NewYork, la Pierpont Morgan Library et le Museum de New York apportent leur écot [nous verrons plus bas que le Met' et la Morgan n'ont pas contribué, pour une question d'assurance].
de La Nouvelle République le 4 juillet 2015, titré La bibliothèque de François I er au château de Blois par Adrien Planchon avec une photo.
Extrait :
Nous sommes en 1515 et François Ier vient d'hériter de la riche bibliothèque de Louis XII, constituée de livres de Louis XI, Charles VIII, Louis XII ainsi que de livres pris à Naples et Pavie. Il s'agissait là essentiellement de manuscrits, souvent enluminés dans la tradition médiévale, mais aussi d'imprimés qui constituaient, sous François Ier, une sorte de bibliothèque officielle. C'est d'ailleurs dans celle-ci que devait être déposé un exemplaire de tous les livres imprimés dans le royaume [prélude au dépôt légal éditeur].
de La Nouvelle République , le 18 août 2015, même titre, avec 2 photos dont celle de Maxence Hermant pendant une visite guidée.
Extrait :
Parmi les livres qu'il tient de son épouse, on peut admirer les célèbres Grandes heures d'Anne de Bretagne. Ce magnifique livre dont les pages sont décorées par le peintre tourangeau Jean Bourdichon est consultable sur borne numérique. On peut ainsi en découvrir les plus belles pages sans abîmer le livre. C'est le cas pour plusieurs exemplaires de cette exposition.
Celle-ci se décline en 140 pièces dont 130 sont conservées à la Bibliothèque nationale de France qui a hérité de la bibliothèque des rois de France.
- Le site de l'université de Tours annonce l'exposition et a choisi d'illustrer l'article des pages exposées des Grandes Heures d'Anne de Bretagne : (voir le site)
- (voir le site) de Alain Truong avec 15 photos commentées
«Trésors royaux la bibliothèque de François 1er» celebrates the 500th anniversary of the accession to the throne of Francis I.
A picture taken on June 30, 2015 shows a page from "Grandes Heures d'Anne de Bretagne" (Grandes Heures of Anne of Brittany), a book of hours, as part of the exhibition “Royal treasures of Francis I of France's library”...
La dernière photo, à voir : A man installs the “Grandes Heures d'Anne de Bretagne” (Grandes Heures of Anne of Brittany), a book of hours, as part of the exhibition “Royal treasures of Francis I of France's library”...
Un homme installe... : il s'agit du conservateur au département des manuscrits de la BnF, et il ne porte pas de gants... (Voir aussi photo 14).
Noter aussi que les Britanniques transforment en Francis le nom du roi François...
- (voir le site) de Le Curieux des Arts , titré Dans les ors, les enluminures et les écrits. Le retour (temporaire) de la librairie royale de François Ier au château de Blois par Gilles Kraemer, qui fait un reportage avec 12 photos (cliquer), et nous annonce même que le Grand Livre d'Heures d'Anne de Bretagne sera exposé à Boston en 2018 !
Extraits :
N'ayons nullement peur de reprendre le qualificatif usité par Élisabeth Latrémolière et Maxence Hermant, les commissaires de la somptueuse exposition d'environ 130 ouvrages, tous prêtés par la Bibliothèque nationale de France, hormis le livre d'une collection privée étasunienne – Plutarque, (…) -, lorsqu'ils convoquent Léonard de Vinci pour qualifier de "Joconde du livre" une des merveilles de la bibliophilie présentée à Blois : Les Grandes Heures d'Anne de Bretagne !
Une des pièces sélectionnées pour sa préciosité dans cette exposition, une des plus belles et des plus exceptionnelles [expositions] consacrées au livre en cette année 2015, célébrant des 500 ans de l'accession au trône de François d'Angoulême et la bataille de Marignan.
Dommage que les ouvrages pressentis des institutions new yorkaises : Metropolitan museum et Morgan Library n'aient pu être exposés. Question d'assurance, nous fut-il répondu.
Toutefois Gilles Kraemer note un bémol, un manque de place :
Le parcours très, trop serré, contraint par la surface très, trop réduite des salles d'exposition. Un grand dommage, une exposition aussi remarquable que celle-ci, scientifique et grand public à la fois, aurait largement mérité des salles plus grandes, permettant de s'attarder longuement devant chacune de ces merveilles. Le livre, comme la peinture, a besoin d'espace.
Les deux best sellers ou les vedettes de la BnF dans la catégorie Manuscrits sont donc exposés à Blois !
En effet la BnF a déclaré (voir le site) és-Gallica-2013 qu'en 2013 les deux manuscrits les plus consultés en 2013 ont été :
1 ) Le Livre des Merveilles, cote ms fr. 2810, lien (voir le site) ;
2 ) Les Grandes Heures d'Anne de Bretagne, cote ms lat. 9474, lien : (voir le site) .
Il faut savoir que Les Grandes heures, numérisées le 19 novembre 2012, partaient avec un handicap d'une année sur le Livre des Merveilles, numérisé lui, le 28 novembre 2011 !
La 3e place est au projet de Constitution de 1791 annoté par Robespierre : (voir le site) numérisé le 20 mai 2013.
(1) Maxence Hermant est conservateur en charge des manuscrits enluminés des XVIe au XVIIe siècles au département des manuscrits (BnF). Il est commissaire scientifique de l'exposition.
(2) Le Cabinet des manuscrits de la bibliothèque impériale de Léopold Delisle est un remarquable ouvrage en 3 vol., édités à Hildesheim (RFA), par G. Olms en 1868, numérisés en janv. 2010 par la BnF, qui retrace la vie bibliologique des manuscrits détectés par l'auteur (577 p. pour le t.1).
Vol. 1 : (voir le site)
Vol. 2 : (voir le site)
Henri d'Arbois de Jubainville a fait en 1869 un compte-rendu du t. 1 : (voir le site) . Extrait : " Toutefois c'est à Charles IX qu'on dut le transfert à Paris de la bibliothèque de Fontainebleau, une des mesures les plus utiles qu'on puisse signaler dans l'administration de cet établissement ". Charles IX (roi de France), un des petits-fils de François Ier, fut roi de 1560 à 1574.
(3) Antoine Le Roux de Lincy (1806-1869), dont la page wikipédia ne mentionne pas cet important ouvrage en 4 vol. de 1860-61 (Paris, L. Curmer) : Vie de la Reine Anne de Bretagne, femme des rois de France Charles VIII et Louis XII suivie de lettres inédites et de documents originaux. Les vol. de la bibliothèque de l'université de Harvard sont numérisés : (voir le site) . Son introduction est particulièrement intéressante où il " remercie le directeur général des Musées Impériaux, M. le comte de Nieuwerkerke, qui m'a autorisé à consulter, aussi souvent que je l'ai cru nécessaire, le livre d'Heures d'Anne de Bretagne, une des merveilles du Musée des Souverains ".
(4) Jean sans Peur, ou le duc Jean Ier de Bourgogne commanda le Livre des merveilles vers 1410-1412. Il fut offert à Jean de Berry. Il est présent dans la bibliothèque de Charles d'Angoulême [connu comme poète et père de François Ier].
(5) Louis de Laval. Les Heures de Louis de Laval, enluminées à Bourges et Tours par Jean Colombe et le Maître du missel de Yale, vers 1470-1475 et vers 1480. Ouvrage légué par Louis de Laval à Anne de Beaujeu, duchesse de Bourbon. Saisie royale sur les biens des Bourbons, BnF, ms lat. 920 (voir le site) de Gallica où il est numérisé.
(6) Élisabeth Latrémolière, commissaire générale de l'exposition, conservatrice en chef et directrice du château royal et des musées de Blois.
(7) Marie-Pierre Laffitte est chargée des collections de reliures anciennes du département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France (jusqu'en 2011). Elle est l'auteure de Reliures précieuses du département des Manuscrits, en collaboration avec Valérie Goupil (Paris, 1991) ; Reliures à plaques françaises, en collaboration avec Denise Gid (Turnhout, 1995) ; Premières reliures françaises réalisées pour François Ier sur des manuscrits, dans Mélanges d'histoire de la reliure offerts à Georges Colin (Bruxelles, 1998) et Reliures royales de la Renaissance, en collaboration avec Fabienne Le Bars (Paris, 1999).