Monsieur Cavada, Nous notons avec grand intérêt l?important travail de votre Comité en ce qui concerne la création de l'Agence pour les Droits Fondamentaux de l'UE En ce qui concerne ce travail, je me réfère au Projet de Rapport sur le Règlement (CE) N° 168/2007 du Conseil portant création d?une Agence des Droits Fondamentaux de l?Union Européenne pour la période 2007-2012 (COM (2007) 0515 - C6-0322/2007 - 2007/0189 (le CNS)) et en particulier le rapport de Michael Cashman. Concernant l'amendement 12 article 2, alinéa b) : « la discrimination basée sur le sexe, l'origine raciale ou ethnique, la religion ou la croyance, l'incapacité, l'âge ou l'orientation sexuelle ou des personnes appartenant aux minorités et à toute combinaison de ces raisons (discrimination multiple) ; » Nous le bureau européen pour les langues moins répandues (EBLUL), organisation internationale représentant de langues d?Etats plus petits, régionales ou minoritaires, avec des membres dans 19 Etats de l'UE, demandons fortement que vous ajoutiez une clause dans cette section sur la discrimination basée sur des motifs linguistiques. Nous proposons que le mot « langue » soit inséré après « religion ou croyance » dans le texte. Justification La transgression des droits linguistiques fait partie de la transgression des droits de l'homme, et n'a pas sa place dans l'Europe du 21ème siècle. De la même manière que les gens nés avec une peau de couleur, ils sont héritiers d'un héritage linguistique. Avoir des discriminations contre une langue, s?entendre dire qu'elle est moins valable qu'une autre langue, ou pour avoir des mesures prises contre une langue visant à limiter son usage ou sa transmission intergénérationnelle, est absolument inacceptable. Afin d'être conforme à l'art 21.1 de la Charte des droits fondamentaux, qui inclut la discrimination linguistique, le mot « langue » devrait être inséré dans la clause visée ci-dessus à l'amendement 12. Neasa Ní Chinnéide, Secrétaire Générale d?EBLUL Le site d'EBLUL France