L'amendement Mariani a défrayé la chronique durant ces deux dernières semaines. Il serait question de vérifier la descendance, pour les étrangers demeurant en France qui souhaiteraient un regroupement familial.
Le sénat a rejeté cet aspect de la loi proposée par le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement, cependant les débats se poursuivent et vont bon train et ne cessent de susciter des interrogations…
Hier, sur les ondes, nous avons entendu parler à nouveau du test ADN, celui-ci pourrait déterminer avec exactitude les liens qui unissent un enfant à sa mère. Les liens génétiques d'un enfant à son père déclaré ne sont donc plus un critère que l'on reconnaît ?
M.Badinter exprimait hier, sur RTL, son émoi à la pensée de voir des enfants séparés de leurs parents à la suite d'un test révélant qu'ils ne seraient pas leurs parents biologiques. « Il est très grave, surtout dans le cas d'adolescents, de perdre d'un coup un ou ses deux parents », disait-il.. Comment n'a-t-il pas pensé, en tant que professionnel du droit, que ce genre de situation est pourtant vécu quotidiennement dans nos tribunaux et les chambres familiales !
Notre société perd ses repères, perd ses pères, et tout se passe comme si c'était « normal » dans l'inconscient collectif, le rôle de père devient de plus en plus secondaire. Les pères sont de plus en plus ignorés dans cette société que l'on prétend moderne.
Tous les jours, dans les médias, on nous serine que la parité n'existe pas, on cite volontiers les cas où les femmes sont défavorisées, mais jamais les cas où elles sont favorisées, comme dans le traitement des séparations familiales. Il suffit de constater que les enfants sont confiés 9 fois sur 10 à la mère !
Quand arrêtera-t-on de promouvoir l'ascension de la femme au détriment de celle de l'homme, du mâle ? Faudra t'il en arriver à l'insupportable, au « clash » ?
On est en train d'instiller, insidieusement, dans les esprits que le conflit, la guerre entre les femmes et les hommes sont naturels, pourtant ne sommes-nous pas faits pour vivre ensemble !!! Le président de APRES B.CHAPALAIN