Il faudra attendre encore quelques semaines pour que la Cour de Révision de Paris puisse statuer définitivement sur la culpabilité ou non de Guillaume Seznec.
Le 5 octobre, en présence de Denis Seznec, petit-fils de Guillaume, et de ses avocats maîtres Jean-Denis Bredin et Yves Baudelot, la cour présidée par Bruno Cotte a débuté l'examen du dossier de l'Affaire Seznec. Le Conseiller Rapporteur, Jean-Louis Catagnède a rappelé les principales étapes du dossier. L'avocat général, Me Jean-Yves Launay a mis en évidence les différents points qui permettent selon lui de plaider pour l'annulation de la condamnation de Guillaume Seznec.
Il a notamment précisé que l'engrenage policier de l'époque, dirigé par l'inspecteur Pierre Bony, a permis à faire de Seznec un bouc émissaire. Toujours d'après Me Launay, le trafic de Cadillacs aurait impliqué des personnalités de l'époque. Les avocats de Denis Seznec ont ensuite pris la parole pour démontrer les erreurs liées à l'affaire. Denis Seznec s'est également exprimé avec émotion pour insister sur la non-culpabilité de son grand-père. La Cour de Révision donnera un avis définitif le 14 décembre 2006 à 14 heures.
Voir notre reportage de janvier 2005 ( voir notre article )
ABP/MLT
(photos France Justice / Denis Seznec)