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Ecole des filles - Victor Segalen et les marquises

4ème Colloque SEGALEN 7 et 8 mai 2016 VICTOR SEGALEN ET LES MARQUISES Y a-t-il un paradis inventé aux Marquises ? C’est au Huelgoat, dans les bois d’en haut, à fleur de granit,

Françoise Livinec pour Ecole des filles le 30/04/16 19:12

4ème Colloque SEGALEN 7 et 8 mai 2016

VICTOR SEGALEN ET LES MARQUISES

Y a-t-il un paradis inventé aux Marquises ?

C’est au Huelgoat, dans les bois d’en haut, à fleur de granit, au bord du chaos, en lisière du gouffre, que Victor Segalen, archéologue, médecin, poète, vint mourir dans des conditions mystérieuses en mai 1919.

Depuis 2013, l’École des filles, espace d’Art ouvre la saison en lui rendant hommage.

Les Marquises : l’archipel fait rêver, de Victor Segalen à Jacques Brel en passant par Paul Gauguin.

Les 7 et 8 mai, pour la quatrième édition du colloque Segalen, des personnalités importantes du monde scientifique se réuniront à l’Ecole des filles de Huelgoat, pour évoquer le patrimoine des Marquises au XIXème siècle, sa culture traditionnelle et son métissage issu de l’arrivée des occidentaux. Parmi les intervenants, plusieurs ont participé à l’exposition qui vient d’être inaugurée au Musée du Quai Branly, « MATA HOATA Art et société aux Iles Marquises ».

Une occasion unique pour le grand public de réfléchir avec des intellectuels et des chercheurs,à la part de rêve et de paradis inventé, vécue par les artistes qui ont choisi de vivre dans l’archipel le plus éloigné de tout continent. C’est aussi une manière de s’interroger sur la sauvegarde de la culture originelle dans un monde où tout est relié, et plus généralement sur la découverte de la culture de l’autre, magnifiquement décrit par Victor Ségalen dans son essai sur l’Exotisme.

PROGRAMME

Samedi 7 mai 2016 à 15 heures

« Introduction » par Dominique et Guillaume Longue

Lecture d’extraits de correspondance à partir de 1903, depuis son affectation(nullement choisie) en Polynésie, en passant par ses premières réactions au contact des populations maori (d’où les Immémoriaux), jusqu’à sa visite aux Marquises,quand le hasard a voulu que son bateau soit désigné pour rapporter les biens de Gauguin à Tahiti.

« Les Immémoriaux » par Philippe Postel

« La Polynésie après Victor Segalen (1920-1948) : Jean Dorsenne et l’illustrateur Jacques Boullaire » par Patrick Absalon

« Marcher dans les pas de Gauguin avec Victor » par Jean-Luc Coatalem

Dimanche 8 mai 2016 à 15 heures

« Le Marquisien ou le sauvage ultime » par Claude Stefani

Dès le premier contact les Espagnols de Mendaña en 1595, les Marquisiens sont apparus comme un peuple fascinant. Cette admiration, teintée de crainte, perdure après la redécouverte de l’archipel par James Cook en 1774. Durant toute la première moitié du XIXe siècle, les marins de toutes nationalités s’accordent sur l’étrange beauté et le caractère sauvage du Marquisien qui devient l’archétype du Polynésien. Cependant, à partir des années 1840, c’est la dépopulation inexorable de l’archipel sous l’effet des maladies importées par les occidentaux qui frappe les voyageurs. C’est désormais un sentiment d’admiration mêlé de profonde tristesse et d’impuissance qui prévaut dans les témoignages laissés par les visiteurs ; les derniers polynésiens s’en vont vers une fin inéluctable.

« Paul Gauguin et les marquises : Paradis inventé » par Caroline Boyle Turner

« Les objets marquisiens au travers des Immémoriaux de Victor Ségalen » par Véronique Mu-Lipemann

« Les objets marquisiens contemporains » par Andreas Dettloff

Document PDF francoiselivinec_communique_colloque_segalen_ecoledesfilles_2016.pdf communiqué de presse colloque Segalen Ecole des filles 2016. Source :
Un début de parcours professionnel comme commissaire-priseur (1986-1993), avec la création de Drouot estimation, et un premier virage pour Françoise Livinec. Elle suit une formation de psychologue tout en étant... vendeuse chez un brocanteur aux "Puces" à Paris. Elle garde même cette activité lorsqu'elle est recrutée par un hôpital psychiatrique. En 2004, elle quitte définitivement le monde médical pour ouvrir la galerie Avenue Matignon à Paris. En 2008, Françoise Livinec investit le garage de la maison de sa grand-mère à Huelgoat. Elle y ouvre une nouvelle galerie. Succès immédiat pour ce qui est devenu la Maison du Lac. Les bénéfices des tableaux vendus sont réinvestis dans l'achat, en 2009, de l'ancienne école des filles. Métamorphosés, les locaux de l'école sont aujourd'hui d'insolites
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Vos 1 commentaires
marc patay Le Dimanche 1 mai 2016 10:25
Et ne pas oublier le roman Taipi de ce merveilleux romancier qu'est Hermann Melville
(0) 

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