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- Chronique -
Un article contre les écoles bilingues en Haute-Bretagne dans une revue bretonne
Dans l’hebdomadaire en langue bretonne Ya ! un militant du gallo s’exprime contre les écoles bilingues en Haute-Bretagne.
Par Émile Granville pour ABP le 14/11/23 10:38

Dans l’hebdomadaire en langue bretonne Ya ! N° 961 du 7 novembre 2023, Fabien Lécuyer s’exprime contre les écoles bilingues français/breton en Haute-Bretagne dans un texte en gallo.

Bien évidemment, il précise en introduction qu’ « il n’a rien contre le breton en Haute-Bretagne contrairement à quelques-uns de la mouvance du gallo » . « Mais, il y a-t-il assez d’argent, dit-il, pour avoir des écoles en dehors de la Basse-Bretagne ? Il y a-t-il assez d’instituteurs pour alimenter les écoles en dehors de la Basse-Bretagne ? » Pour lui : « envoyer les instituteurs en Haute-Bretagne, c’est comme envoyer les jeunes capésiens à Paris, pour y passer un couple d’années avant de retourner en Basse-Bretagne » Il propose de mettre ainsi tout l’argent pour « 30 écoles supplémentaires entre Guingamp et Brest, là où elles pourraient être vraiment utiles pour le breton » .

Bien évidemment, il se garde de vouloir fermer les écoles en breton de Rennes, Fougères ou Saint-Sébastien. « Mais faut-il en ouvrir d’autres ? » , ose-t-il interroger les lecteurs de son texte dans une revue en langue bretonne. Pour lui, ce n’est que du gaspillage d’argent et du saupoudrage ici ou là en Haute-Bretagne. Et de s’en prendre tout particulièrement aux écoles bilingues de la Ville de Redon qui ne bénéficient pas de sa part de la même indulgence que celles de Rennes, Fougères ou Saint-Sébastien. Pour lui, Redon est « un bon exemple de saupoudrage, contrairement à Langonnet où les élèves peuvent parler avec les anciens, et où, qui plus est, a lieu Gouel Broadel ar Brezhoneg chaque année. » C’est vrai qu’il n’y a pas ce grand rassemblement de brittophones à Redon, ni dans bien d’autres villes de Bretagne d’ailleurs. Et d’insister : « Il y a donc de l’argent mis dans le breton à Redon qui servirait peut-être bien plutôt à Langonnet » ou en gallo dans le texte : « N-i a don de l’arjient minz den le berton a Rdon qi serviraet ventiés ben pus fôt a Langoned » .

On peut évidemment être reconnaissant à Fabien Lécuyer de son souci pour l’avenir de la langue bretonne et pour ne pas gaspiller l’argent public. Son raisonnement est sans doute bien adapté pour éradiquer le breton de Haute-Bretagne, mais pas pour développer le breton ni économiser de l’argent. Certes, 30 écoles supplémentaires en breton en Basse-Bretagne seraient les bienvenues, mais 30 écoles supplémentaires en Haute-Bretagne le serait tout autant.

Rappelons quelques données évidentes. 1) L’enseignement en breton ne coûte pas plus cher que l’enseignement en français. 2) S’il manque des enseignants en breton, c’est par la défaillance de l’Etat. 3) L’argent, c’est l’argent des Bretons. La démocratie veut que les Bretons puissent faire leur choix culturels et économiques avec leur argent. C’est l’élément fondamental de tout projet d’autonomie tant attendue pour la Bretagne. 4) Il y a des écoles bilingues en Haute-Bretagne par volonté populaire. On appelle cela « la demande sociale » . La demande est d’ailleurs aussi forte en Haute-Bretagne qu’en Basse-Bretagne. Il suffit de regarder les résultats de l’enquête TMO de 2018 commandée par la Région Bretagne. Que Fabien Lécuyer se rassure, le Rectorat fait encore beaucoup d’efforts pour ouvrir le moins possible d’écoles bilingues en Haute-Bretagne. 5) Il n’existe plus de communautés brittophones locales. Pour parler breton, il faut volontairement en organiser les rencontres. Tout le monde le regrette évidemment. Mais cette vision de « Bretagne rurale » du breton ne correspond plus à la réalité. Même si le fond breton est plus tangible en Basse-Bretagne, et c’est une chance ! Ce n’est pas pour autant que les écoles bilingues en seraient moins légitimes en Haute-Bretagne. 6) La division Haute et Basse-Bretagne n’est plus pertinente. Un grand mouvement démographique se fait de l’Ouest à l’Est en Bretagne et de l’Est à l’Ouest venant des Régions françaises, qui converge vers la Haute-Bretagne. Dans une vingtaine d’années, il est fort probable qu’il y aura autant de brittophones dans les grandes villes bretonnes qu’ailleurs. Cela n’empêche pas la nécessité d’une action politique pour un meilleur équilibre démographique de l’ensemble de la Bretagne. Ne serait-ce que pour consolider justement le fond populaire de langue bretonne de la Basse-Bretagne.

Concernant Redon, le développement des écoles bilingues s’explique par une longue tradition favorable au breton : entre autres, l’Histoire avec le Cartulaire, Nominoë et Saint Conwoïon, l’imprégnation de la culture populaire vannetaise, la proximité de la ligne linguistique de Questembert à Guérande en passant par Péaule à 20 km de Redon, l’Abbatiale Saint-Sauveur, un mouvement associatif continue et très favorable au breton, l’enseignement du breton au lycée dès le vote de la loi Deixonne de 1950, et depuis ces dernières années le choix de nombreux artistes bretons d’y résider.

La première filière publique ouvre en 1997. La filière privée en 2001. Puis une filière privée à Sainte-Marie de Redon en 2009, et deux filières publiques, une à Peillac en 2016 et une autre à Allaire en 2018. La plupart du temps, ces filières ont été créées par des instituteurs du pays qui se sont formés au breton. Durant ces près de 30 années d’existence, des anciens élèves sont devenus à leurs tours enseignants en langue bretonne, en classes bilingues aussi en Basse-Bretagne. Cette année, notamment, une jeune capésienne du pays a pris son premier poste d’enseignement du breton dans un collège privé à Redon. Non pas par punition, ni un quelconque exil, puisqu’elle a choisi de vivre dans son pays, ni encore moins par privation d’instituteurs de Basse-Bretagne, mais tout simplement parce que c’est son choix.

Aujourd’hui, il existe 77 écoles avec une filière bilingue en Haute-Bretagne. Il faut y ajouter 9 collèges et 1 lycée. On compte 4225 élèves en classes bilingues en Haute-Bretagne, ce qui représente 21 % du total en Bretagne. Loin de leur faire la guerre, tout militant de la langue bretonne qui se respecte, se doit de se féliciter et d’encourager le développement des écoles bilingues en Haute-Bretagne.

Emile Granville

Voir aussi sur le même sujet : culture, breton,
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Cet article a fait l'objet de 3340 lectures.
Émile Granville est un Chroniqueur ABP basé à Redon.
Vos 65 commentaires
Naon-e-dad Le Mardi 14 novembre 2023 11:40
Emile, a-du on ganeoc'h penn-da-benn, p’ emañ ar gallaoueger, ma vez añv deusoutañ amañ, o fazhiañ war boent pe boent. Marteze dre vank a anaouedegezh gantañ diwar Breizh-Izel a-vremañ, marteze ivez evit abegoù all personel.
.
Emile, je suis d'accord avec vous sur l'ensemble des points que vous mentionnez. En revanche le militant en question, bien qu’il soit aussi connu en milieu culturel breton, semble méconnaître la Bretagne occidentale (ou Basse-Bretagne, ou Bretagne bretonnante) contemporaine. Peut-être y a-t-il aussi dans sa revendication des raisons personnelles non-dites ? En quoi un militant du gallo devrait-il s’opposer au désir de breton, à Redon et ailleurs en pays de Rennes, manifesté avec constance et dans la durée, au fil des décennies, par une frange d’habitants ?
.
Que le développement du breton soit porté par un dynamisme ancien, pérenne, et relativement puissant, est assez visible. Que le gallo, dans l’histoire sociale récente, se glisse dans la roue du breton et ce-faisant profite des avancées (encore fragiles) induites par l’immense chantier effectué par les défenseurs du breton depuis des générations, cela est également perceptible. Pourquoi un militant en prendrait-il ombrage, au point de vouloir freiner, si j’ai bien compris, la dynamique du breton (laquelle n’a pas besoin de cela) ou, dit autrement, gêner l’accès de la demande sociale au breton, en Ille-et-Villaine?
.
Pour moi, ce point-de-vue un peu décevant semble ne pas avoir d’avenir. Evidon-me, ar sav-boent-mañ, dipitus un tammig ha didalvoudus anezhañ, n’eus ket a zazont evitañ. Spi am eus e kendalc’ho diorren ar skolioù zivyezhek ma fell d’an annezidi sevel eno, d’an nebeutañ.
(6) 
Stéphane G. Le Mardi 14 novembre 2023 11:59
"Dans l’hebdomadaire en langue bretonne Ya !" Non, c'est un journal bilingue français/breton, d'ailleurs l'article du suprémaciste français que vous citez est bien rédigé en français, pas en breton.
Personne n'a forcé Ya! à publier autant d'articles en français, ils le font par choix.
(5) 
De Gregor à Stéphane G.Le Jeudi 16 novembre 2023 13:50
c'est un hebdomadaire en breton de 12 pages avec une page en galo...
(2)
Jean-Louis Pressensé Le Mardi 14 novembre 2023 12:17
Salut Emile ! C'est sûr que quand j'habitais Redon, il n'y avait pas encore de filière bretonn(ant)e. Sinon j'y aurais sans doute inscrit mes enfants. Mais revenons à la réalité : qui aurait l'idée burlesque de mettre ses enfants dans une filière gallés(ant)e, autrement dit une filière sans culture, sans langue (il y a des parlers ; il y a une civilisation rurale, ça je le reconnais, mais elle se meurt, ou plutôt l'ectoplasme survit, sans espoir de renaissance). Le gallo, subvebtionné ou non, lié à un monde rural qui se meurt, mourra avec lui, j'ai mis quelques bougies en réserve...
(7)  Envoyer un mail à Jean-Louis Pressensé
Claude Le Duigou Le Mardi 14 novembre 2023 13:01
Je remarque que le militant du gallo critique l'existence (minoritaire) de filières publiques bilingues français-breton en Haute-Bretagne mais pas l'existence (ultra-majoritaire) de filières monolingues en français.
(12)  Envoyer un mail à Claude Le Duigou
Christian Mené Le Mardi 14 novembre 2023 14:54
Ça devient insupportable cette rengaine et cette stratégie des militants du gallo.
Plutôt que de créer des choses pour leur langue, pour l'enseigner, la sauver, ils s'attaquent sans cesse au breton ou vont parasiter tout ce qui se fait en breton pour y mettre de force du gallo.
(9) 
De Penn Kaled à Christian Mené Le Mercredi 15 novembre 2023 09:11
Ha du ganeoc'h
(1)
Burban xavier Le Mardi 14 novembre 2023 17:18
Keuzin a ran da welout dezhan F L'Ecuyer da lared e savpoent diwar -benn hor yezh ar vrezhoneg a zle da vezan kelen dre oll e Breizh .
Ar c'hazetenn "ya " zo digoret evit ar gallaoueg evitan bep sizhun , ar bevenn Breizh izel ha Uhel zo tremenet abaoe pell . Ur bochad tud deuet eno zo dedennet gant ar vrezhoneg muioc'h mui rak stalian a reont tud yaouank e bro Roazhon ha bro Naoned ganet int alies e bro-Wened , pe Kernev , pe bro Leon pe bro Dreger hag a zo o klask ul labour b'a kerioù vras . Anat eo !
Dipitet on , biskenn eo da gleved traoù douget gant emsaverien hon yezhoù alato !
Dic'hallus da ranan an tud a stourm evit ur dezvat (statud ) evit hon sevenadur !
ken kalonnek d'an oll ! Trugarekaat a ran dit Emile evit ta labour !
Xavier
(4) 
kris braz Le Mardi 14 novembre 2023 18:23
Bien vu, Milig !
(1)  Envoyer un mail à kris braz
iffig Le Mercredi 15 novembre 2023 09:37
La culture woke de Ya ! est insupportable. Tout est mis au même niveau. Les parlers "gallos" sont tous morts, et ceux du breton aussi, quasi à l'électroencelogramme plat. Mais le breton est notre langue nationale, pour tous les Bretons, de Ouessant à Clisson, c'est l'instrument qui entre autres permettra à la Bretagne de se relever. Le vecteur linguistique indentitaire de notre nation. Les sondages même à l'est le confirment très largement.
La Brigade Albert Poulain a trouvé là un porte parole de choix, très influent, un authentique coucou dans l'Emsav, au mieux un idiot utile pour utiliser la pseudo langue morte gallèse contre le breton alors que la langue ennemie c'est le français. Laissons les derniers porteurs de mémoire de culture gallèse en paix, une culture irrémédiablement agonisante à l'heure de la disparition de la société rurale partout dans le monde dévloppé. C'est inévitable.
Pour le breton c'est différente : il a une vocation politique évidente que ce monsieur veut éclipser en mettant un signe d'égalité entre breton et "gallo".
Hep brezhoneg Breizh ebet. Hep gallaoueg, Breizh a vevo.
Gwa da dreitourien ar Vro. Enor d'an holl vretoned a sav o c'hein evit ma roio ar brezhoneg un deiz lamm da yezh an estren. An deiz se, ha kalz a-raok gouez da Roparz Hemon, e vo dieub hor bro.
(10)  Envoyer un mail à iffig
De Gregor à iffigLe Jeudi 16 novembre 2023 14:14
Etonnant cette manie de tirer à vue sur les rares medias qui publient en breton. Rien n'est jamais parfait mais Ya a le merite de suivre l'actualité en langue bretonne, on peut même y apprécier différentes orthographes, je pense par exemple aux articles de Yann-Glaod ar Ruyet. Je n'ai pas l'intention d'apprendre le gallo, mais j'apprecie d'avoir une page qui lui est consacrée, en tant que breton et personne intéressée par les langues de façon générale. Ensuite je pense que vous avez raison, le breton et le gallo ne sont en rien comparable au niveau de la possible dimension politique a venir pour elles. D'ailleurs même les nouveaux bretons (français ou d'ailleurs) désireux d'apprendre une langue bretonne apprennent le breton pas le gallo, le breton a une véritable aura identitaire, personne ne peut le nier. Le gallo se situe plutôt entre des langues comme l'aragonais ou le wallon, les aspirations ne sont pas les mêmes.
(2)
Burban xavier Le Mercredi 15 novembre 2023 11:43
La fameuse ligne Loth de 1886 n'a plus de sens au sujet de l'air du breton à l'ouest de la Bretagne , le breton doit être enseigné là où il y a une demande sociale et populaire partout sur la Bretagne historique , on voit à présent et ce depuis des années une appétence très forte au désir d'apprendre le breton , certes les moyens attribués sont largement insuffisants pour ouvrir de nouveaux sites faute de profs et de locaux ....
Le breton a pour vocation de se développer , dans les 2 villes les plus importantes de Bretagne Nantes/ Naoned , Rennes /Roazhon les parents sont sensibles sur le sujet de l'apprentissage de celle -ci dans les écoles ...
J'ai travaillé longtemps en Ille et Vilaine et Côtes d'Armor , seules quelque rares personnes utilisait le gallo sur Vitré et Fougères , un peu sur Monfort sur Meu , Dinan ... quelques expressions ou phrases étaient employées épisodiquement ... entre 2000 et 2016 ...
Il est difficile d'évaluer le nombre de locuteurs ... J'en sais pas beaucoup . Peu sans doute .
Quant à l'air du breton à son apogée , elle est connue , vérifiable entre le 10ème et le 20 ème siècle et donc on peut affirmer son existence en Haute Bretagne pendant des siècles , Redon fut une ville bilingue , Ploërmel , Malestroit , Pléchâtel , Monfort , Dinan , Moncontour , Lamballe , Quintin , ST Brieuc , Bain ... Pontchâteau , Savenay , Herbignac , St Gildas des Bois ...
çà, c'est attesté et documenté , le breton a reculé vers l'ouest 4 siècles durant mais il a résisté sur la ligne st Brieuc Presqu'îles de Rhuis , Guérandaise et dans le villes de Nantes ,Rennes , St Nazaire , Redon il existait car employé par les Breton(ne)s venues travailler dans ces villes ...
La sympathie qui va à l'endroit de la langue bretonne depuis les années 1960 ne s'est jamais démentie depuis , c'est pour quoi elle progressera en Bretagne sans limite si nous le voulons .
Comptons sur nos propres forces : Redadeg , Gouêl ar brezhoneg , réseaux Diwan , Div Yezh , Askell , Mignoned ar brezhoneg, Stumdi , Roudour , Mervent ... et toutes les initiatives locales de soutien !
Harpomp ,difennomp evit hor yezh dre oll !

Hep brezhoneg , Breizh ebet !
Xavier
(6) 
jojo Le Mercredi 15 novembre 2023 15:27
C'est un peu étonnant, puisque l'ouverture de classes bilingues suit une certaine demande locale d'enseignement en breton. La séparation basse Bretagne/ haute Bretagne est un repère historique avant tout, mais plus vraiment linguistique, surtout vu le nombre de bas bretons qui émigrent dans les pays de Rennes et de Nantes pour le boulot...
(6) 
De Plijadur à jojoLe Dimanche 19 novembre 2023 17:57
Le repère n'existe plus car le breton a quasi disparu la où il était massivement parlé il y a un siècle encore. J'avoue avoir du mal à suivre cet argument, pire, s'en quasi féliciter. Cette division linguistique a toujours existé, vouloir la nier alors que nous n'avons aucune chance de l'imposer du côté de Rennes notamment (ville a l'identité bretonne très faible et qui a pris un poids énorme) est au mieux contre-productif, au pire totalement suicidaire. Même en Irlande où la gaélique était parlé partout sur l'île il y a encore 1 siècle et demi et depuis des dizaines de siècles, on s'est adapté à la réalité. Pour défendre la gaélique il faut une politique publique spécifique et ciblée là où la gaélique a encore un sens pour la population locale. A Vitré ou Chantepie, le breton n'a jamais été une langue d'importance.
(1)
Burban xavier Le Mercredi 15 novembre 2023 17:14
Je préciserais que" la ligne "Loth" n'est plus qu'une simple image de la Bretagne au 19ème , qui a bornée une limite géographique basse Bretagne et Haute Bretagne si l'on, prend le 15ème siècle , la Rance la Vilaine depuis Pléchâtel en suivant son cours jusqu'à Redon puis le Sillon de Bretagne et l'estuaire de la Loire , nous aurions une basse Bretagne plus étendue parlant breton .... Il y a avait d'ailleurs des zones mixtes entre l'Oust , la Rance et la Vilaine pendant longtemps ... les Ker transformés en Ville -es le montrent aussi ...
Or , une langue qui progresse sur un territoire reconnu comme tel : la Bretagne peut aussi se développer à l'est de la Bretagne en 2023 aucune situation n'est figée si les gens se mettent à apprendre le breton .... Rien n'est interdit à ce sujet !
La" Bretagne orientale" est attractive pour le travail depuis des décennies ... pour les jeunes ...
En 1800 le département le + peuplé était les Côtes d'Armor ( ex Côtes du Nord ) , le Finistère , l'Ille et Vilaine , la Loire-Atlantique enfin le Morbihan ....
Rien n'est acquis !
Xavier
(1) 
Corentin Le Mercredi 15 novembre 2023 17:48
Plus de 80% des bretonnants sont en Basse Bretagne, et l'écrasante majorité d'entre eux est âgée. Le breton est bel et bien une langue territorialisée. En haute Bretagne, le breton n'est pas une langue de communication. A votre avis, partant de ce constat indiscutable, quel célèbre bretonnant s'interroge sur le fait que la pratique linguistique et la territorialisation de la langue bretonne devrait être mieux appréhendées dans les combats en faveur du breton ?
(1)  Envoyer un mail à Corentin
De Tanguy Hamon à CorentinLe Mercredi 15 novembre 2023 19:03
la part des bretonnants habitant en Haute Bzh augmente par rapport au total. La population baisse dans le 29 et tends à déménager à l'est, surtout Roazhon et Naoned. Donc "bien appréhender la territorialisation de la langue" implique d'investir massivement à l'est où la population est plus jeune, dynamique et favorable au breton. Il y a beaucoup de gens de haute bzh qui mettent leurs enfants dans les 3 filières. Le cas de Redon est remarquable, celui de Naoned aussi. Prenons aussi le cas des Radios : ce n'est pas pour rien que Radio Kerne a décidé de "s'exporter" à Roazhon et Naoned qui à l'avenir seront les deux pôles les plus importants pour le brezhoneg. Mais F. Lécuyer ne colle pas à la réalité du terrain : même en "Basse bzh" le brezhoneg n'est plus depuis des dizaines d'année une langue normale de communication (ex : qu'on entrendrait dans la rue). Récemment S. Carpentier sur brezhoweb explique que c'est une langue de réseau de connaissances. Le problème n'est pas le "saupondrage", le problème c'est la demande. Mon fils bas breton de naissance et élevé en breton, qui travaille à Bruz dans la cybersécurité n'aurait donc pas le droit de profiter d'une école bilingue pour ses enfants ??? C'est la demande qui crée l'offre, et non l'offre d'une classe à Bolazec où il n'y pas d'enfants mis à part quelques rescapés de l'avortement mais où il reste en effet beaucoup de bretonnants. L'avenir du brezhoneg se jouera dans les villes, surtout Roazhon et Naoned, Brest j'en doute car elle ne fait plus le poids par rapport aux deux premières. On peut regretter la disparition de la distinction Hte Basse Bzh sur l'autel de la globalisation mais c'est un fait qu'il faut en effet bien prendre en compte quand on parle de "terrirorialisation" du brezhoneg. Comment dittes vous ce mot en patois du siècle dernier ? Tiriadeladur dans notre vraie langue.
(4)
De Corentin à CorentinLe Mercredi 15 novembre 2023 20:02
A Tanguy : Non, passer de 20 000 bretonnnants à 23 000 bretonnants sur un territoire de plusieurs millions d'habitants (Haute Bretagne) ne signifie absolument rien. Les chiffres (peut être à réévaluer) sont les suivants : 40% de locuteurs quotidiens en Basse Bretagne, 2% en Haute Bretagne. Quotidien = langue de communication. Et je ne parle pas de l'idiome mal maîtrisé que l'on utilise dans l'entresoi associatif de naonède ou de rôasone (comme on dit en patois breizhou des quartiers chiques rennais et nantais). D'ailleurs, le breton semble reprendre sa place dans l'espace public en Basse Bretagne, la honte étant moins pesante. Il n'est pas non plus question de droit. Le droit d'apprendre le breton n'existe pas en France, il n'existe pas en Haute Bretagne, il n'existe même pas en Basse Bretagne, le comble et l'horreur ! Que votre fils (bas breton ?) exerce sa profession à Bruz, à Toulouse ou à Nicosie, ça ne change rien. Combien d'enfants dans le bilingue à la Guerche, à Fougère ou à Pornic (oups, ça a fermé). Jusqu'à quel niveau pourront-ils le pratiquer au milieu d'une population quasi exclusivement francophone ? ET puis surtout de quelle demande sociale parle-t-on ? Il n'y a aucun répercussion dans les urnes, aucun raz-de-marée culturel, juste un vernis marketing. Il n'y a même plus de candidat en 2023 au master breton. Et que des radios s'implantent à Nantes, Rennes ou Paris ne changent rien. Ces radios sont massivement écouter en Basse Bretagne (sondage TMO). Le seul constat qui s'impose (et qui est illustré par les sondages TMO), c'est que le breton est en train de mourir, que ses locuteurs sont massivement en Basse Bretagne, et qu'en dehors de la Basse Bretagne, il est marginal. Et qu'il existe une petite caste qui, n'ayant pourtant aucune légitimité politique, scientifique ou intellectuelle, se gargarise tout de même de l'ouverture de classes bilingues à une dizaine d'enfants, en dehors de la zone d'usage linguistique, tout en s'imaginant que ça va sauver une langue classée en danger d'extinction par l'UNESCO. C'est triste à mourir. Le breton suit doucement l'exemple de l'irlandais, et on sait exactement ce que ça va donner. Evidemment qu'il faut plus d'écoles immersives en Basse Bretagne, c'est en Basse Bretagne que tout va se jouer, certainement pas en Haute Bretagne ou l'apprentissage du breton n'amuse que quelques celtomaniaques et quelques déracinés. PI, la personne qui s'interrogeait sur l'importance de la pratique linguistique et la territorialisation de la langue bretonne dans la sauvegarde du breton, c'était Broudic
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De Hervé Plorec à CorentinLe Mercredi 15 novembre 2023 22:01
Stigmatiser et interdire une langue à l'est du pays, en la présentant comme étrangère, en dépit de l'histoire. Territorialiser et diviser de force une population en deux. Opposer à l'identité commune un nationalisme crée de toutes pièces sur un pseudo-pays à l'est du pays. Nourrir le complotisme de la "petite caste sans légitimité politique" qui imposerait sa volonté et sa langue depuis la ville. Vouloir figer une société dans le passé, quand on est dépassé par son évolution, et par le nouveau rapport qu'entretient la jeunesse au pays et à ses langues. Bizarre, ces temps-ci on retrouve dans certains propos contre le breton des refrains lus il y a dix ans à l'autre bout de l'Europe, par des gens qui souhaitaient que la seule langue enseignée et autorisée soit celle de la capitale voisine. J'imagine que dans le cas de la Bretagne c'est la même chose, ces gens souhaitent que seule la langue de Paris ait droit de cité dans les écoles de Haute-Bretagne, et soit imposée à tous, y compris à tous ceux qui souhaitent apprendre et parler breton.
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De Corentin à CorentinLe Mercredi 15 novembre 2023 22:46
A Hervé : Il y a tellement de choses qui ne vont pas dans votre commentaire. Ce sont biens les derniers sondages TMO qui indiquent la réalité de la territorialisation de la langue bretonne (logique), c'est bien l'auteur de l'article ci dessus qui en appelle à l'histoire du Haut Moyen Âge (soit plus de 1000 ans) pour justifier des postures culturelles actuelles en Haute Bretagne, et vous qui vous indignez des fixations passéistes ? Etrange... C'est encore vous qui parlez de division et d'opposition, faisant fi de la totalité des commentaires précédents, ô combien vexatoires, clivants et péremptoires. La paille et la poutre. Etc. L'enjeu principal et prioritaire, c'est bien la sauvegarde du breton comme langue courante, comme langue de communication, comme langue de transmission. Vous avez le droit de vous asseoir sur la réalité des choses, de rejeter ou de sublimer les résultats de sondages selon votre humeur. Vous pouvez même vous laisser aller à la rhétorique de l'accusation complotiste et aux sophismes mal embouchés sur l'Ukraine, qui finissent de desservir un propos déjà ras les pâquerettes... C'est chiant et c'est lamentable. Bref, personne ne divise ou ne territorialise de force une population en deux, il faut voir la réalité en face, c'est un fait, le breton est encore vaguement une langue vivante en basse Bretagne, peut être plus pour longtemps, et ouvrir une classe bilingue français-breton pour 10 enfants de maternels à Machecoul ne changera strictement rien au déclin du breton. Revitaliser et promouvoir le breton en basse Bretagne, de manière beaucoup plus dynamique, aura certainement plus d'effets positifs.
(2)
Jean Charles Thebaud Le Mercredi 15 novembre 2023 20:04
a l est, rien de nouveau. confronte a l indifference generale de la population un militant de la cause gallese attaque le breton, bouc emissaire de ses echecs. en faisant comme si le francais n existait pas en haute bretagne. mais que lui restera t il quand memes les bretonnants lui opposerons leur indifference fatiguee des provocations ? pas grand chose ou rien. on recreera pas un monde et une frintiere qui existent plus. qui peut croire que trier les bretons et dresser un rideau de fer linguistique va aider le breton ou le gallo ? que bannir le breton des ecoles va comme par magie convaincre les parents de scolariser leurs enfants en neo-gallo ? on comprend mieux l echec du gallo quand on lit une aussi mauvaise connaisance de la societe d aujourd hui.comme croire qu'en 2023 le gallo est la langue de communication au marche a redon, nantes ou saint-malo (rires)
(10) 
Tangi Manac'h Le Jeudi 16 novembre 2023 08:03
Pour info
https://www.ouest-france.fr/education/enseignement-du-breton-les-effectifs-progressent-en-loire-atlantique-05e6778c-820c-11ee-bde6-ffd69d6d2e11
On se reportera utilement au sondage TMO consacré à la langue bretonne et au gallo publié en 2018 pour savoir ce que veulent vraiment les Bretonnes et les Bretons.
(1) 
Burban xavier Le Jeudi 16 novembre 2023 11:10
@corentin Dans la mesure où des jeunes qui viennent le + souvent de" basse Bretagne " c'est à dire du Finistère , du Morbihan , et Côtes d'Armor , étudier , chercher et trouver du travail à Rennes ou Nantes ou St Nazaire sites pourvoyeurs d'activités nouvelles le plus souvent , il est bien normal qu'une offre d'apprentissage en breton pour eux et leur famille leur soit proposée puisqu'ils y vivent , à ce que je sache nous sommes en Bretagne , "c'est élémentaire ", ils animent la société là où ils résident avec leur bagage culturel ," ce ne sont pas des envahisseurs ", certes leurs enfants apprendront le français et/ ou le breton mais pas que cela .
L'agressivité déployée n'y fera rien à ce sujet , la gallo peut être appris , enseigné et parlé aussi .Mais de là à vouloir interdire le breton ou empêcher le breton en Bretagne orientale , c'est peine perdue .
Le breton s'y développera car il y a de l'appétit pour lui en Ille et Vilaine et Loire Atlantique ...
Mais j'affirme avec vigueur que la Bretagne est et a une identité venue de sa culture celtique dont son nom Breizh , le gallo est une langue latine de la langue d'Oïl , du bas latin . Le nom même de ce pays de Bretagne est circonscrit par la géographie et des cartes (cartographiées ) depuis + 1000 ans environ , reconnu comme nation de l'extérieur de 833 à 1009 à la province (= pays vaincu) 1532 .
A la vieille de la guerre de 1914 1918, 1 500 000 personnes étaient bretonnantes soit la moitié des Breton(ne)s , des quartiers entiers de Nantes / Naoned , St Nazaire / ST Nazer s'exprimaient en breton au quotidien ....La bourgeoisie nantaise s'en offusquait ...
Il faut dire aussi que les questions se posent dans d'autres pays ou provinces : Lorraine , mosellans et francophones , Belgique création artificielle de 1830 ; Flamands , Wallons , Ecosse ; gaëlique , scot et anglais ...pays Basque , basque , Navarre basque et espagnol ....
A titre personnel , mes vieilles origines sont en pays Nantais ( Pontchâteau , Savenay) , j'ai choisi le breton car" il est pour moi capital de la savoir parler , écrire et étudier chaque jour" , il me reste beaucoup à apprendre encore sur le sujet . Je suis installé en pays Vannetais , enfant j'entendais parler le breton au quotidien (non transmis aux enfants le plus souvent hélas ) mais sur Questembert/ Kistreberzh et Redon où j'avais de la famille , le breton et le gallo étaient pratiqués par les anciens aussi 1970 / 1980 de manière diffuse encore mais déclinaient . A Saint Vincent sur Oust (56) , il avait un centre Ti Kendalc'h où les Breton(ne)s apprenaient le breton et collectaient les chansons , textes et récits en breton et gallo ...
Que chacun fasse son choix en apprenant et découvrant une culture sans rancune , animosité ou haine . La Bretagne c'est 5 départements et nous avons une chance c'est d'avoir conserver autant que possible
nos particularités en dépit d'un acharnement bien parisien de les gommer depuis des décennies .
Ma préférence va au breton , c'est ainsi .
Breton pennskoueriek on !
Ken kalonnek d'an oll . Xavier
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Anne Merrien Le Jeudi 16 novembre 2023 12:02
S'il n'y a pas assez d'écoles bilingues sur un secteur, il n'y aura pas de collège bilingue.
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Burban Xavier Le Jeudi 16 novembre 2023 15:19
Quelques éléments sur le plan financier 925 000 euro versés par le département du Finistère pour l'enseignement du breton en 2023 , sachant qu'il y a 925 000 habitants dont 800 000 attribués à Diwan 29 .
Dans le Morbihan aucun chiffres n'est publié sur le sujet à ma connaissance , je les ai interrogés par courrier , des réponses policées mais aucune précision chiffrées me n'ont été données .
Il y a 754 000 habitants dans le département du Morbihan , je ne suis pas certain que cela atteigne 1 euro par habitants pour le breton ... Nul ne le sait !
Ailleurs : 35 , 22 et 44 ? La région Bretagne administrative ?
En tous les cas , il faudra voir l'évolution sur le sujet et la volonté réelle de soutenir le breton et le gallo , là où il y a de la demande pour créer des écoles et y maintenir ce qu'il y a déjà en place ...
çà paraît insuffisant en 2023 .
Mr Le Drian avait annoncé 40 000 élèves dans la filière bretonne avant 2040 si je me souviens dans une annonce à la région administrative lorsqu'il était aux affaires ....
Il faudra en faire bien plus pour sauver le breton et le gallo ....
Ken tuch .
Xavier
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Maurice Le Gallo Le Jeudi 16 novembre 2023 17:01
Bravo à Grégor de dire tout haut ce que la majorité des bretonnants pense tout bas sans oser s'exprimer de peur de se faire rabrouer : "la richesse du breton réside principalement dans l'extraordinaire variété de ses orthographes."
Jean-Claude Le Ruyet à raison, mille fois raison, les consonnes doivent s'écrire à l'inverse de la pratique fautive des siècles passés, il en va de la survie de la langue bretonne, et l'expérience démontre que les enfants exposés dès le plus jeune age à une variété sans limites d'orthographes différentes et contradictoires développent une aisance et une appétence pour la langue tout simplement incontestables.
Remercions Ya! et gageons que l'ensemble des maisons d'éditions en langue bretonne ouvriront enfin les yeux et leur emboîteront le pas sur le chemin d'une diversification orthographique salutaire, seule garante de l'authenticité des saveurs incomparables et tellement riches de notre breton tant aimé.
Et puis soyons honnètes, soyons francs : qui mieux que Broudic et Ruyet auraient su convaincre de l'impérieuse nécessisté de ne surtout pas écrire le breton comme les éditeur l'impriment, qui mieux que ces grands visionnaires auraient pu, armés de leur bonté si communicative, guider les bretonnants vers l'horizon radieux des guerres orthographiques éternelles et des riantes permutations cryptiques de consonnes ?
N'oublions pas que Broudic, ce grand homme, a été mis en poste par l'Etat, ce qui prouve sans équivoque le bien fondé de sa démarche, ainsi que l'envergure de sa personne. Quand à Ruyet, et bien les faits parlent d'eux-mêmes : sa force de persuasion et son talent naturel pour la recherche du compromis on eu raison des plus grincheux d'entre nous, et c'est d'une main ferme et d'un esprit serein que nous écrivons alternativement k, t, p au lieu de g, d, b et vice-versa sauf dans certains cas ou l'inverse, car nous savons que l'exercice, bien que faussement aléatoire et trompeur sans l'être vraiment, est nécessaire à la survie et au développement rapide de notre langue bretonne.
Donc dire du mal de Ya! ça va cinq minutes, mais tout ce fiel déversé contre la seule revue hebdomadaire 100% en breton ne résiste pas à l'analyse objective des faits. Oui je dis bien 100% en breton, car comme le disent si bien nos instances officielles, le gallo est une langue bretonne, au même tire que le breton.
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Kerbarh Le Jeudi 16 novembre 2023 21:34
Le gallo n’est pas une langue. C’est une variante ancienne du français, non standardisée. Le gallo est différent d’une commune à une autre. De toute façon pratiquement plus personne ne le parle. Aucun intérêt à dépenser un euro pour le gallo sauf pour récupérer des voix aux élections.
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Kerbarh Le Jeudi 16 novembre 2023 21:34
Le gallo n’est pas une langue. C’est une variante ancienne du français, non standardisée. Le gallo est différent d’une commune à une autre. De toute façon pratiquement plus personne ne le parle. Aucun intérêt à dépenser un euro pour le gallo sauf pour récupérer des voix aux élections.
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Jo Pichavant Le Jeudi 16 novembre 2023 23:26
Mais voyons, Kerbarh, vous savez bien que les langues d'oïl (dont le "gallo") ont été standardisées il y a belle lurette, c'est d'ailleurs devenu la langue qui nous a été imposée, par la brutalité et l'humiliation, par les Hussards noirs de la République : le français.
Je répète, pour les oublieux : Le français est le standard des langues d'oïl, "gallo" compris, bien entendu.
C'est tout de même ridicule de devoir rappeler une telle évidence... ridicule et tellement révélateur du caractère artificiel et instrumentalisé de cette histoire de "gallo". Certains ont même été inventer un néologisme breton, "gallaoueg", alors que pendant des siècles on disait tout simplement "galleg".
Tout pue l'arnaque à deux balles dans cette fumeuse histoire de "gallo". D'ailleurs aucune autre langue d'oïl ne cherche à rejouer l'histoire de sa standardisation une deuxième fois. Non mais quel foutage de gueule... stratosphérique.
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gregor Le Vendredi 17 novembre 2023 00:16
Pourquoi le gallo ne serait pas une langue ? C'est une évolution de la langue romane, comme le français (le francien), l'italien (le toscan), l'espagnol (le castillan),... Toutes les langues d'état d'aujourd'hui sont au départ des langues "régionales". Le gallo n'a jamais été une variante du français, pas plus que le picard ou le normand, ce sont des langues soeurs qui ont évolué en parallèle. Le concept de continuum linguistique, ça vous parle ?
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De Iffig à gregorLe Vendredi 17 novembre 2023 14:44
Il faut s'entendre sur le concept de langue. Linguistiquement parlant certains pourront dire que la multitude des anciens patois parlés autrefois en haute bretagne pouvaint être regroupés dans un ensemble. Mais dans le langage courant c'était des patois ou des parlers (au mieux). Au 21ième siècle dans une société développée et non dans une société paysanne où 500 mots suffisaient les langues ne se valent pas toutes. Elles sont égales en dignité, bien sûr !, mais pas en valeur /richesse : littératures inégales, même orales. Vous parlez d'évolution de ces parlers. L'évolution est très claire depuis très longtemps : tous les mots modernes sont empruntés au français au point d'en devenir une simple variante (sain berieu pour saint Brieuc, La pernessai pour la Prénessaye...), et non plus une autre langue d'Oil. Les derniers vrais locuteurs de ces parlers ont maintenant plus de 90 ans, et encore, comme ils ont été à l'école, au service militaire et qu'ils ont tous écouté la radio et la télé, même ces terminal speakers avaient un parler proche voire très proche du français quand ils étaint plus jeunes. Aujourd'hui je doute que leur parler n'aie même pas le niveau de l'âge de 10 ans, puisque c'est au plus l'âge de l'école tout en français) Dans le processus de la résurection du Cornish le problème s'est posé et ils ont décidé de remonter aux premiers textes connus plutot que de se baser sur les pilhoù des terminals speakers car tant qu'à faire du neuf ils ont pris le meilleur. Mais en parler gallo, mis à part quelques extraits de Paul Féval ou autres, très récents en fait, il n'ya guère que la micro toponymie, une misère quoi. Je comprends qu'on aime ses pilhoù quand ce sont les siens, mais tout est à faire en gallo et ce dans tous les domaines. Comme les copains de Lécuer ne sont que quelques dizaines... on ne devrait même pas en débattre en fait. Bref c'est une chimère. Pour revenir au sujet, Fabien Lécuyer dit que dans un contexte de moyens limités il serait sage de développer le breton (DE QUOI JE ME MÊLE ???), là son enseingement, en Bretagne occidentale où elle serait plus 'naturelle'. Et c'est vrai que les moyens sont limités. A nous d'exiger d'en avoir plus, c'est tout. Le coût d'enseignement d'un enfant est le même qu'il soit fait en breton ou en français : ce n'est en réalité pas une question de moyens mais de volonté des pouvoirs publics... et de revendication de la part des parents... où qu'ils habitent en Bretagne du fait de leur métier. C'est triste mais plus le progrès avance plus les gens trouvent leur conjoint loin de leurs parents et habitent de ce fait souvent loin de leurs parents. D'où coupure de la transmission aussi... vaste problème !..
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Kristof Bach-Bourdelier Le Vendredi 17 novembre 2023 09:46
@gregor : Je suis d'accord avec vous - Le dialecte du Francais parle a Nantes ou a Rennes ou a Brest ou a Saint-Nazaire ou a Quimper ou a Lorient &c. est a distinguer du Gallo qui est langue vernaculaire dans les pays de Nantes, Rennes et Saint-Nazaire, par exemple - Le Gallo est -au moins- le nom generique donne aux langues vernaculaires Romanes parlees en Bretagne (de l'est) - En Alsace, le Welche est le nom donne au Lorrain (langue Romane) parle en Alsace - Les mots 'Gallo' et 'Welche' signifient la meme chose - Je ne comprends pas pourquoi ce qui est possible ailleurs (les exemples sont nombreux) ne l'est pas en Bretagne - Oui, le Gallo existe - Ce n'est pas un probleme - La Bretagne sans la Loire-Atlantique ou la langue Bretonne, ce n'est pas la Bretagne - La Bretagne sans le Gallo, ce n'est pas la Bretagne non plus - Pour ce qui est de l'enseignement du Breton dans la moitie est de la Bretagne -ce n'est que mon avis- je ne vois pas ou est le probleme - Le Gaelique Ecossais est aussi enseigne / parle / &c. dans les grandes villes Ecossaises qui sont toutes situees en pays 'Scots'
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David RESMOND Le Vendredi 17 novembre 2023 12:49
Le breton etait autrefois parlé bien plus a l'est et egalement a Redon ou Lamballe, Dinan etc ...la toponymie le prouve. Le gallo actuel ou neo gallo est completement truffé de neologisme qui ont remplacé les vrais termes gallo car identiques a ceux francais.... Jusqu a la seconde guerre mondial tout le monde considerait le gallo comme du francais et les fermiers bretonnants envoyaient leurs enfants dans des fermes gallaises pour qu ils apprennent le "francais". Il y a plein d ecole francophone en basse bretagne alors pourquoi pas des ecole bretonnantes en haute bretagne. Ce n est pas en eliminant les ecoles bretonnantes en haute bretagne que ca va attirer les eleves a apprendre le gallo...personne n a envie d apprendre les langues d oil. Une solution : boycott ! C'est ce que fais depuis une action de Francoise Morvan dans les annees 2000.2010
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Burban xavier Le Vendredi 17 novembre 2023 15:11
Je mentionne que les langue latines ou étrangères face au germanique sont clairement désignées ainsi le Valais en Suisse 2/3 de la population est francophone son nom en allemand est Wallis , pays de Galles /Wales (Cymru en gallois / Kembre en breton) est désigné ainsi par les anglo- saxons pour désigner ceux qui parlent celtique gallois , Walonie région de Belgique francophone de même par les Allemands rhénans et Flamands .
Walls/ Walsh/ Welsh selon la forme dialectale veut dire" étranger " celui qui s'exprime dans une langue non germanique ....
Gallo idem , désigne donc une langue romane parlée dans l'ouest de la Gaule qui deviendra France au 10 me siècle .... Le Gallo dont l'air se trouvait à l'origine de la Vilaine à la Sarthe (rivières) .
La Sélune fut la frontière Bretagne Normandie jusqu'en 1009 ramenée au Couesnon par la force mais jamais reconnue , aucun traité sur les limites après les traités d'Angers 851 Entrammes 863 , Compiègne 867 et 943 territoires cédés à Alan Barbetote juqu'à la rivirère le Lay (85) par les Poitevins ... mais qui ne réclama pas son du ?
Le breton dont la limite extrême allait de Ardevon (50) Mordelle ,Bruz , Bain de Bretagne (35) , Nozay , L'Erdre , le cours de la Loire jusqu'à l'estuaire et dans l'ouest du pays de Retz (baie de Bretagne devenue baie de Bourgneuf ) (44) au 11ème siècle (Confère l'ouvrage "Des origines de la Bretagne ". Léon Fleuriot ) . C'est une mine de renseignements sur les populations et peuplements ...
Ken tuch .
Xavier
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Niko Ko Le Vendredi 17 novembre 2023 17:02
Un travail de normalisation a été mené sérieusement depuis des décennies en ce qui concerne le breton. Ce travail est indispensable quand on veut donner au breton l'ambition d'une langue académique.
La normalisation farfelue du gallo, artificiellement décorrélée du français au profit d'un sabir vaguement phonétique lui ôte dès le départ cette ambition. Mais est-ce bien grave ? le français est là pour cela, c'est à dire la forme académique et l'échange exigeant !
Mais le problème n'est-il pas ailleurs ? La langue bretonne est sortie doucement des oreilles et des imaginaires de la grande majorité des bretons. Une minorité milite ou délègue l'apprentissage de la langue à ses enfants sans faire soi-même l'effort. Une minorité de la précédente le parle. Parfois un individu s'ajoute au mouvement, découvrant que cette langue et son monde perdu sont intéressants (car ils le sont). Mais sans l'âme d'un peuple désormais assimilé, que peut-on faire ?
Les promesses de la République ont été plus motivantes que les coups de bâton. Elle a gagné auprès de la majorité, indignement, mais elle a gagné.
(4)  Envoyer un mail à Niko Ko
Christian Mené Le Vendredi 17 novembre 2023 17:13
Rien que pour le nom de la capitale, il n'y a pas moins de 6 orthographes en gallo : Resnn, Renn, Rènn, Rein, Reinn, Rin, Rinn.
Inutile d'accuser la langue bretonne de toutes vos incapacités à travailler pour l'avenir de votre langue.
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De Resmond David à Christian MenéLe Vendredi 17 novembre 2023 20:18
oui je ne vois pas pourquoi le mouvement gallo en veut a la reussite du breton. Personne ne s'interesse aux dialectes d'oil en général et cela en France, Bretagne, Belgique ou Suisse. c'est un fait général. Sans doute que le francais est considéré comme la forme litteraire de ces parlers. En haute Bretagne, ceux qui apprenent le breton n'auraient pas forcement essaye d'apprendre le gallo. Né a Lamballe et ayant ma famille paternelle a Coetmieux, je ne me suis jamais interessé au gallo que grace aux breton ou la pratique des dialectes tres generalisé m'a amene a essayer d'en savoir plus sur le parler gallo. J'ai eu la chance de trvailler pendant l'ete a Lamballe et je vivais chez mes grands parents et ainsi j'ai demandé des mots par ci par la
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David Le Vendredi 17 novembre 2023 20:29
Le monde du mouvement breton est tellement passionant. La chose la plus stupefiante qu'il n'ait jamais produit est et sera toujours cet incroyable accent québequoi de neo gallesant. Je me rappelle du premier visionage d'un locuteur neo gallesant qui avait cet accent. j'ai ete sidéré. C'etait un moment incroyable. C'etait épique.
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Kerbarh Le Vendredi 17 novembre 2023 21:37
Ce n’est pas en promouvant le gallo que l’on défend la Bretagne. C’est une perte de temps que de regarder le passé. Mieux vaut parler un bon français et breton et combattre pour plus d’autonomie politique et économique en Bretagne.Enseigner l’histoire de la Bretagne est important, enseigner le gallo n’a aucun intérêt.
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Hervé Brétuny Le Vendredi 17 novembre 2023 21:53
Le renouveau ? (1990 ...) actuel du gallo est entaché en plus d'un péché originel, il a fait sa normalisation sur la région administrative Bretagne en délaissant le Pays Nantais. Voire les publications sur mon blog karrikell des études de Thierry Magot et principalement pour les plus fainéants la conclusion :
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De Plijadur à Hervé Brétuny Le Dimanche 19 novembre 2023 17:40
Il n'y a pas de pêché originel car il n'y a pas de langue gallèse à l'échelle d'un territoire administratif ancien, B5. Vous reprochez à une certaine norme gallèse actuelle d'être trop centrée Rennes, mais votre reproche consiste en fait à souhaiter un bricolage artificiel fusionnant les parlers de Rennes et du Pays nantais (nord). La plupart des linguistes considèrent que le domaine roman en Bretagne est divisé entre plusieurs dialectes, seuls diffèrent entre eux le nom donné à ses dialectes (différences plus d'ordre politique que linguistique à proprement parler). On pourrait donner des numéros a ses aires dialectales aux contours plus ou moins flous, mais d'autres indiqueront que l'on parle gallo en Mayenne ou mainiot dans une large parle de l'Ille-et-Vilaine. Angevin ou gallo en pays nantais (mais un "gallo" qui incorpore l'Anjou, le Maine et le Sud de la Basse-Normandie...). Tout dépend où l'on place le curseur des différences dialectales, ce qui est certain par contre c'est qu'il n'y a pas un bloc "gallo" unifié qui commencerait à Loudéac et s'arrêterait à Fougères et Ancenis. Quant au sud-44, il y a unanimité de tous les linguistes: le Nord près de la Loire et dans la vallée de la Sèvre est une transition "angevin" ou gallo (au sens Maine-Anjou-Haute-Bretagne historiquement purement romane) et poitevin, quand une large partie du pays de Retz sud remontant plus au nord au niveau de l'estuaire/côte est clairement dans le domaine bas-poitevin. La toponymie ne laisse d'ailleurs aucune place au doute quand on se balade en Vendée et la grande majorité du Pays de Retz (qui avait son autonomie à l'époque ducale contrairement au vignoble). Prétendre que ce coin là n'a pas plus de liens linguistiques avec le Bas-Poitou qu'avec le nord de la Loire relève du défi perdu d'avance absolu. Pour de nombreux linguistes également la partie anciennement "bretonnante"ou "mixte" de la Haute-Bretagne (Est du 22, Nord-Est 56 principalement, secteur de Redon) présente un dialecte particulier qui se distingue de l'ensemble "gallo-angevin-mainiot"
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Burban xavier Le Samedi 18 novembre 2023 10:38
Oui il faut se mettre à apprendre le breton , il faut sortir de la sympathie pour cette langue et s 'y coller , cette adresse va aux adultes qui avec leurs enfants se doivent de faire cet effort .
La vie quotidienne, les enfants , le travail , la maisonnée c'est beaucoup de soucis , de temps , d'énergie ...
Mais pour qui la Bretagne est une histoire , une affection , des paysages , la mer , la vie ,cet effort sera une récompense ... Il faut s'y atteler , persévérer , travailler dur pour se l'approprier comme pour découvrir son histoire et sa culture ....
Par expérience je le sais simplement ...
J'encourage chacun à le faire et à soutenir une association qui promeut et défend le breton en étant généreux selon ses moyens 1 fois l'an ; même modestement .
Or , nous avons que nous ne pouvions compter que sur nos propres force pour y arriver , L'Etat Jacobin ne fera que peu ou rien sur ce domaine ....
Osons , pratiquons , apprenons , découvrons notre langue ! Soyons agents actifs !
Voilà mon plaidoyer pour notre langue , faisons la vivre avec notre temps !
C'est possible , ça dépend de nous !
Ken kalonnek ! Xavier
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Burban xavier Le Samedi 18 novembre 2023 10:40
Oui il faut se mettre à apprendre le breton , il faut sortir de la sympathie pour cette langue et s 'y coller , cette adresse va aux adultes qui avec leurs enfants se doivent de faire cet effort .
La vie quotidienne, les enfants , le travail , la maisonnée c'est beaucoup de soucis , de temps , d'énergie ...
Mais pour qui la Bretagne est une histoire , une affection , des paysages , la mer , la vie ,cet effort sera une récompense ... Il faut s'y atteler , persévérer , travailler dur pour se l'approprier comme pour découvrir son histoire et sa culture ....
Par expérience je le sais simplement ...
J'encourage chacun à le faire et à soutenir une association qui promeut et défend le breton en étant généreux selon ses moyens 1 fois l'an ; même modestement .
Or , nous avons que nous ne pouvions compter que sur nos propres force pour y arriver , L'Etat Jacobin ne fera que peu ou rien sur ce domaine ....
Osons , pratiquons , apprenons , découvrons notre langue ! Soyons agents actifs !
Voilà mon plaidoyer pour notre langue , faisons la vivre avec notre temps !
C'est possible , ça dépend de nous !
Ken kalonnek ! Xavier
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Damien Darras Le Samedi 18 novembre 2023 14:05
Qui se préoccupait du gallo avant l'octroi de la charte culturelle par Giscard en 1977?
À cette époque personne ne faisait de différence entre parler gallo et langue française.Le gallo est un dialecte d'oil dont le français constitue la forme littéraire et standardisée, au même titre que le vannetais est un dialecte du breton , que l'alsacien est un dialecte de l'allemand ou encore que le flamand est un dialecte du néerlandais... Le gallo a été le cheval de Troie des jacobins dans cette charte: en prétendant placer sur le même plan d'égalité le dialecte gallo et la langue bretonne ils nous tendaient un piège dans lequel l'emsav est tombé à pieds joints... La prochaine étape verra des militants vannetais, ou trégorrois revendiquer aussi le statut de langue à part entière pour leurs dialectes...
(6) 
De Gwilhmod à Damien DarrasLe Samedi 18 novembre 2023 20:09
Oui c'est bien le départ, la charte culturelle qui a rabaissé le breton au niveau des parlers gallos et dans un but évidemment polique contre les Bretons, comme d'hab. de la part de l'état français. En ce sens les gallomaniaques sont ses idiots utiles. Par contre il n'est pas sûr que ce soit vraiment des dialectes du français comme non plus le vannetais serait un dialecte relativement récent d'un breton unifié originellement. La recherche tend à prouver l'existence d'une différence dès le départ. Certains parlent du développrement du breton vannetais à partir d'un substrat de bas latin tandis que la zone KLT aurait eu un large substrat de langue gauloise. Peu importe en fait. La question qui se pose est qu'est-ce qu'on en fait. Je pense qu'il faut se plaçer sur le terrain politique, au sens où si nous voulons donner un avenir propre à notre presqu'île, il y a besoin d'un vecteur linguistique d'identification et d'émancipation. Dis moi quelle langue tu parles et je te dirai qui tu es. Peu importe si ce que l'on appelle le néo gallo ait des racines distinctes du vieux français. Force est de constater que l'évolution récente est 1°. son extinction totale 2°. que tous les mots nouveaux sont empruntés au français académique au point qe ce néo gallo ressemble beaucoup trop désormais au français (par exemple nul n'est besoin d'avoir suivi des cours de néo gallo pour comprendre à 80 % au moins les émissions sur PLUM FM), ce qui fait qu'à l'institut du gallo on forme des néologismes 'chimiques' pour contrer ce travers mortel de la trop grande similitude avec le franaçsi qui est de fait pour 99,9 % des locuteurs la langue de référence.. Même chose pour le breton : toutes les différences dues aux différents parlers se sont accentuées du fait du pourrissement d'un corps mis à mort par l'état français. Hier je parlais avec une personne qui habite à 2 km à vol d'oiseau de chez moi, à cheval entre Irvilhag, an Treoù, Lannurvan et Trelevenez. Sa femme est d'Irvillac et lui du Tréoù. Au Tréoù on est tourné vers Sizun ; à Trelevenez c'est Landerne ; Lannurvan et Irvilhag, séparés par une vallée encaissée et boisée c'est plutot Daoulaz. Résultat pour lui qui n'a pas appris à lire ni écrire le breton, il est à l'intersection de quatre parlers qui n'empêchent pas du tout l'intercompréhension mais qui montrent tout de suite de quelle paroisse on est. Et on rit de ces différences de bon coeur. Mais sa femme refuse de parler breton parce qu'au Treoù on trouve drôle (iskis) son breton. Dans le petit village planétaire ces parlers meurent du fait de leur intutilité crasse dans le monde nouveau sorti quasiment de la nuit des temps, plein de facteurs vont dans le même sens et peu importe les racines profondes d'origine socio-historico-linguistiques de ces parlers dues sans aucun doute aussi aux moyens de communication (route Landerneau-Sizun-Karaez ; Route des abers Landerneau Daoulaz, an Ospital, Ar Faou; hent an eskob (limite des deux anciens évêchés qui passe justement dans son village appelé "Kroaz-hent" (Croissant) d'ailleurs)). Ce que je veux dire c'est que le mot dialecte/ rannyezh est discutable car on est là devant une matière vivante, qui bouge, qui subit des influences. Reste à travailler pour que ces "dialectes" se rapprochent pour un bien politique, c'est à dire obtenir un bon outil capable de concurencer le français. Les tenants du vannetais, je les comprends toutefois : la normalisation orthographique voire littéraire et scolaire n'empêche pas de parler en famille et dans son réseau de connaissances dans un parler assez voire très éloigné de la norme. J'adore parler dans le sous dialecte de Plugüen par exemple, d'où je suis natif. Le vannetais a apporté je crois (je n'y connais pas grand chose) à la langue commune, une certaine souplesse, une tolérance dans la norme. La thèse de le Ruyet serait un progrès par exemple si on était assurés de ne pas déstabiliser la langue écrite. Vous avez parfaitement raison par ailleurs de parler de plusieurs (sous-)dialectes vannetais. Ils sont tous moribons. Je n'ai qu'une choses à dire, comme pour les gallos : paix à eux et allons de l'avant avec un breton moderne capable de créer de la culture, d'enclencher l'adhésion à un processus politique allant dans le même sens de l'émancipation de la tutelle française. A-walc'h a c'halleg evel-se. Ezhomm he deus Breizh eus ur yezh unvan, yaouank ha kreñv evit toullañ he hent ha distagañ hor c'harr diouzh hini ar Gall.
(7)
Kerbarh Le Samedi 18 novembre 2023 22:57
En effet, il y a sûrement une volonté en sous main de fractionner la Bretagne, de la diviser,pour mieux l’affaiblir et la détruire. On voit également apparaître des voitures avec des 29 / Finistère, au lieu de Bretagne /Breizh. Tout ce travail de sape pour préparer le terrain à la création d’une région, d’un territoire ( mot à la mode) Grand Ouest et la disparition définitive de la Bretagne.Que faire ?
(3) 
Kerbarh Le Dimanche 19 novembre 2023 10:24
Pour l’émancipation de la Bretagne, il faut combattre les concepts de solidarité et d’égalité. Deux concepts utilisés utilisés par les franquistes espagnols pour tuer les nations catalane et basque.
Ces concepts sont ne grosse arnaques et le peuple tombe dans le panneau et sont utilisés par les pouvoirs parisiens pour se maintenir en place.
Une honte.
La Bretagne a des arguments , elle doit les avancer
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KLG Le Dimanche 19 novembre 2023 11:33
L'absence de territoire administratif clairement délimité pour le breton explique en partie l'inertie politique et populaire autour de la langue...c'est évident. Dans quelle contrée du Monde on défend sa langue sans proposer une aire géographique de politiques publiques adaptée à celle-ci ? L'utopie tue la Bretagne.
Sur les commentaires là je trouve désolant ceux qui se félicitent quasiment que les dialectes gallo-romans sont quasi morts en Ille-et-Vilaine comme si cela laissait une place au breton (c'est le français tout naturellement qui a pris toute la place) ou que la Bretagne de langue s'est vidée au profit de Rennes (ou Nantes, même si à Nantes cela fait longtemps qu'il n'y a plus de migration bretonne en réalité (à proportion de la taille de cette ville)) comme si ces "migrants" mis en minorité dans un océan latin allaient imposer une langue qu'ils n'ont même pas pu maitriser dans leurs Finisterre !!
Si l'avenir du breton c'est Rennes, le breton est une langue morte, définitivement.
(1) 
Burban xavier Le Dimanche 19 novembre 2023 19:37
L'aire géographique du breton est connue en 2023 , c'est la Bretagne à qui il faut offrir en tous lieux cette langue au même titre que le français . C'est clair sauf pour le pleurnichard plus haut ...
Pour cela il faut un statut juridique pour la reconnaitre comme "langue de France " , ce que refuse le pouvoir parisien dans son article 2 de la Constitution , le problème c'est l'altérité .
La France nombriliste éprouve une difficulté avec ses minorités en pratiquant l'ethnocide culturel depuis la révolution prétextant que l'unité du pays serait mise en danger , car c'est une construction fragile Rocard Michel le mentionna dans un célèbre discours en 1980 ...
En Europe biens des pays reconnaissent leurs minorités mais il y a l'exception culturelle française au sein de l'union (UE) qui perdure .
Quant au développement du breton il se fait pas à pas en pays Nantais dans les filières Diwan et Div Yezh , Askell ...
"L'histoire est une affaire de minorités" , en Australie de nos jours les "colons anglo-saxons " du moins les australiens des jeunes générations éprouvent le besoin d'apprendre une langue aborigène en 1960 ils auraient été moqués et conspués ...
Le fait de dire que le français est dominant en Bretagne , c'est ouvrir une porte ouverte sur le sujet , mais ce que nous savons c'est que les Bretons ont mis en place une école Diwan dans le Léon durant la rentrée scolaire 1977 , une poignée d'élèves aujourd'hui 18 000 enfants ont un enseignement en breton faute de quoi et sans la volonté populaire locale , il n'y aurait plus rien .
C'est pourquoi , il nous faut faire de nous -mêmes avec le même désir de réussir !
Un combat que l'on cesse de mener est déjà perdu .
Betek an trec'h ! stourmomp-ni !
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De Gwilhmod à Burban xavierLe Lundi 20 novembre 2023 10:00
La constitution reconnaît l'existence du breton (et des "langues d'oil" comme "langues de France", et la langue la plus parlée après le français est l'arabe (environ 3.000.000 de locuteur), principalement celui du Maghreb. Il est aujourd'hui officiellement reconnu comme la principale "langue de france". C'est un très récent article du Figaro qui le note.
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De KLG à Burban xavierLe Lundi 20 novembre 2023 11:19
Il n'y a aucune aire géographique reconnue/officielle pour le breton. Le gallo, le mainiot, le poitevin étant également reconnues comme "langue de France", le flou est d'autant plus grand.
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BURBAN XAVIER Le Lundi 20 novembre 2023 18:33
@ KLG les langues que vous citez c'est du"bas latin" poitevin , mainiot , gallo .... c'est de la langue d'Oïl devenu du français moderne . Un résumé de celle-ci se situe au Québec tant çà ressemble ...
Par contre , il n'a jamais existé d'Etat pour le gallo , c'est une aire qui se trouvait à l'extrême est de la Bretagne ; Vendelais , Maine , pays de la Mée (44) , Ancenis (44) ...." La Gallésie est une invention " lunaire du 20ème siècle , jamais ce terme n'a existé nul part . La Bretagne chacun sait la définir depuis + d e1000 ans comme nation qui a jalonnée l'histoire ...
En outre, seuls les linguistes se sont employés à définir les limites maximales du breton , mais ce qui marquent les limites c'est la toponymie et celles là sont incontestables .
En pays Nantais 4400 noms de lieux d'origines bretonnes sont répertoriés sur les + de 20 000 existants , il reste du travail ...
La confusion entre citoyenneté et nation date de la révolution avant cela existaient des peuples de France . C'est à dire reconnues comme telles . Autre exemple , au Royaume Uni , ils existent 4 nations : anglaise , écossaise, galloise et nord irlandaise qu'ils conservent jalousement : le foot et le rugby nous le rappellent ...
En France c'est impossible d'imaginer cela , car des limites sont imposées . Mais comme le disait Morvan Lebesque "la Bretagne n'a pas de papiers " si bien que "chacun en fait la découverte ou l'ignorance" demeure ...en quelque sorte .
Au 10 ème siècle les raids normands puis l'installation pendant 50 ans de colonies Vikings ont fait reculer la langue bretonne sur un ligne de la Rance à l' ouest de la Vilaine et au pays de Guérande .
Au 19ème siècle le français standard s'est répandu à l'est de la Bretagne , l'école de Jules Ferry à fait le reste , la Bretagne s 'est francisée entier au 20ème progressivement ainsi ...Cependant à la veille de 1914 , 1 500 000 personnes s'exprimaient en breton en Bretagne et la pratique s'est maintenue jusque lors , certes minoritaire .
Je serai content que vous nous donniez les références de la reconnaissance officielle des langues que vous mentionnez , çà m'intéresse et tous les lecteurs du site aussi probablement . En tous les cas , c'est positif et louable et nous vous envions .
Nous pourrions peut-être obtenir une reconnaissance officielle pour le breton auprès de l'Etat , nous aurions torts de nous en priver .
En effet , un statut pour le breton constituerait une avancée importante pour cette langue alors que les députés bretons éprouvent un mal fou pour que celui-ci soit promulgué ....
En dernier lieu , la limite à présent ces ont les 5 départements de la Bretagne historique pour l'Emsav
quant il s'agit d'enseigner le breton dans la mesure où les citoyens le demandent . La Redadeg en est en la démonstration la plus évidente pour les Breton(ne)s !
Netra ken ! Splann eo!
Ken tuch = A+ . Xavier
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BURBAN XAVIER Le Lundi 20 novembre 2023 18:33
@ KLG les langues que vous citez c'est du"bas latin" poitevin , mainiot , gallo .... c'est de la langue d'Oïl devenu du français moderne . Un résumé de celle-ci se situe au Québec tant çà ressemble ...
Par contre , il n'a jamais existé d'Etat pour le gallo , c'est une aire qui se trouvait à l'extrême est de la Bretagne ; Vendelais , Maine , pays de la Mée (44) , Ancenis (44) ...." La Gallésie est une invention " lunaire du 20ème siècle , jamais ce terme n'a existé nul part . La Bretagne chacun sait la définir depuis + d e1000 ans comme nation qui a jalonnée l'histoire ...
En outre, seuls les linguistes se sont employés à définir les limites maximales du breton , mais ce qui marquent les limites c'est la toponymie et celles là sont incontestables .
En pays Nantais 4400 noms de lieux d'origines bretonnes sont répertoriés sur les + de 20 000 existants , il reste du travail ...
La confusion entre citoyenneté et nation date de la révolution avant cela existaient des peuples de France . C'est à dire reconnues comme telles . Autre exemple , au Royaume Uni , ils existent 4 nations : anglaise , écossaise, galloise et nord irlandaise qu'ils conservent jalousement : le foot et le rugby nous le rappellent ...
En France c'est impossible d'imaginer cela , car des limites sont imposées . Mais comme le disait Morvan Lebesque "la Bretagne n'a pas de papiers " si bien que "chacun en fait la découverte ou l'ignorance" demeure ...en quelque sorte .
Au 10 ème siècle les raids normands puis l'installation pendant 50 ans de colonies Vikings ont fait reculer la langue bretonne sur un ligne de la Rance à l' ouest de la Vilaine et au pays de Guérande .
Au 19ème siècle le français standard s'est répandu à l'est de la Bretagne , l'école de Jules Ferry à fait le reste , la Bretagne s 'est francisée entier au 20ème progressivement ainsi ...Cependant à la veille de 1914 , 1 500 000 personnes s'exprimaient en breton en Bretagne et la pratique s'est maintenue jusque lors , certes minoritaire .
Je serai content que vous nous donniez les références de la reconnaissance officielle des langues que vous mentionnez , çà m'intéresse et tous les lecteurs du site aussi probablement . En tous les cas , c'est positif et louable et nous vous envions .
Nous pourrions peut-être obtenir une reconnaissance officielle pour le breton auprès de l'Etat , nous aurions torts de nous en priver .
En effet , un statut pour le breton constituerait une avancée importante pour cette langue alors que les députés bretons éprouvent un mal fou pour que celui-ci soit promulgué ....
En dernier lieu , la limite à présent ces ont les 5 départements de la Bretagne historique pour l'Emsav
quant il s'agit d'enseigner le breton dans la mesure où les citoyens le demandent . La Redadeg en est en la démonstration la plus évidente pour les Breton(ne)s !
Netra ken ! Splann eo!
Ken tuch = A+ . Xavier
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Yann L Le Lundi 20 novembre 2023 18:47
Dans un pays où moins de 30 députés peuvent faire censurer une loi favorable aux langues régionales et votée par une large majorité des députés et des sénateurs, je pense qu'il est plus important de changer la constitution que de se diviser pour savoir quels sont les parlers qui ont droit au titre de langue.
Dans une optique démocratique, les éventuels conflits d'intérêts entre gallo et breton doivent pouvoir se régler par la discussion. Au cas où celle-ci échouerait, il reviendrait aux élus de trancher ces conflits.
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De KLG à Yann LLe Lundi 20 novembre 2023 22:12
Il faut bien définir un périmètre géographique pour le breton pour mener une politique publique pour le breton. Comme pour n'importe quelle langue. Et contrairement à d'autres coins, le breton est assez facilement identifiable tant d'un point de vu linguistique que géographiquement. Le basque a beaucoup reculé. Le Pays dit basque a donc beaucoup reculé, cela a suivi la situation linguistique. Le breton n'a jamais été très implanté dans le Penthièvre ou de St Malo par contre (et sur peu de temps). La limite de 1500, 1700 ou 1900 n'est pas si évolutive que cela. Croyez-vous que l'avenir du basque a été conditionné à l'avenir des dialectes castillans du secteur (riojano, cantabre...) ? Le basque aurait-il un avenir s'il était géré depuis un conseil régional situé à Saragosse ? Le breton et les dialectes du français ne sont pas des frères siamois ! Le fait que nous en soyons encore à ce style de discussions, alors même que l'on voit que la moindre micro-subvention est devenue problématique depuis la promotion de la nov-langue "brétillienne" par le CR B4, en dit long sur l'immaturité totale du mouvement breton. Notons qu'en Ecosse, le gaélique n'est plus qu'un slogan quasiment. La différence entre l'évolution du gaélique en Ecosse et le gallois s'explique facilement. Et pourtant le gaélique a bien été parlé du coté d'Edimbourg ou Glasgow il y a quelques siècles. Pas sûr que l'on puisse en dire autant de Rennes.
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Thierry Chatelier Le Lundi 20 novembre 2023 18:58
C'est malhonnête de faire un lien de cause à effet entre l'interdiction des écoles en breton à l'est et la sauvegarde du breton à l'ouest, ça ne changera rien. Si les classes n'ouvrent pas plus en Basse Bzh ce n'est pas faute de budget mais à cause de l'opposition des services de l'état et de l'éducation nationale, parfois des freins que mettent certaines communes. On n'achètera pas des profs avec ses calculs d'apothicaire, Fabien Lécuyer le sait il a enseigné le breton (en Haute Bzh, ce qui ne semblait pas le déranger à l'époque : faites ce que je dis pas ce que je fais !). Alors pourquoi faire cette proposition ? Ce qui se déguise derrière cette fausse bienveillance pour le breton, c'est évidemment la nouvelle stratégie pensée (mais pas assumée) par les "strateges" du gallo : donner régulièrement des coups bas au breton (souvenez vous de leur brigade), provoquer hostilité à son égard, en dressant les bretonnants de l'ouest contre ceux de l'est, en stigmatisant les bretonnants à l'est comme étrangers aux yeux de la majorité francophone, y compris là où les noms de lieux sont bretons !
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Burban xavier Le Mardi 21 novembre 2023 09:50
J'aimerais savoir la date de création et publication du dictionnaire du gallo qui est sans nul doute une pure invention d'un collectif et non une émanation se basant sur une culture populaire ou un processus d'évolution de la réflexion depuis des siècles . Y avaient-ils des linguistes reconnus dans ce comité pour sa réalisation ?
Maintenant , nous ne pouvons plus être dupes sur le sujet , il y clairement une opposition à l'enseignement du breton en Ille et Vilaine , nous sommes vus comme des adversaires ...
Désormais , je revois ma façon de penser pour l'avenir . Il faut distinguer la langue celtique et la francophonie qui existe bien et qui se veut dominante , intolérante alors qu'une page est consacrée au gallo dans le magazine "Ya" par exemple et qu'une plume vienne en plus mettre en cause le développement du breton en Bretagne dans un article sans vergogne sur le sujet ....çà questionne .
Biskenn eo hogen ar ouelvan a dremeno !
(0) 
Yannig Coraud Le Mardi 21 novembre 2023 10:45
Emile Granville résume très bien l’Histoire.
Plus je vieillis plus je pense très sincèrement que l’on doit choisir entre être breton ou être français.
Je suis convaincu que l’on ne peut pas être les deux.
C’est à chacun d’assumer ce choix !
La Découverte ou l’Ignorance !
Chañs vat d’an holl evit ur Vreizh adunanet
(3) 
De P. Argouarch à Yannig Coraud Le Mardi 21 novembre 2023 13:37
C'est ce que j'ai toujours dit. Le problème est la confusion en France entre citoyenneté et nationalité. On peut être citoyen de plusieurs états, France et Europe par exemple, pour moi aussi USA. Mais on ne peut appartenir qu'à une seule nation. Un Écossais appartient à la nation écossaise, il ne se dira jamais anglais même si il est citoyen du Royaume-Uni. Le retour de ce concept en Bretagne prendra beaucoup de temps effectivement, tant les esprits ont été violentés par la construction depuis 250 ans d'un état-nation avec tout le brainwashing que cela a comporté.
(4)
De Jean-Louis Pressensé à Yannig Coraud Le Mardi 21 novembre 2023 15:20
"Plus je vieillis plus je pense très sincèrement que l’on doit choisir entre être breton ou être français.". Un peu réducteur ! La Bretagne ou le réel (complexe !), la France ou le légal (hélas), l'Europe (fédéraliste) ou le souhaitable : la Bretagne n'est pas une île ou un satellite de Jupiter, toute réflexion - politique ou culturelle - doit prendre en compte le cadre européen, s'inspirer d'autres nations sans état, et ne pas se perdre en "détail de l'histoire" comme le sort du moribond patois gallo !
(1)
Kristof Bach-Bourdelier Le Mardi 21 novembre 2023 13:58
@p_argouarch : Je suis d'accord avec vous - Par contre, rien n'empeche un.e citoyen.ne Europeen.ne (Union) et/ou Francais.e de nationalite Bretonne d'etre d'expression Bretonne (famille linguistique Celtique) et/ou Gallese / Gallo (famille linguistique Romane. comme le Castillan ou le Francais) -pour les langues vernaculaires de Bretagne- et/ou - Vous utilisez l'exemple Etatsunien - L'exemple Ecossais est tout aussi interessant - Un.e citoyen.ne Royaumeunien.ne de nationalite Ecossaise ne parle pas forcement Gaelique (famille linguistique Celtique) ou Scots (famille linguistique Germanique, comme l'Anglais) - Cela ne l'empeche pas d'etre Ecossais.e
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Kristof Bach-Bourdelier Le Mardi 21 novembre 2023 14:54
Corrigendum = vernaculaires de Bretagne et/ou * - Merci !
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Kristof Bach-Bourdelier Le Mercredi 22 novembre 2023 09:00
vernaculaires de Bretagne et/ou ((toute.s autre.s langue.s))*
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Yann L Le Vendredi 24 novembre 2023 20:01
Ouest France de ce jour 24/11, donne l'occasion à ceux qui savent flasher un QR code de donner leur avis à la question "Faut-il développer l'enseignement des langues régionales?".
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Burban xavier Le Samedi 20 janvier 2024 14:23
Le terme gallaoueg est apparu récemment en breton pour désigner le gallo (langue) , donc gallo = galleg tout simplement ...? c'est du moins ce que l'on entendait de lui il y a 30 ans ...
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