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- Dépêche -

Patrick Mareschal appelle à une session commune du Conseil régional de Bretagne et du Conseil général de Loire-Atlantique

Malgré le soleil qui avait fait son apparition en ce dimanche après-midi à Saint-Herblain, plusieurs centaines de personnes étaient venues assister à un débat public organisé par Bretagne Réunie et le Conseil culturel de Bretagne après l'assemblée générale de Bretagne Réunie le matin. Le géographe Pierre-Yves Le Rhun a remis les chiffres en place affirmant haut et fort que le nombre des partisans de la réunification ne pouvait descendre de 60 % en quelques années

Par Philippe Argouarch pour ABP le 15/03/09 15:49

Malgré le soleil qui avait fait son apparition en ce dimanche après-midi à Saint-Herblain, plusieurs centaines de personnes étaient venues assister à un débat public sur la réunification administrative de la Bretagne, organisé par Bretagne Réunie et le Conseil culturel de Bretagne après l'Assemblée générale de Bretagne Réunie du matin.

Le camp de la réunification de la Bretagne serre les rangs et se prépare à pousser ses pions

Jean-Yves Bourriau, président de Bretagne Réunie, Émile Caër, cadre d'entreprise (ER) et membre de l'Institut de Locarn, Alain Fénet, professeur (ER), Faculté de Droit de Nantes ; Émile Granville, maire-adjoint de Redon, porte-parole du Parti Breton ; Christian Guyonvarc'h, vice-président du Conseil régional de Bretagne (UDB) ; Jean-Pierre Le Mat, auteur d'ouvrages sur l'Histoire de Bretagne ; Pierre-Yves Le Rhun, géographe (ER), Institut de Géographie, Université de Nantes ; Dominique de Legge, conseiller régional de Bretagne et sénateur d'Ille-et-Vilaine (UMP) ; Mylène Le Roux, maître de Conférences, Faculté de Droit de Nantes ; Patrick Malrieu, ancien président du Conseil culturel de Bretagne ; Patrick Mareschal, président du Conseil général de Loire-Atlantique (PS) ; Yvon Ollivier, juriste, Coordination des Juristes de Bretagne ; Jean Ollivro, président de Bretagne Prospective, géographe, professeur, Université de Rennes ; Gilbert Péron, vice-président de l'Agence Culturelle Bretonne de Nantes ; François de Rugy, député de Loire-Atlantique (Les Verts) ont donné leur point de vue sur la stratégie à suivre pour une réunification de la Bretagne sans douleur. Les débats étaient animés par Ronan Le Flécher, membre du comité éditorial du magazine Armor. En fin de journée, Patrick Mareschal, président du Conseil général de la Loire-Atlantique a proposé une session commune du Conseil régional de Bretagne et du Conseil général de Loire Atlantique. Voir la vidéo du débat sur ABP-TV

Le dernier sondage de Ouest France : Un coup de pied de l'âne

Le matin, les membres de la commission permanente de l'association Bretagne Réunie, qui milite depuis 50 ans pour la réunification, ont, selon les mots de Yves Lainé, "envoyé au cimetière des sondages, incohérents, nuls et non avenus", le dernier sondage IFOP - Ouest-France. L'absence de "sans opinions" et diverses autres fautes de procédure ont été dénoncées par plusieurs intervenants. Jean-Yves Bourriau, le président de l'association Bretagne Réunie (voir le site) qui regroupe près d'un millier de personnes, a parlé d'un "coup de pied de l'âne". À "ceux qui ont pu penser que ce sondage était un acte de décès de ce mouvement", Pierre-Yves Le Rhun a remis les chiffres en place affirmant haut et fort que le nombre des partisans de la réunification, en aucun cas et d'aucune manière, ne pouvait descendre de 60 % en quelques années.

Philippe Argouarch

Voir aussi sur le même sujet : réunification,Bretagne Réunie

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.

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Vos 1 commentaires

Yves Benech Le Mardi 31 août 2010 23:27

Un simple calcul : le sondage Ouest France portait sur 1209 personnes représentatives de la population de la Bretagne administrative et des Pays de Loire. Cela signifie qu'environ 600 personnes de Bretagne et 600 des Pays de Loire ont été interrogées. Soit environ 600/ 5 = 120 personnes de Loire-Atlantique. Le principe du sondage est que plus l'échantillon est important et représentatif, plus le taux d'erreur est faible. La règle générale étant qu'un minimum de 800 à 1000 personnes interrogées sont nécessaires pour obtenir une marge d'erreur acceptable. L'échantillon des habitants de Loire Atlantique apparaît donc faible (~ 120 personnes) et on peut s'interroger sur le taux d'erreur par rapport à leur opinion sur la réunification?

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