La dissolution n'est que le produit de la déliquescence du système France. La venue des extrêmes au pouvoir n'est que l'aboutissement du républicanisme. Le silence de la Bretagne dans ce contexte périlleux n'en est que plus étourdissant.
Par Yvon Ollivier pour Yvon Ollivier le 14/06/24 13:05
On a beaucoup glosé sur l’étrange décision de dissolution du Président Macron qui nous ouvre les portes du chaos. Je n’y vois que l’évolution naturelle d’un système au bout du rouleau, menacé par la faillite financière mais encore morale. Le Président Macron n’avait plus la moindre marge de manœuvre politique et budgétaire, d’où la grande fuite en avant. Peut-être même était-il impatient de laisser le pouvoir à d’autres alors que la grande catastrophe menace.
Est-il naïf de penser qu’un nouveau Premier Ministre RN ou LFI (puisque l’accord du Front populaire accorde la part belle à LFI), retrouvera une marge de manœuvre ? Nous courons à la catastrophe et nous sommes dans l’œil du Cyclone.
J’ai toujours dit qu’une société républicaniste fondée sur le déni des peuples ne pouvait qu’accoucher d’un pouvoir extrémiste et autoritaire. La venue du RN ou de LFI au pouvoir est l’aboutissement logique du principe constitutionnel de « l’unicité du peuple français » . La polarisation des extrêmes fera monter les haines à un niveau inégalé.
La crise de la dette souveraine, liée à la mise en œuvre de l’un des nouveaux programmes et qui s’annonce avec la montée des taux d’intérêt, risque d’attiser la fureur du nouveau pouvoir dans ses réformes sociétales. Ceux qui dérogent, comme nous, en paient toujours le prix fort.
Mais ce qui m’étonne le plus, c’est le silence de la Bretagne aujourd’hui. Alors que le péril menace, les forces bretonnes sont dans l’incapacité de réagir. La Bretagne n’existe plus. Elle est comme absente ou quasiment absente du débat des législatives, comme absorbée par l’hégémonie du système politique français. Nous disparaissons dans les grands débats franco-français, incapables de porter notre voix singulière. La société civile bretonne se montre attentiste.
Se réfugier dans les bras de LFI pour se soustraire au RN me semble très aventureux pour ceux qui connaissent la tradition politique robespierriste de ses principaux responsables.
Qui défend la Bretagne aujourd’hui ? Celui qui devrait le faire, le Président de la région Loïg Chesnais-Girard, est aux abonnés absent comme le prouve son inaction dans l’affaire de la destruction du manoir de Bouvron, des Menhirs à Carnac ou encore de la toponymie bretonne. On parlerait longtemps de l’échec de la politique linguistique.
Dans ce contexte difficile, il faut saluer l’abnégation de ceux qui se porteront candidats aux législatives au nom de la Bretagne et soutenir ceux qui défendent habituellement notre pays. Nous les connaissons bien : Molac, Le Fur, Troadec et quelques autres.
Demain, nous connaîtrons l’épreuve de vérité, à laquelle nous ne pourrons nous soustraire. Lorsque le nouveau pouvoir remettra en cause les quelques acquis que la Bretagne, avec le temps, a su obtenir, et notre mode de vie, comment réagirons-nous ?
Lorsque le nouveau pouvoir, persuadé de la justesse de sa cause, ira encore plus loin dans le nivellement culturel, que nos enfants porteront tous un uniforme à l’école et chanteront tous la Marseillaise à tue-tête, comment réagirons-nous ?
Lorsque le nouveau pouvoir mettra un terme aux contrats d’association reliant l’Etat à Diwan pour se conformer à la décision du Conseil constitutionnel en date du 21 mai 2021, comment réagirons-nous ?
L’Histoire est terrifiante pour ceux qui se taisent. Plus que jamais, soyons vigilants !
Yvon OLLIVIER est juriste, auteur de l'ouvrage "la désunion française essai sur l'altérité au sein de la République" ed l'harmattan 2012 et membre de la coordination des juristes de Bretagne
blog associé desunion-francaise.over-blog.com
A noter que la Bretagne a voté Bardella qu'à 22 % alors que la France a voté à 31.5 %. Une grande différence de 10 % mais une Fascisation due à l'éducation à la française qui nous détruit nos identités "régionales" et nous inculque son nationalisme républicain. Pauvre France
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De Druide à Rafig 44 e BreizhLe Lundi 17 juin 2024 00:47
Le nationalisme républicain inculqué dans notre système scolaire ? Nous sommes plus face à un nivellement vers le bas, le wokisme, le culture du vide, le multiculturalisme "forcé" qu'une valorisation d'une pseudo et factice identité française, ou républicaine. A la limite le laïcisme comme outil du nationalisme républicain oui, mais du BBR à l'école... LE vote RN a aussi des raisons qu'il va falloir entendre une bonne fois pour toutes... à moins qu'il ne soit déjà trop tard...
En tout cas, cultivons une fois de plus notre différence par ce vote RN plus faible en Bretagne, même si la bataille va être dure à remporter pour ce qu'il reste de forces vives bretonnes !
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Rafig 44 e Breizh Le Vendredi 14 juin 2024 13:22
Lorsque la France était gouvernée par les fascistes la Bretagne a perdue son unité, en 1941 par le décret Pétain-Darlant. En 2024, "grâce" au président Macron, nous allons les revoir au pouvoir. Qu'est-ce que nous allons perdre ... tout ce qui reste ? Mobilisez-vous c'est dans 3 semaines ! Et n'allez pas chez LFI et la "gaûche" dont 90% sont des républicains = anti-bretons. La région bretagne ne fera rien car ce n'est pas la Bretagne. Plus personne nous défend.
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Tanguy Sanson Le Vendredi 14 juin 2024 16:11
Marc Le Fur passe le relai à son fils Corentin. Nous verrons bien s'il s'investira autant pour la Bretagne mais j'en doute. Pour les uniformes à l'école : pourquoi pas et c'est insignifiant. Diwan ne coûte pas cher à l'état car c'est des écoles privées. D'autre part l'histoire de la Bretagne n'y est pas enseignée et il règne dans ce milieu les outrances LFI pour la Palestine sans nuances. Quant aux écolos s'ils n'étaient pas atteints par le wokisme à la Sardine Ruisseau peut-être trouverait-on qq uns parmi nous pour voter pour eux s'ils n'étaint pas forcément de gôche. En tout cas je ne connais aucun élu écolo pro Bretagne. Bref la cause semble perdue. Moi j'ai voté Marion qui a vu le couperet passer à 116000 voix près. Elle au moins est très claire sur l'insécurité, l'avortement et la crise démographique sur fond d'immigration-submersion, la GPA etc : tous ces sujets qui concerne la vraie vie et qui ne sont pas traités par les patriotes-LDH bretons de Kevre Breizh et compagnie. Quant à War raok, c'est un témoin complètement ostracisé. Il faudrait un évènement grave pour que la donne change ! A moins de croire aux prophétie de la Fraudaye, c'est foutu.
De Yann-Fañch Millet à Tanguy SansonLe Mercredi 19 juin 2024 10:10
J'aimerai bien savoir sur quelles bases vous pouvez affirmer que l'histoire de Bretagne n'est pas enseignée à Diwan.
De même, si je vois bien ce que vous qualifiez d'outrances LFI, je ne vois pas du tout de quelle manière vous les voyez "regner" sur Diwan ; le réseau dans son ensemble ? Les enseignants ? Les élèves ? Les parents d'élèves ?
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jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Vendredi 14 juin 2024 20:31
J'ai fait des propositions pour que nous ,anciens et actuels, acteurs de la vie Bretonne ne soient pas silencieux . S'exprimer:pas dans une semaine,demain.! Tous les bretons humanistes, tolérants ,peuvent faire une déclaration tonitruante et ne pas laissér les technocrates,énarques,professionnels du microcosme parisien décider pour nous! Créons une UNION BRETONNE HUMANISTE avec un programme de gouvernance bretonne en une dizaine de points? Pour ces législatives c'est trop tard mais on peut s'exprimer. Donner des consignes de votes pour des candidats bretons dont on connait leur tenacité. On pourra aussi donner une position pour le second tour selon la situation. Pour préparer les élections municipales de 2026 Créons un shadow cabinet avec 5 porte paroles. Il faut du spectacle et de la tonicité. Gouvernons Breton.
Le Président dispose de tant de moyens institutionnels de cadrage d’un gouvernement qu’il n'y a pas à imaginer une quelconque mise en difficulté ou même en échec dans n'importe quelle situation de cohabitation. Savoir : Maîtrise des horloges c'est-à-dire du temps constitutionnel ; Article 12 : Possible dissolution de l'Assemblée Nationale un an après les prochaines élections (soit à partir de Juillet 2025) ; Article 16 : En cas de crise majeure, hyper concentration des pouvoirs autour de sa fonction ; Maîtrise de l’ordre du jour du Conseil des ministres et ainsi des projets de lois soumis au Parlement ; Promulgation des lois ; Droit de Grâce ; Nomination du Premier Ministre, des ministres et des hauts fonctionnaires ; Négociation des Traités ; Commandement des Armées ; Possibilité de gouverner par Décrets ; etc Ces pouvoirs constitutionnels attribuent au Président des atouts inégalables face à n’importe quelle Majorité. Le fait est que la pratique ultra-centralisée des institutions et systèmes électoraux est devenue obsolète et produit des résultats dangereux dont un gravissime endettement public ainsi qu'une grande désespérance des gens ordinaires. Ceci impose d'impérieuses et urgentes nécessités pour que la France re-devienne un pays normal et euro-compatible : - Suppression de l'élection du Président au suffrage universel direct (créée par et pour De Gaulle) mais élection d'un Président non exécutif en Congrès à Versailles pour sept ans; - Généralisation du système majoritaire à un seul tour dans toutes les élections afin de drastiquement rendre impossible tout artificiel éparpillement politique facilitant la manipulation de l'opinion, sans Extrêmes mais en débattant de leurs idées dans chaque camp (cf : GB) ; - Après la réunification de la Bretagne et retour de l'Alsace au rang de région, transformation du Sénat en effective Assemblée des Régions, (cf Bundesrat) ; - Attribution aux régions de pouvoirs impératifs et exclusifs, réglementaires et fiscaux, sans cofinancements. AV
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De Damien Darras à Alain É. VALLÉELe Samedi 15 juin 2024 11:59
Concernant le président de la république pourquoi ne pas adopter le système suisse avec un président tournant renouvellé chaque année au sein du conseil fédéral ?
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De Gg à Alain É. VALLÉELe Dimanche 16 juin 2024 18:16
@Damien Darras, oui sauf que c'est sans compter sur le fait que la France est un pays qui n'a aucune tradition démocratique... C'est pas la Bretagne, c'est pas la Suisse, c'est pas l'Allemagne. L'histoire française a toujours recherché le centralisme et la domination, et même à la révolution les idéaux libéraux et les aspirations pour une réelle décentralisation du pouvoir royale se sont transformés en un régime de terreur, avec des centaines de milliers de morts chez les opposants...
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Penn Kaled Le Samedi 15 juin 2024 11:15
Au cas ou le RN s'empare du pouvoir, s'acharne à l'encontre de l'enseignement de la langue bretonne, et engage une répression du militantisme des minorités nationale de l'hexagone, la partie la plus diligente de ce qui reste du mouvement breton, pourra toujours tenter de faire appel au Breton Vincent Bolloré, pour qu'il calme les ardeurs maléfiques de ses amis politiques !!!!
Le RN ne s'emparera pas du pouvoir mais les français l'auront "décidé"...
Des attaques éventuelles du RN contre la Bretagne et du droit des Bretons à l'émancipation auront le mérite de relancer le mouvement Breton dans tout son ensemble contre le Jacobinisme ET la République.
Mais dans chaque extrême molle française (RN/LFI), il y a des frères républicains qui s'opposeront toujours farouchement aux revendications dites "régionalistes" mais paradoxalement d'autres aux sensibilités identitaires à droite et plus internationalistes à gauches sauront porter une partie de nos revendications (territoriales, linguistiques, culturelles, écologiques et institutionnelles).
Le malheur des français doit faire notre bonheur...
Il faut parfois pas grand chose pour faire sortir nos poings des poches, nos GHD, continuer la lutte et réveiller les Bretons pour les sensibiliser à la cause et enfin avoir le Peuple (en tout cas une bonne partie) à nos côtés.
Nous avons encore une belle carte à jouer de la déliquescence qui s'opère en hexagone...
BETEK AN TREC'H !
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De Gg à Penn KaledLe Lundi 17 juin 2024 11:04
@Druide c'est un peu étonnant de voir comment pour protéger la bretagne il faut voter front populaire, contre le RN. Oui le RN est l'ennemi déclaré de l'autonomie, des régions et des cultures autochtones. Mais pas plus que LFI... Ce sont des partis extrêmistes jacobins, les deux faces de la même pièce. D'un côté nationalistes français rétrogrades, de l'autre universalistes sectaires... Et en effet l'avenir breton se jouera sûrement dans la déliquescence parisienne. Comme la chute de l'URSS permit aux pays baltes de prendre leur indépendance.
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De Penn Kaled à Penn KaledLe Lundi 17 juin 2024 11:35
Ne ket fall huñvreal vechou .
Cependant le gros problème c'est la déconnexion du mouvement breton de la population. D'autre part en ce qui concerne le mouvement breton modéré, c'est le renouvellement des générations, je crains aussi que comme chez notre voisin les extrêmes prennent le dessus et discréditent encore davantage l'idée d'émancipation de la Bretagne vis à vis d'une population qui reste malgré tout davantage allergique aux extrémismes que la française.
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Léon-Paul Creton Le Samedi 15 juin 2024 12:28
Le Grand Saucissonneur sur coin de table des Régions, se présente a Tulle! S'il passe, ou pas, osera t-il se pavaner, se balancer au balcon? Cela aurait de la gueule, en direct!
De Alain É. VALLÉE à Léon-Paul CretonLe Dimanche 16 juin 2024 10:54
A mon modeste avis, sur n'importe quel ton et à propos de n'importe quoi, parler de balcons à Tulle est devenu totalement inenvisageable au sujet de cette ville martyrisée par les nazis.
AV
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De Léon-Paul Creton à Léon-Paul CretonLe Dimanche 16 juin 2024 14:02
à A.Vallée
Á lire vos commentaires ci-dessus A.Vallée, concernant Descartes, j’ai fouillé cartons et commodes, et ressorti un (Descartes – Discours de la méthode), vieux 10/18 sans prétentions de 1973 et tout jauni». Page 34 du 10/18 en question ci-dessus , d’un tas de bouquins non rangés ; et j’en ai extrait cette réflexion (entre mille) de ce fameux Descartes. Expression qui était restée plus (à peine) que d’autres dans ma mémoire en raison de cette dernière partie de phrase que je réécris ici :
« […], encore qu’ils ne parlassent que bas breton, et qu’ils n’eussent jamais appris de rhétorique. ».
Avait-il de bonnes appréciations, des expériences relationnelles ? Avait-il bien voyagé au moins, en Basse BRETAGNE par exemple, ainsi que l’intelligence rationnelle suffisante pour se permettre de se laisser aller à telle remarque ? Á moins que le béotien petit breton que je suis, ait fait une interprétation erronée , sans doute, certainement, puisque je suis un « Breton"!
« Ainsi mon dessein n’est pas d’enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison, mais seulement de faire voir en quelle sorte j’ai tâché de conduire la mienne. », écrivait-il…
Nous avons toujours une excellente raison d’avoir un modeste avis ; et bien sûr cela s’adresse bien plus à moi, qu’à vous !...L
La "méthode" vu la diversité et complexité des disciplines actuelles suppose d'être plurielle en de multiples "process"!...
Chirac, Hollande , Sarko quelles pertes de temps, et d'avenir pour l'esprit et l'intelligence!... et le bon Peuple!
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De Alain É. VALLÉE à Léon-Paul CretonLe Dimanche 16 juin 2024 19:37
@ Léon-Paul Creton - La phrase complète de DESCARTES est facile à retrouver sur internet : "Ceux qui ont le raisonnement le plus fort, et qui digèrent le mieux leurs pensées, afin de les rendre claires et intelligibles, peuvent toujours le mieux persuader ce qu'ils proposent, encore qu'ils ne parlassent que bas breton, et qu'ils n'eussent jamais appris de rhétorique."
Donc, il nous dit que même si l'on ne parle que le (bas) breton et que l'on n'a pas appris de rhétorique, l'on peut toujours le mieux persuader.
On s'en doutait un peu sans l'avoir lu !
AV
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De Léon-Paul Creton à Léon-Paul CretonLe Dimanche 16 juin 2024 21:51
Exact monsieur Vallée, mais je n’ai point voulu encombrer davantage le fil, et me suis limité à la partie jugée par moi essentielle (dans l’instant et le lieu) à ce qui et fût lu, il y a longtemps, ruminé, déjà ! Bien avant qu’internet ne vienne faire croire que l’on soit savant !
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De Léon-Paul Creton à Léon-Paul CretonLe Dimanche 16 juin 2024 23:59
à A.VALLÉE
Dans le texte de Descartes dans mon 10/18, "bas" de bas breton n'est pas entre parenthèses ( bas) comme le marquez!... J'estime devoir le préciser!
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Naon-e-dad Le Samedi 15 juin 2024 15:06
Cher Yvon, . L'« oeil du cyclone » est très précisément la zone de calme, située au coeur du phénomène atmosphérique, tournoyant sur lui-même et se déplaçant selon une trajectoire plus ou moins hasardeuse... . Politiquement parlant, nous y sommes, provisoirement...et sans doute pour quelques jours….. . C'est quand l’on quitte l'« oeil du cyclone », dans le but évident de s’extraire et d’échapper au système tournoyant, que l’on se heurte à sa réalité dévastatrice : la puissance des vents en folie. . Dans ce moment politique où nous sommes, ce sera après le premier tour (des législatives), et dans tous les cas après le second tour (lorsqu’il s’agira de créer un nouveau gouvernement). . Il y a des circonstances dont on se demande comment il est possible d’en sortir. Je n’ai pas de réponse. . Gardons à l’esprit malgré tout qu’il s’agit d’élire des députés – 577 élections de proximité– et non pas un lointain représentant unique comme lors de la Présidentielle. . Comme beaucoup, j’irai voter au premier tour. Mais au deuxième, que faudra-t-il faire ? Voilà la question que - dans l’électorat modéré - tout un chacun se pose. D’ici là nombre de fous furieux (parmi les prétendants) auront commencé de s’étriper et – quand les masques tombent - nous y verrons peut-être un peu plus clair. Voter n’a jamais été facile, ni idéal. Parfois l’on aimerait avoir un mode d’emploi, mais il n’y en a pas. Parfois il n’y a pas de bonne décision, il n’y en a que de mauvaises entre lesquelles il faut choisir. A défaut, d’autres choisiraient pour nous. Quelle misère ! « Pebezh mizer ! ». . Et la Bretagne ? Puisse-t-elle survivre ! Avec assez de novation, de force vitale, et d’appui sur son histoire et sa géographie pour mériter de garder sa distinction, qui se résume (ou se réfugie) d’abord dans son nom original : « Breizh »! . Comme je le lis occasionnellement sur une camionnette circulant dans mon paysage visuel : « Breizh eo ma bro. An hini a garan ». Mon pays, c’est la Bretagne. Celui que j’aime. Ainsi s’expriment le courage, la fierté, la hardiesse, la sagesse, la noblesse… « Breizh eo ma bro ! ».
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Naon-e-dad Le Samedi 15 juin 2024 15:55
Ci-après un long article intitulé « questions sur une dissolution » (publié le 14 juin 2024, sur un site spécialisé ) , par Jean-Eric Schoettl (Ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel). . https://www.revuepolitique.fr/questions-sur-une-dissolution/ . L'auteur passe en revue, avec professionnalisme, 12 questions sur la situation immédiate face à laquelle nous sommes confrontés. . Mat eo kaout titouroù...
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Yannig Coraud Le Mardi 18 juin 2024 15:37
Breton toujours Français jamais Sans doute une grande part de naïveté de ma part quand je lis que de nombreux bretons sont des français de l’ouest s’opposant à la réunification de notre Pays trouvant tous les arguments possibles contre notre langue nationale Le Breton etc Rassurez moi vous croyez sincèrement que le nouveau Front de gauche défendra nos valeurs bretonnes alors que de nombreux candidats choisis par Paris et pas seulement des LFI se déclarent ouvertement anti breton Macron utilisera toutes les mesures constitutionnelles pour s’opposer à un gouvernement fasciste No future au moins dans un avenir immédiat
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Marc ILIOU Le Mercredi 19 juin 2024 09:36
Bonjour pourquoi ne peut-on pas partager ce très bon article , c'est vraiment dommage
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Yvon OLLIVIER est juriste, auteur de l'ouvrage "la désunion française essai sur l'altérité au sein de la République" ed l'harmattan 2012 et membre de la coordination des juristes de Bretagne
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